27 janvier 2007

Beyrouth enterre ses morts, l'armée lève le couvre-feu.

Le Hezbollah libanais et ses alliés ont enterré vendredi trois de leurs activistes tués lors d'affrontements entre sunnites et chiites la veille à Beyrouth et ont appelé à l'unité du Liban pour éviter que ce dernier ne sombre dans la guerre civile.

L'armée libanaise a levé le couvre-feu nocturne décrété jeudi soir, mais les établissements scolaires et universitaires sont restés fermés. La veille, quatre personnes avaient été tuées par balles et 200 autres blessées dans ces affrontements survenus sur le campus de l'Université arabe de Beyrouth.

Le Courant du futur, formation politique sunnite, a fait savoir que la quatrième victime des affrontements était l'un de ses membres.

Les chiites du Hezbollah ont lancé le 1er décembre une campagne de manifestations avec leurs alliés maronites du général Michel Aoun pour faire plier le gouvernement pro-occidental de Fouad Siniora.

"Nous exhortons tous les dignitaires religieux, chrétiens et musulmans, et toutes les personnes de bonne volonté de ce pays à assumer leurs responsabilités avant qu'il ne soit trop tard", a lancé un haut responsable du Parti de Dieu, le cheikh Mohamed Yazbik, lors des obsèques d'une victime.

"Ce sang si pur et si précieux a été versé pour le bien de l'unité et son empreinte restera."

"S'ILS NOUS ATTAQUENT, NOUS RÉAGIRONS"

Des centaines de personnes ont participé dans l'est du Liban aux funérailles d'un étudiant membre du Hezbollah abattu pendant les affrontements à l'Université arabe de Beyrouth.

Lors de funérailles organisées pour un autre activiste à Ouzai, quartier défavorisé de la capitale libanaise, des participants ont tiré en l'air à l'arme automatique. Des femmes, sur les balcons, ont lancé du riz sur la procession.

"Mort à Siniora, mort à Djoumblatt", ont scandé les participants, faisant référence au Premier ministre et à l'un de ses principaux alliés, le leader druze Walid Djoumblatt.

"Les gars veulent qu'on riposte, mais le parti ne le souhaite pas et nous suivons les instructions du parti", a déclaré Ibrahim Nasrah, 21 ans. "S'ils nous attaquent, alors bien sûr nous réagirons."

La circulation a repris - faiblement - dans les rues des quartiers majoritairement sunnites de Beyrouth après la levée du couvre-feu, à 06h00 locales (04h00 GMT), mais on redoute une reprise des violences qui font craindre à certains un retour à la guerre civile de 1975-90.

L'armée demeurait très présente dans les quartiers les plus sensibles, mais de sources militaires on estimait qu'il ne serait pas nécessaire de décréter un nouveau couvre-feu vendredi soir, les autorités maîtrisant à présent la situation.

"Ça sent très mauvais. La situation va se transformer en un nouvel Irak ici", estimait toutefois un marchand de quatre-saisons dans un quartier mixte de la capitale.

LA SYRIE POINTÉE DU DOIGT

"Que Dieu maudisse ceux, quels qu'ils soient, qui ont réveillé (la violence interconfessionnelle) !", titre à la "une" le quotidien As-Safir.

L'ambassadeur des Etats-Unis à Beyrouth, dont le pays soutient Fouad Siniora contre le Hezbollah et ses alliés chiites et chrétiens, a estimé que la situation était devenue "très dangereuse".

Jeffrey Feltman a accusé le grand voisin syrien de s'ingérer à nouveau dans les affaires intérieures du Liban. "L'Histoire nous a enseigné que des puissances étrangères comme la Syrie se sont comportées ainsi par le passé. Et sans pouvoir fournir de preuves irréfutables, on peut toutefois sérieusement avancer une nouvelle intervention de Damas", a dit le diplomate américain sur la chaîne de télévision Al Hourra, financée par Washington.

Le chef spirituel du Parti de Dieu, le "sayyed" Hassan Nasrallah, a pour sa part lancé une "fatwa" (édit religieux) appelant ses partisans à évacuer les rues.

Quant au chef de file des sunnites, Saad al Hariri, fils de l'ex-Premier ministre libanais Rafic Hariri assassiné en 2005, il a demandé à son camp de faire preuve de retenue.

