La lettre qui suit – un billet d’humeur, nous écrit l’auteur – son signataire s’est inspiré, pour la rédiger, des questions et des remarques de son fils, un adolescent de 16 ans. Simple mouvement de mauvaise humeur ? Il y a plus que cela dans cette missive. Et ils sont nombreux les Libanais qui auraient pu la signer... source: L'Orient Le JourNon mais tu serais pas un peu maso papa, un peu con aussi à toujours croire aux grands principes ! Tu m’as cassé les oreilles pendant des années sur la nécessité d’être brave à l’école, de faire de bonnes études à l’université, de travailler dur sur soi-même pour devenir une personne hautement éduquée, à la moralité irréprochable. Tu as toujours insisté sur la notion du travail bien fait, du bien honnêtement acquis, du respect de l’autre, de l’attachement aux racines, de la tolérance et du libre arbitre, bref ce que tes propres parents t’avaient appris à toi, les « valeurs » et les « principes ».
Mais enfin, t’avais besoin de lunettes ou quoi ? Ouvre les yeux, regarde-toi papa et regarde autour de toi, regarde ton voisin, papa, Dugland-le-collabo : compare un peu son parcours et le tien.
Toi papa, t’as bossé comme un dingue pour accumuler des tas de diplômes, t’as passé des nuits blanches à potasser des examens et à présenter des concours ici et ailleurs, et t’as toujours pas un sou, pas d’appartement à toi, pas d’électricité chez toi, pas d’eau dans ton robinet pour te brosser les dents, une bagnole cabossée, pas de place à l’hôpital si t’as la crève, et j’en passe !
Lui, papa, Dugland-le-collabo, s’est contenté de cirer des pompes, de type « Ranger » de préférence, le style Gestapo quoi ! Ses seules références professionnelles sont sa confession et sa carte d’adhésion au parti machin chose dont l’idéologie remonte à l’ère jurassique et l’adresse sise au-delà des frontières avec ex-escale à Anjar. Sa mission déclarée, à Dugland-le-collabo, est de combattre le sionime, l’impérialisme, le capitalisme et tout un tas d’autres « ismes », tout en « capitalisant » sur une autre galerie d’« ismes » comme, par exemple, fanatisme, obscurantisme, suivisme et, surtout, crétinisme, qui restent son meilleur fonds de commerce pour garder la haute main sur ses con… citoyens.
Pendant que toi, papa, encombré par tes diplômes et tes convictions, tu trébuchais et te cassais les dents, lui, papa, Dugland-le-collabo, s’est muni d’une brosse à reluire et s’en est servi dans les deux sens du poil, jusqu’à l’usure. Il en a même développé un « brush elbow », papa, une forme de tendinite du coude due à l’excès de brossage. Seulement lui, papa, il est multimillionnaire, il a un tas de résidences primaires et secondaires, un générateur d’électricité dans chacune d’entre elles, un puits privé pour ses jaccuzis, des gros 4x4 qui ne craignent pas les nids de poule, un médecin privé et j’en passe. Ça lui a donné tous les droits, papa, le brossage de pompes, comme celui de dépecer des montagnes pour les revendre en petits cailloux et se construire au passage des châteaux en Espagne et ailleurs pendant que tu rêvais d’avoir quatre murs à toi du côté de Baawerta. Ça lui a permis de squatter les rivages pour y construire ses marinas où ses yachts sont amarrés, d’avoir sa propre compagnie de téléphone qui t’envoie des factures plus salées que du jambon de Parme, sa « blanchisserie » de dollars et autres devises transitant par des officines style al-Madina, pendant que ton banquier s’étrangle pour 10 balles de découvert sur ton compte et te refuse le moindre petit crédit pour relancer ton boulot, sa « massagerie » à lui de chair fraîche caucasienne où tu ne mettrais jamais les pieds car, pauvre naïf, tu aimes encore ta femme ! Il se paie des vacances et des « voyages diplomatiques » dix, vingt fois par an, avec toute sa cour et sa basse-cour, à tes frais, papa, alors que tu rêves depuis des années de nous emmener quelques jours, maman et moi, revoir la Provence et y humer ses effluves de lavande. Enfin, pour couronner cette réussite, ne le voilà-t-il pas éternellement promu à des postes de haute responsabilité, Dugland-le-collabo, pour veiller à « sauver le pays » du chaos et de la gabegie, avec salaires pharaoniques et indemnités à vie prélevées sur les taxes que tu paies, toi, papa, pendant que les inspecteurs du fisc embauchés par ses bons soins viennent encore chercher la virgule qui manque dans ta déclaration d’impôts ?
Patience disais-tu papa, un jour justice sera faite, ces salauds devront rendre gorge de tout ce qu’ils ont volé, de tous les coups de pied et de crosse qu’ils ont distribués aux honnêtes gens, ceux-là mêmes qui ont toujours refusé, contre vents et marées, de plier, de tourner casaque, ces résistants au quotidien, actifs ou passifs, jeunes ou âgés, célèbres ou anonymes. Oui, disais-tu, un jour viendra où « Mon général » débarquera en sauveur, comme De Gaulle jadis descendant les Champs-Élysées, à la Libération de la France. Alors, les Dugland-collabos et autres corbeaux, affolés, terrorisés, paniqués, éparpillés, seront enfin terrassés par l’ange de l’Apocalypse. Ils imploreront alors à genoux la miséricorde de leurs victimes, en vain, car ils seront à leur tour emprisonnés, jugés et condamnés, comme jadis les criminels nazis à Nuremberg ou plus récemment les Milosevic et autres Saddam. On leur fera recracher leur venin et jusqu’au dernier centime les milliards volés au « grand peuple du Liban ». La sentence sera terrible, pensais-tu, et jamais, au grand jamais après cela, un quidam quelconque n’osera envisager, ne serait-ce qu’un instant, la collaboration comme moyen d’accéder à la fortune et au pouvoir. Oh ! Je te connais bien, papa, tu ne ferais pas de mal à une fourmi, toi, et ce n’est pas par un quelconque et mesquin esprit de revanche que tu réclames leur jugement, mais c’est pour préserver l’avenir, disais-tu, pour « dératiser », « décloportiser » une bonne fois pour toutes, pour recommencer avec du propre, du neuf, du sain et éviter que dans dix ans, la même tragédie libanaise ne recommence.
Quand son avion a atterri, tu as sorti ton drapeau, ton plus grand sourire et tu es allé l’accueillir ; tu as marché des kilomètres sous une chaleur torride, malgré ton bras dans le plâtre. Ah, je t’ai rarement vu si heureux, papa, pour une fois optimiste, et ça m’a fait plaisir.
Seulement ton Zorro est revenu papa, et les Dugland-le-collabo sont toujours là. Ils sont partout, dans tous les coins et recoins, grouillant comme la vermine, encore plus riches, encore plus puissants, encore plus arrogants et toujours intouchables. Ils sont là, ils reprennent du poil de la bête, certains avec leur nouvelle veste, réélus triomphalement par les voix bêlantes du « grand peuple du Liban », d’autres ayant gardé l’ancienne de veste, pourquoi faire des frais inutiles, et ceux-là, les pires, les plus minables, les plus nauséabonds, sais-tu où ils sont papa ? Ils tiennent salon chez ton idole, oui celui-là même que tu es allé accueillir en agitant ton drapeau comme un gros benêt ! T’as vu comment ils te regardent maintenant, les collabos ? Comme ils te narguent ? Leur rictus moqueur, leurs ricanements d’hyènes affamées, leur air narquois, ah ils se marrent papa, ils se gaussent, ils se bidonnent,vautrés dans les fauteuils où tu espérais voir assis leurs juges. Nuremberg, disais-tu. Je vais t’en fiche des Nuremberg, conn..., qu’ils te disent, les collabos. Ils t’ont bien eu, papa, avec tes grands principes et ton veston usé jusqu’aux coutures parce que t’as jamais voulu le retourner ! Pauvre c…., ont-ils l’air de te dire, pion pion pion pion, comme ce pauvre Mathieu dans le film Les Choristes, t’as vraiment cru que ton « nouveau » Liban allait enfin voir le jour ? Pion pion pion pion, mais t’as pas encore pigé que ce paradis est fait pour nous, les charognards, les vautours ? On y dépèce nos proies, on les ronge jusqu’à l’os et elles en redemandent, t’as qu’à voir les élections, passées, présentes et à venir ! Pion pion pion pion, ton « nouveau » Liban et son « grand peuple », les quelques naïfs qui y ont cru un peu trop fort, les Gebran et les Samir, sont maintenant six pieds sous terre, et nous, les Dugland-collabos, passés, présents et futurs, on est là, toujours là, plus que jamais là, à tout jamais là, à danser la sarabande des sorcières sur vos dépouilles d’honnêtes gens, « pauvre con, si mignon, on y danse, on y danse, pauvre con, si mignon, on y danse tous en rond »…. Hahahahahha !…
Ils sont toujours là, les collabos, papa, toujours là, plus que jamais là, comme si de rien n’était, toujours prêts à retourner veste et culotte dans la direction du vent, à proposer leurs bons offices au plus offrant, sans aucun scrupule ni crainte d’être un jour jugés et punis, ils sont là papa, toujours là, plus que jamais là et toi papa, tu a l’air si las !