"J'appelle chacun à revenir à la voie de la raison", a-t-il dit à Paris où il a assisté jeudi à la conférence internationale de bailleurs de fonds du pays du Cèdre, dont les infrastructures ont été en grande partie détruites par la guerre de l'été 2006 entre le Hezbollah et l'armée israélienne.
Source: Reuters

24 janvier 2007

L'ISLAM et l'Hôpital publique: fin?

iPanda: Guilty!
Vous vous souvenez peut-être de deux posts que j'ai fais sur l'ISLAM et l'Hôpital publique (si ce n'est pas le cas ne pas hésiter à lire et ). Donc voici aujourd'hui la suite dans la presse.

P ARIS (Reuters) - Un Français de 23 ans, Fouad ben Moussa, a été condamné à Paris à six mois de prison ferme pour des violences sur un médecin à qui il reprochait d'avoir ausculté sa femme qui venait d'accoucher. L'incident s'était produit en novembre dernier à l'hôpital Robert Debré, à Paris. Le tribunal correctionnel, qui a suivi les réquisitions du parquet, a en outre condamné le prévenu à verser 2.500 euros de dommages et intérêts et frais de procédure au médecin, le professeur Jean-François Oury, à l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) et à l'Ordre des médecins, parties civiles. Ces deux institutions assurent que ce type de violence provoquée par des patients invoquant des principes religieux se multiplie dans les hôpitaux publics. L'avocat de l'Ordre des médecins a assuré à l'audience que des praticiens refusaient même désormais d'assurer des gardes pour ce motif. "Nous ne pouvons pas accepter que les personnels soient agressés pendant leur service. Ces comportements mettent en danger les autres patients", a dit un représentant de l'Assistance publique, au procès. Le 9 novembre 2006, Fouad ben Moussa, chauffeur routier, a bravé une interdiction et fait irruption en salle de naissance pour exiger des informations sur l'état de son épouse qui venait d'accoucher. Le professeur Oury l'a rassuré, accompagné dans la chambre de sa femme et a commencé l'examen de cette dernière, mais Fouad ben Moussa l'en a empêché en lui prenant les mains puis l'a expulsé de la chambre en lui expliquant que la religion musulmane proscrivait de tels contacts. Le médecin s'est emporté et a expliqué que les règles de la laïcité prévalaient à l'hôpital mais Fouad ben Moussa est resté aux environs de la salle de travail plusieurs heures pour invectiver le médecin et le personnel, puis a giflé le professeur jusqu'à ce que des vigiles puis la police interviennent pour l'emmener au commissariat. A l'audience, le prévenu a exprimé ses regrets, affirmant que son comportement avait été provoqué par un état de stress et un manque d'information. Il a expliqué que son médecin traitant lui avait assuré que son épouse serait prise en charge exclusivement par des femmes. "On est en République, dans un lieu public et laïc. L'hôpital public, c'est le lieu où tout le monde vient au monde avec les mêmes chances, le premier lieu de la mixité sociale. Ce n'est pas vraiment pas là qu'il faut invoquer la religion pour obtenir un traitement différent, ce comportement est inadmissible", a dit la représentante du parquet.

Enfin, voilà, allez have a nice day et Enjoy :) ... Et surtout merci ROUMI :)

23 janvier 2007

Liban: violences lors des manifestations d'opposition!