Papa, je t’aime, mais l’éducation que tu m’as donnée, les valeurs que tu m’as inculquées, c’est de la m…. en compote. Quand je serai grand, je ferai… collabo, ça c’est un beau métier au Liban, débouchés garantis à vie, hein papa ?
Tiens ! Tu t’es acheté une nouvelle valise, papa ?
Toute ressemblance avec des personnages réels est bien évidemment NON fortuite...ce texte est beau à pleurer. Enfin, voilà, allez have a nice day et Enjoy :)Mais enfin, t’avais besoin de lunettes ou quoi ? Ouvre les yeux, regarde-toi papa et regarde autour de toi, regarde ton voisin, papa, Dugland-le-collabo : compare un peu son parcours et le tien.
Toi papa, t’as bossé comme un dingue pour accumuler des tas de diplômes, t’as passé des nuits blanches à potasser des examens et à présenter des concours ici et ailleurs, et t’as toujours pas un sou, pas d’appartement à toi, pas d’électricité chez toi, pas d’eau dans ton robinet pour te brosser les dents, une bagnole cabossée, pas de place à l’hôpital si t’as la crève, et j’en passe !
Lui, papa, Dugland-le-collabo, s’est contenté de cirer des pompes, de type « Ranger » de préférence, le style Gestapo quoi ! Ses seules références professionnelles sont sa confession et sa carte d’adhésion au parti machin chose dont l’idéologie remonte à l’ère jurassique et l’adresse sise au-delà des frontières avec ex-escale à Anjar. Sa mission déclarée, à Dugland-le-collabo, est de combattre le sionime, l’impérialisme, le capitalisme et tout un tas d’autres « ismes », tout en « capitalisant » sur une autre galerie d’« ismes » comme, par exemple, fanatisme, obscurantisme, suivisme et, surtout, crétinisme, qui restent son meilleur fonds de commerce pour garder la haute main sur ses con… citoyens.
Pendant que toi, papa, encombré par tes diplômes et tes convictions, tu trébuchais et te cassais les dents, lui, papa, Dugland-le-collabo, s’est muni d’une brosse à reluire et s’en est servi dans les deux sens du poil, jusqu’à l’usure. Il en a même développé un « brush elbow », papa, une forme de tendinite du coude due à l’excès de brossage. Seulement lui, papa, il est multimillionnaire, il a un tas de résidences primaires et secondaires, un générateur d’électricité dans chacune d’entre elles, un puits privé pour ses jaccuzis, des gros 4x4 qui ne craignent pas les nids de poule, un médecin privé et j’en passe. Ça lui a donné tous les droits, papa, le brossage de pompes, comme celui de dépecer des montagnes pour les revendre en petits cailloux et se construire au passage des châteaux en Espagne et ailleurs pendant que tu rêvais d’avoir quatre murs à toi du côté de Baawerta. Ça lui a permis de squatter les rivages pour y construire ses marinas où ses yachts sont amarrés, d’avoir sa propre compagnie de téléphone qui t’envoie des factures plus salées que du jambon de Parme, sa « blanchisserie » de dollars et autres devises transitant par des officines style al-Madina, pendant que ton banquier s’étrangle pour 10 balles de découvert sur ton compte et te refuse le moindre petit crédit pour relancer ton boulot, sa « massagerie » à lui de chair fraîche caucasienne où tu ne mettrais jamais les pieds car, pauvre naïf, tu aimes encore ta femme ! Il se paie des vacances et des « voyages diplomatiques » dix, vingt fois par an, avec toute sa cour et sa basse-cour, à tes frais, papa, alors que tu rêves depuis des années de nous emmener quelques jours, maman et moi, revoir la Provence et y humer ses effluves de lavande. Enfin, pour couronner cette réussite, ne le voilà-t-il pas éternellement promu à des postes de haute responsabilité, Dugland-le-collabo, pour veiller à « sauver le pays » du chaos et de la gabegie, avec salaires pharaoniques et indemnités à vie prélevées sur les taxes que tu paies, toi, papa, pendant que les inspecteurs du fisc embauchés par ses bons soins viennent encore chercher la virgule qui manque dans ta déclaration d’impôts ?
Patience disais-tu papa, un jour justice sera faite, ces salauds devront rendre gorge de tout ce qu’ils ont volé, de tous les coups de pied et de crosse qu’ils ont distribués aux honnêtes gens, ceux-là mêmes qui ont toujours refusé, contre vents et marées, de plier, de tourner casaque, ces résistants au quotidien, actifs ou passifs, jeunes ou âgés, célèbres ou anonymes. Oui, disais-tu, un jour viendra où « Mon général » débarquera en sauveur, comme De Gaulle jadis descendant les Champs-Élysées, à la Libération de la France. Alors, les Dugland-collabos et autres corbeaux, affolés, terrorisés, paniqués, éparpillés, seront enfin terrassés par l’ange de l’Apocalypse. Ils imploreront alors à genoux la miséricorde de leurs victimes, en vain, car ils seront à leur tour emprisonnés, jugés et condamnés, comme jadis les criminels nazis à Nuremberg ou plus récemment les Milosevic et autres Saddam. On leur fera recracher leur venin et jusqu’au dernier centime les milliards volés au « grand peuple du Liban ». La sentence sera terrible, pensais-tu, et jamais, au grand jamais après cela, un quidam quelconque n’osera envisager, ne serait-ce qu’un instant, la collaboration comme moyen d’accéder à la fortune et au pouvoir. Oh ! Je te connais bien, papa, tu ne ferais pas de mal à une fourmi, toi, et ce n’est pas par un quelconque et mesquin esprit de revanche que tu réclames leur jugement, mais c’est pour préserver l’avenir, disais-tu, pour « dératiser », « décloportiser » une bonne fois pour toutes, pour recommencer avec du propre, du neuf, du sain et éviter que dans dix ans, la même tragédie libanaise ne recommence.
Quand son avion a atterri, tu as sorti ton drapeau, ton plus grand sourire et tu es allé l’accueillir ; tu as marché des kilomètres sous une chaleur torride, malgré ton bras dans le plâtre. Ah, je t’ai rarement vu si heureux, papa, pour une fois optimiste, et ça m’a fait plaisir.