AP 23.01.2007 14:25

Des manifestants ont paralysé le Liban mardi, en brûlant notamment des pneus et des voitures à Beyrouth et dans les environs pour soutenir le mot d'ordre de grève générale lancé par l'opposition dans l'espoir de renverser le gouvernement de Fouad Siniora. Il y aurait plusieurs dizaines de blessés.
Dans certaines régions, partisans du gouvernement et de l'opposition se sont affrontés à coups de pierres et de poing; quelques coups de feu ont même été tirés. Plusieurs dizaines de blessés ont été signalés à Beyrouth, et la police faisait état de 25 blessés par balles, dont deux gardes du corps d'un homme politique proche du gouvernement, lors de heurts dans des villes du centre et du nord du pays.
Le principal dirigeant de l'opposition chrétienne, Michel Aoun, a affirmé sur la chaîne de télévision Al-Arabiya que sept membres de l'opposition étaient blessés. Au moins trois manifestants ont été blessés par balles dans la ville portuaire de Byblos, d'après le député d'opposition Abbas Ashem à Al-Arabiya. A Batroun, dans le nord, l'opposition a également annoncé que deux de ses partisans avaient été atteints par des balles.
L'opposition, qui manifeste régulièrement depuis deux mois contre le gouvernement, opérait par petits groupes pour tenir les barrages et bloquer des routes. A Beyrouth, de nombreux banlieusards étaient coincés chez eux et, dans certains quartiers, les commerces sont restés portes closes.
Les manifestants ont mis le feu à des pneus sur les routes principales au nord et au sud de Beyrouth ainsi que sur le périphérique de la capitale libanaise, dont le ciel était plombé par des nuages de fumée noire. Des soldats et les pompiers ont été appelés pour lever ces barrages routiers.
Dans tout le pays, des milliers de policiers et de soldats ont été déployés afin de séparer les deux camps en cas d'affrontements et de rouvrir les routes. Dans certains cas, la levée des barrages faisait l'objet d'une négociation, dans d'autres, les forces de sécurité ont chargé.
La route conduisant à l'aéroport international du sud de Beyrouth était bloquée, tout comme l'autoroute qui relie la capitale aux régions montagneuses, ainsi que celle qui mène à Damas, en Syrie, selon la télévision du Hezbollah. En revanche, l'aéroport continuait de fonctionner normalement malgré l'absence d'une partie des employés, d'après les autorités. Sept vols ont été annulés.
Pour les autorités, ces perturbations relèvent d'une tentative de coup d'Etat. "Cela fait partie du putsch. Cela va échouer comme dans le passé, et le gouvernement légitime du Liban va rester ferme", a lancé le ministre des Télécommunications Marouan Hamadeh sur Al-Arabiya.
De nombreux Libanais ne sont pas allés travailler, soit pour manifester leur soutien à la grève, soit par crainte des violences. Les responsables de certaines écoles ont envoyé des SMS aux parents pour faire savoir que les établissements resteraient fermés.
L'opposition libanaise dirigée par le Hezbollah chiite pro-syrien et pro-iranien avait appelé à la grève générale pour intensifier sa campagne destinée à faire chuter le gouvernement Siniora. Le parti islamiste exige la formation d'un nouvel exécutif de coalition où il posséderait davantage de poids. Proche de l'opposition, la fédération des syndicats libanais, forte de 350.000 adhérents, a elle aussi appelé à la grève générale, contre les projets de hausses fiscales.
Le bras de fer et les violences seront présents aux esprits mercredi et jeudi à Paris, où le Premier ministre Fouad Siniora doit déjeuner avec le président français Jacques Chirac et présenter à la presse les enjeux de la Conférence internationale de Paris sur le soutien au Liban prévue pour jeudi. AP

!Flash! Grève générale au Liban: TENSION MAXIMALE

05:06 23.01.2007, dernière mise à jour 06:18

Deux partisans de l'opposition libanaise ont été blessés par balles alors qu'ils tentaient de bloquer une route au nord de Beyrouth. Cet incident est survenu au début d'une journée de grève générale décrétée par l'opposition. Les deux blessés ont indiqué être des partisans du leader chrétien Michel Aoun. Selon des témoins, ils tentaient de bloquer la route entre Jbeil et la petite ville côtière de Halate, plus au nord, lorsqu'ils ont été visés par ces tirs.

Ailleurs, notamment à Beyrouth, plusieurs grands axes routiers ont été bloqués par des partisans de l'opposition libanaise, au milieu de mesures de sécurité renforcées. Les manifestants ont notamment brûlé des pneus et déversé du sable et des cailloux au milieu de la chaussée, sur les grands axes de la capitale et dans d'autres régions.

L'armée, qui a déployé des blindés aux carrefours importants et des centaines de soldats, est intervenue dans certains cas, éteignant les feux et rouvrant la route à la circulation.