Seulement ton Zorro est revenu papa, et les Dugland-le-collabo sont toujours là. Ils sont partout, dans tous les coins et recoins, grouillant comme la vermine, encore plus riches, encore plus puissants, encore plus arrogants et toujours intouchables. Ils sont là, ils reprennent du poil de la bête, certains avec leur nouvelle veste, réélus triomphalement par les voix bêlantes du « grand peuple du Liban », d’autres ayant gardé l’ancienne de veste, pourquoi faire des frais inutiles, et ceux-là, les pires, les plus minables, les plus nauséabonds, sais-tu où ils sont papa ? Ils tiennent salon chez ton idole, oui celui-là même que tu es allé accueillir en agitant ton drapeau comme un gros benêt ! T’as vu comment ils te regardent maintenant, les collabos ? Comme ils te narguent ? Leur rictus moqueur, leurs ricanements d’hyènes affamées, leur air narquois, ah ils se marrent papa, ils se gaussent, ils se bidonnent,vautrés dans les fauteuils où tu espérais voir assis leurs juges. Nuremberg, disais-tu. Je vais t’en fiche des Nuremberg, conn..., qu’ils te disent, les collabos. Ils t’ont bien eu, papa, avec tes grands principes et ton veston usé jusqu’aux coutures parce que t’as jamais voulu le retourner ! Pauvre c…., ont-ils l’air de te dire, pion pion pion pion, comme ce pauvre Mathieu dans le film Les Choristes, t’as vraiment cru que ton « nouveau » Liban allait enfin voir le jour ? Pion pion pion pion, mais t’as pas encore pigé que ce paradis est fait pour nous, les charognards, les vautours ? On y dépèce nos proies, on les ronge jusqu’à l’os et elles en redemandent, t’as qu’à voir les élections, passées, présentes et à venir ! Pion pion pion pion, ton « nouveau » Liban et son « grand peuple », les quelques naïfs qui y ont cru un peu trop fort, les Gebran et les Samir, sont maintenant six pieds sous terre, et nous, les Dugland-collabos, passés, présents et futurs, on est là, toujours là, plus que jamais là, à tout jamais là, à danser la sarabande des sorcières sur vos dépouilles d’honnêtes gens, « pauvre con, si mignon, on y danse, on y danse, pauvre con, si mignon, on y danse tous en rond »…. Hahahahahha !…
Ils sont toujours là, les collabos, papa, toujours là, plus que jamais là, comme si de rien n’était, toujours prêts à retourner veste et culotte dans la direction du vent, à proposer leurs bons offices au plus offrant, sans aucun scrupule ni crainte d’être un jour jugés et punis, ils sont là papa, toujours là, plus que jamais là et toi papa, tu a l’air si las !
Papa, je t’aime, mais l’éducation que tu m’as donnée, les valeurs que tu m’as inculquées, c’est de la m…. en compote. Quand je serai grand, je ferai… collabo, ça c’est un beau métier au Liban, débouchés garantis à vie, hein papa ?
Tiens ! Tu t’es acheté une nouvelle valise, papa ?
Marc CHARTOUNI
Aïn Saadé
Aïn Saadé
29 commentaires:
@youyou : eh oui, youyou, le général est rentré au pays... mais est-il possible de bouleverser certaines mentalités profondément établies ? Pas sûr... ça, c'est d'ailleurs un problème universel. Quand il s'agit de faire des choses intelligentes qui sortent de la routine, c'est la levée de bouclier. Cela a toujours été ainsi. Moi qui baigne dans l'histoire romaine, je pourrais te citer des exemples fort anciens où l'homme providentiel se trouve, en dépit de sa force, de son courage, de sa volonté, totalement dépassé par l'inertie de ses congénères... Que faire alors ? Soit changer des petites choses discrètement et accumuler patiemment ces petites choses... soit attendre une situation tellement désastreuse que le peuple ne peut rien faire d'autre que s'en remettre temporairement dans les mains d'un seul homme qui aura alors les mains libres pour d'importantes réformes. Ce sont en gros dans l'histoire les deux seules façons d'agir... Patience ou brutalité... Calme ou tragédie...
"Tout dans la vie est une affaire de choix, ça commence par la tétine ou le téton et ça se termine par le chêne ou le sapin..." (ça te rappelle quelque chose youyou ???!!!)
@roumi
oui mais ça fait des siècles qu'on est dans la m.... 7achekom !
Anis
@Roumi:
"Mais que choisir?
Fromage ou dessert? La bourse ou la vie? La cigale ou la fourmi? Le sabre ou le goupillon? Jacob ou Combaluzier? Labourage de crâne ou pâturage de dents? La gauche ou Mitterand? Un baril de merde, ou deux barils d'une lessive ordinaire? Eh bien, je ne sais pas.
Je suis dubitatif. " ;)
salut youyou,
question pecuniére est ce que les salaires de collabos sont les memes ou ça dépend de la qualification, sorry confession?
@Roumi les romains ont crée ce système de clientlisme!!!!
A+
@Youyou : le doute m'habite...
de cheval (dslé)
"mourir pour des idées d'accord mais de mort lente ,mais de mort lente..."
@Imperatorking : le clientélisme est vieux comme le monde et universel ; ça existait avant les Romains et ça existe après eux, y compris dans des régions et des cultures qui n'ont pas été influencées par les Romains.
Les Romains avaient quasiment institutionnalisé ce système... au moins ça se faisait de manière visible et pas hypocritement comme aujourd'hui.
A plouch
Ce n'est malheureusement pas le problème de la seule Liban ça devient monnaie courante dans les pays arabes. Moi je crois que cette mentalité est la majorité car on manque de dmocratie car avec la démocratie tout peut etre dévoilé relativement bien sur et tout peut etre dénonce ce qui fait changer les choses alors qu'avec ces systèmes pourris c'est toujours la voie D avec ces bassesses qui prévaut
yu know it is funny yu posted this article I was just commenting on it with a friend a few days ago , i think the general impression yu get from it is of a great frustration and of unfairness , I got from it a feeling of nagging ,lebansese people judge how well and how rich their life was by what they own , what they can afford never by what they have given ( this is why no one wants to do " les jobs subalternes ") , every one wants to look smart ( so everyone wants to go into the same specialty and leaves the rest unfilled) ,every one wants to go out daily and take vacations and choose the easy way out ( so no one moves his butt to go clean the beach shore if he thinks it is dirty , no we just criticize) , from what I see life is the same everywhere , in The US insurances are crazy expensive , people work from 6 to 11 pm , don't take vacations , they struggle for the american dream which is a house , a wife /husband a dog and a la rigueur a kid , was our life so bad? and believe me collaborating here is done on a bigger and dirtier scale even , ( very frequently tinged with innocent blood as the latest series of bushy wars attest) , I see veterand every day amputated , with PTSD and I can't feel in them the frustration towards their country as much as i would have felt it in a lebanese woman who is torn up because she can't afford the latest fashion .Our frustartions most of the time come from our selfishness and the fact that we have lost our love and appreciation for enjoying the simple true things in life.
I truly believe that we have done very little to this country of ours and it is funny to know that our own Gibran said the famous Kennedy quote: " ask not what your country can do for you but what yu can do for yur country".
did i degress as usual?
Cette lettre résume mon état d'esprit quand à l'avenir du Liban et aux espoirs que le retrait syrien, le retour du général, l'amorce d'un dialogue national à fait naitre en moi. Je me suis dit, pourquoi pas y croire, on se tape sur la geule depuis 30 ans, peut-être qu'on a enfin compris que ça sert à rien. Peut-être qu'on va voir émerger de nouvelles têtes, peut-être que ces têtes qui se sont compromises avec les occupants du QG de Anjar vont essayé de se faire oublier...peut-être, peut-être et encore peut-être...mais rien de tout ça au final. Comme le dit l'article "certains avec leur nouvelle veste, réélus " ou encore "d’autres ayant gardé l’ancienne de veste, pourquoi faire des frais inutiles", on prend les même et on recommence, on utilise des arguments falacieux à type de lutte contre le sionisme, l’impérialisme, le capitalisme pour permettre à une structure terroriste de conserver des armes en toute légalité et de FAIT de désequilibrer le dialogue national...les tensions entre les différentes factions politiques atteignent des sommets (cf les manif du Hezb last week), qq un a qualifié la situation récemment "de guerre civile politique = 7arb a7liya syasya" voila on nous sommes...et entre une guerre civile politique et une guerre civile armée il n'y a qu'un pas terriblement facile à franchir. On était à deux pas jeudi dernier avec le rassemblement des militants du Hezb devant une église de Achrafieh ou encore en Fevrier avec cette histoire de consulat danois, les gens sont remontés aux greniers et on resortit les AK47 et autres armes que tout le monde a à la maison. Mais soyons un peu optimiste...non je déconne :)
@chantal: no hayete, you were perfect, as usual ;)
Youri , c'est utopique de croire que le changement va survenir au niveau des politiciens , it is like trimming the branches of a tree when the roots are rotten , il faut deraciner la haine du coeur du peuple , ce ressentiment et cette peur que les gens de differentes religions et regions ont les uns pour les autres , il faut que les ecoliers se connaissent ,batissent des amities entre eux , avoir des enfants de jounieh passer une journer dans des ecoles chiites , les adolescents doivent aller en retraite ensemble , parler de leurs prejuges , de leurs reves , leurs amours et leur haines.