L'opposition a appelé à cette grève pour protester contre le gouvernement de Fouad Siniora, qui doit participer jeudi à Paris à une conférence d'aide économique pour le Liban. Le premier ministre, comme les autres leaders de la majorité parlementaire antisyrienne, a de son côté exhorté les Libanais à aller travailler normalement et à "ne pas céder aux menaces et aux pressions de l'opposition". Il a accusé l'opposition, emmenée par le puissant parti chiite Hezbollah, de chercher à "saboter" la conférence de Paris.

Cette conférence est destinée à apporter un ballon d'oxygène à l'économie libanaise, au moment où le pays est accablé par une dette publique de 41 milliards de dollars aggravée par l'offensive israélienne de l'été. Pour convaincre les donateurs, M. Siniora doit présenter à Paris un plan de réformes prévoyant notamment une hausse de la TVA et des privatisations.

L'opposition, favorable sur le principe à la conférence, est opposée aux réformes accusées d'accabler les classes populaires.
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Des manifestants ont commencé mardi matin à bloquer des routes en brûlant des pneus autour de Beyrouth et dans d'autres régions du Liban dans le cadre de l'appel à la grève générale lancé par l'opposition au gouvernement du Premier ministre Fouad Siniora.

Les manifestants ont mis le feu à des pneus sur les routes principales au nord et au sud de Beyrouth ainsi que sur le périphérique de la capitale libanaise, où des nuages de fumée noire pouvaient être vus dans le ciel.

Des soldats et les pompiers ont été appelés pour lever ces barrages routiers.

Toutefois, dans d'autres cas, alors des centaines de partisans de l'opposition ont investi les rues, les forces de sécurité restaient immobiles et observaient la foule.

La route conduisant à l'aéroport international de Beyrouth a été bloquée tout comme l'autoroute qui relie la capitale libanaise aux régions montagneuses ainsi que celle qui conduit à la capitale syrienne de Damas, rapporte la télévision du Hezbollah.

L'opposition libanaise dirigée par le Hezbollah chiite a appelé à la grève générale à compter de mardi prochain pour intensifier sa campagne destinée à faire chuter le gouvernement de Fouad Siniora.

Proche de l'opposition, la fédération des syndicats libanais, forte de 350.000 adhérents, a elle aussi appelé à la grève générale, contre les projets de hausses fiscales du gouvernement Siniora.
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Tension maximale donc ce jour depuis le début des manifestations, journée à surveiller de près à la vue du potentiel ENORME de versement dans la violence à la moindre bourde de la part des FSI, de l'armée ou encore des manifestants du CPL, mais aussi des gens bloqués par centaines de milliers qui sont (vue les images que je regarde) déjà TRES excédés.

Wait and see....

21 janvier 2007

La France by les Français...certains!

iPanda: Lettre à France

Enfin, voilà, allez have a good day et Enjoy :)

16 janvier 2007

L'Europe et la France...un couple en plein divorce?


iPanda: J'habite en France


Enfin, voilà, allez have a good day et Enjoy :)

15 janvier 2007

«Le fanatisme est issu de l'extrême pauvreté» and much more...

Mes amis, entre deux cartons pour cause de déménagement en cours, j'ai eu l'envie de partager un article que je viens de lire dans l'Express. Il s'agit d'un entretient de Muhammad Yunus avec "L'Express". C'est vraiment à lire de toute urgence!


Exemple: "Vous vivez au cœur d'une société musulmane. Pensez-vous que l'islam soit un facteur de ralentissement économique?

Le Bangladesh est un cas intéressant: il a changé rapidement alors même que c'est un pays profondément musulman. Si l'islam était un facteur négatif, la Malaisie n'aurait probablement pas évolué non plus, or elle offre aujourd'hui l'exemple d'une société musulmane assez démocratique et économiquement en plein essor. Peut-être faut-il davantage s'interroger sur le monde arabe que sur l'islam. Enfin, je vous rappelle que tous les pays chrétiens ne sont pas nécessairement des nations florissantes. Regardez l'Amérique latine, par exemple, terre profondément catholique…"

Sinon, l'iPanda est de saison dirons nous.

iPanda: Ça Déménage

Enfin, voilà, allez have a good day et let Roumi Enjoy :)

09 janvier 2007

Et Dieu créa:

iPanda: Dreamweaver

STEVE JOBS (papa de Apple). Bon laissez moi vous expliquer, je suis un geek fini, un GRAND fan de nouvelle techno mais aussi un amoureux de mac et de l'univers Apple.