Ya the general was dissapointing , yu know why ? we allowed him to dissapoint us ,who needs him to make a change? well i will continue later have to work
je suis d'accord chanty, "il faut que les ecoliers se connaissent ,batissent des amities entre eux , avoir des enfants de jounieh passer une journer dans des ecoles chiites , les adolescents doivent aller en retraite ensemble , parler de leurs prejuges , de leurs reves , leurs amours et leur haines." ça passe par un truc qui s'apelle tout simplement l'éducation, j'ai eu une longue discussion/engeulade avec les représentants parisiens du 14mars et qq CPListe à ce sujet, ça prend du temps. Mais par moment, c'est plus fort que moi, je suis moins cynique que j'en ai l'air, j'en deviens presque réveur et utopique...mais ça ne dure jamais longtemps.
Le changement ne viens des politiques? je suis d'accord mais il peut être inicié par eux, la première étape serait la laicisation du pays, à partir de là tu éduques et tu lutte contre les préjugés...ça prend du temps mais la première étape reste politique je crois...anyway, yalla I have to go back to work.
euh en democratie (souvraineté du peuple ) le changement devrait venir du peule et de ces représentants ...les "politiques"...que chacun peut devenir .
Meme si le systeme est biasé et imparfait ,il a le mérite d'exister,après tout depend du pays où la democratie n'as pas la meme definition malheureusement .
pour paraphraser kenedy ne vous demandez ce que la democratie peut faire pour vous mais ce que VOUS pouvez faire pour la democratie !!
@chantal surtout
allez c'es la fete de la ficelle ,je re commente ,
en effet pour revenir à ce que tu dis chantal ,je pense qu'il y a un abandon des elites dans une majorité de cas ,un individualisme à outrance qui me fait bondir et parfois rougir de honte .
Plutot que de servir la cause de chacun ,chacun préfère servir la sienne .
Par ex :Le fils du ministre du bidulistan ira faire ces études au state au frais de ces compatriotes puis deviendra riche ,ce trouvera une femme adéquate ,aura des enfants blonds ,des amis riches ,tous ca pour masquer l'abandon de son état ...se cacher dans son bonheur +/- artificiel pour ne pas voir le fumier sur lequel on s'est hisser .
Ou est la responsabilité morale des elites?
yu know what the adequate wife will definitely not be in the states and what is wrong with being blondy?? ( just kidding)..Thanks for yur rightful comment
PS: youri cheri I promise I will shut up , I am sorry for this " meandre" I created .
Non non non dont shut up, never ;)
lol u know what ?.....i'm blond ;p
if yu are blond stay away from me , i live in the US and I am kind of blond so the kids have a high chance of being blondie which is something that is causing yu some aversion ...
PS: are yu a female by any chance?...
No no he's male and he's a friend of mine, some call of us the twins when we work together ;)
So Baby can I trade yu for him occasionally?
I will shut up I swear( I am spoiling the seriousness of yur blog )
year why not :) ,
but please never never shut up :language is a a too wonderful gift to be unused ,especialy when the spirit is good as yours;)
and for the "blond idea " its just that ,it is on of the new occidental "standard" where everybody needs to be blond ,rich ,and happy ...not a lot place for the beauty of the human kind :difference !
but i'm sure u got a better opinion about all this stuff than me (who dont live in the world country )
you'll have to exuse my english ,i will appologize under my exams and my english teacher :p
have nice day and ...enjoy
barbapoil....je suis impressioné!!
@ barbapoil : je ne suis pas sure d'avoir tout compris mais ca sonnait cute en tout cas ..
@ Youri: what impressed yu exactly? him accepting the proposition or writing in english??
well I am post call and Hitting my bed , see yu au reveil , study well yu two .
LOl it's him speakign englsih, that was very very impressive :)
thx ,see u
and good night
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