Aujourd'hui avait lieu la grande messe annuelle d'Apple. L'annonce majeure y était le téléphone Apple, il est là et il s’appelle bien iPhone ! (clic here!) Certains diront :"on en rêvait, Apple l’a fait". Pour Steve Jobs, iPhone, c’est un iPod à l’écran panoramique, un téléphone portable et un terminal Internet. À écouter l’homme de Cupertino, iPhone, tout de noir et d’argent vêtu, offre une interface révolutionnaire. Ainsi, ne cherchez pas un quelconque clavier aux quarante touches, il n’y en a pas. Le stylet pourrait être de mise pour le commander si Steve Jobs ne préconisait pas l’utilisation du doigt sur l’écran panoramique de 3,5 pouces capable d’afficher une résolution de 160 ppi.

L’iPhone offre un bouton en façade, un capteur 2 mégapixels au dos, une prise jack 3.5 au dessus, un compartiment Sim, un bouton d’activation, un disque dur de 8 Go. Il dispose en outre de trois capteurs: l’un pour détecter une présence, l’autre pour ajuster l’affichage de l’écran en fonction de l’éclairage ambiant, comme les MacBook Pro, et un dernier pour l’orientation, en mode portrait ou paysage. Le Wi-Fi et Bluetooth sont de la partie. L’autonomie annoncée est de 5 heures en utilisation normale, et monte à 16 heures si on ne l’utilise que pour écouter de la musique.

Côté téléphonie, iPhone est quadribande. GSM et EDGE sont à l’honneur. Pas de 3G, donc, au moins pour le moment. Et c’est Mac OS X qui est derrière tout cela. Mac OS X et son Core animation, son contrôle de l’énergie, son multi-tâche, etc. Ça va sans le dire, mais ça va mieux en le disant, la synchronisation des données avec le Mac est possible. Favoris Internet, calendriers, musique, films, photos, etc., on choisit ce qu’on veut basculer de l’un à l’autre dans iTunes. Chat, photo, widgets, courrier électronique avec un logiciel qui ressemble beaucoup à Mail, Google Maps, et ses images satellite, pour trouver facilement un endroit précis, Safari dans une version adaptée (format paysage ou portrait automatique, zoom facile sur une portion de la page), c’est décidément bien plus qu’un téléphone Apple. C’est un Mac de poche ! En tout cas, comme l’affirme Steve Jobs, iPhone, c’est "Internet dans votre poche".

Évidemment, tout cela a un prix, deux même : 499 $ pour un iPhone 4Go, 599 $ pour le modèle à 8 Go. Steve Jobs a évidemment argumenté sur ce prix. iPhone, c’est un iPod, un téléphone et un PDA. Il n’empêche, le prix risque d’en dissuader plus d’un. D’autant que les prix annoncés impliquent un abonnement de deux ans auprès de l’opérateur. De toute façon, l’appareil n’est pas disponible tout de suite. Il ne le sera qu’en juin aux États-Unis, dans le courant de l’année en Europe, et l’an prochain en Asie.
Merci MacGénération.com !
Voila, il fallait que je partage :) Enfin, voilà, allez have a good day et let me Enjoy :)

07 janvier 2007

Tunis traque les salafistes

iPanda: Get Misunderstood
Comment expliquer que deux fusillades importantes aient lieu en dix jours aux abords de la capitale d'un pays qui se targue d'être le plus tranquille de la région ? Les bilans diffusés après les tirs qui ont duré jusqu'à 22 heures mercredi à Solimane, une petite ville près de Nabeul à une quarantaine de kilomètres au sud de Tunis, montrent que Zine Ben Ali a des difficultés à gérer une affaire présentée comme un affrontement avec de «dangereux criminels».

Selon le ministère de l'Intérieur, douze personnes ont été tuées et quinze autres arrêtées par les forces de sécurité lancées à la poursuite de ces «criminels», dont la nature, délinquante ou politique, n'est jamais précisée. Tunis revoit ainsi à la baisse une première information qui faisait état de vingt-cinq morts à Solimane, chiffre que plusieurs sources confirment cependant.
«Douze éléments». Ces hésitations de Tunis sont loin d'être anecdotiques. Il est en effet difficile de croire qu'un échange de tirs avec des droits communs puisse provoquer plus de vingt morts, même dans un pays où la petite et moyenne délinquance s'est installée et où les luttes de clans en vue de la succession du président sont parfois âpres. En diminuant ainsi son bilan, Tunis semble en fait vouloir accréditer la thèse d'une affaire de drogue ou de trafic d'armes et écarter toute piste islamiste.

Une chose est sûre : tout a commencé avec une première fusillade faisant deux morts le 23 décembre à Hammam-Lif, à 25 kilomètres au sud de Tunis. Et tout se serait achevé, dans le sang, mercredi près de la zone boisée de Solimane. «La traque du groupe criminel a pris fin mercredi après-midi et a permis aux forces de l'ordre d'abattre douze éléments du groupe et d'arrêter les quinze restants», affirmait hier le ministère de l'intérieur.

Le déploiement exceptionnel de forces de sécurité montre cependant que l'affaire est sérieuse : police, garde nationale et armée ont été dépêchées sur l'autoroute reliant Tunis au sud du pays et les hauteurs alentours. Hier, une région montagneuse proche de Grombalia (à trente kilomètres de la capitale) restait d'ailleurs encerclée.

Tout indique en fait que ces fusillades impliquent un groupe islamiste salafiste. Et ce même si tous les quotidiens ont reproduit la dépêche officielle sans commentaire, à l'exception d'un quotidien arabophone Assarih qui laisse entendre qu'il pourrait s'agir de terrorisme.
Armé de RPG. Lourdement armé ­ y compris de RPG ­, ce groupe aurait été découvert par les forces de l'ordre le 23 décembre. C'est en achetant de très nombreux pains ­ plus d'une quarantaine par jour ! ­ qu'il aurait éveillé les soupçons d'un boulanger. On connaît la suite : une première fusillade, ce même jour, près de Hammam-Lif. Selon nos informations, le chef de la bande, un certain Lassaad Sassi, y aurait été tué. Ancien gendarme, ce Tunisien originaire de Bir el-Bey, près de Hammam-Lif, serait passé auparavant par l'Afghanistan et l'Algérie.

Plusieurs centaines de jihadistes tunisiens auraient d'ailleurs traversé les frontières de ce pays depuis l'invasion américaine en Irak. Et, le 30 décembre, Alger annonçait avoir arrêté deux Tunisiens «appartenant à un réseau terroriste international».

Quoi qu'il en soit, le groupe pourchassé par les forces de l'ordre depuis dix jours, serait formé de Tunisiens, mais aussi d'Algériens et de Mauritaniens. Apparemment venus d'Algérie, ces salafistes auraient installé un camp dans la région de Djebel Ressass, toujours aux environs de Hammam-Lif.

C'est sa poursuite par les forces de sécurité qui serait à l'origine du second affrontement mercredi à Solimane. L'adjoint de Lassaad Sassi, un dénommé Bacha, y aurait notamment été tué.

Jusqu'à présent, le régime de Zine Ben Ali observe la plus grande discrétion sur cette affaire. Une situation qui rappelle l'attentat contre la synagogue de Djerba, qui fit 21 morts dont 14 touristes allemands en 2002. Dans un premier temps, Tunis avait tenté d'accréditer la thèse d'un accident et, seule la pression du ministre allemand de l'Intérieur, l'avait contraint à admettre qu'il s'agissait d'un attentat terroriste.

«Verrouillage». Aujourd'hui, nombre d'opposants tunisiens assurent ne pas être vraiment «surpris» par une évolution qu'ils attribuent au «verrouillage de toutes les libertés» par Zine Ben Ali. Le chômage des jeunes, la «revendication identitaire arabo-musulmane qui s'exprime chaque jour davantage au sein de la population et la campagne actuelle contre le hidjab [voile] » feraient le reste. En attendant, des barrages de police sont dressés aux entrées des grandes villes où les voitures et leurs passagers sont étroitement contrôlés.
Par GARÇON José
Enfin, voilà, allez have a good day et Enjoy :)

PS: Petit blind test: de qui est le iPanda? Le nom de l'album est éponyme du blog. Album essentiel!

04 janvier 2007

La Tunisie tranquille de Ben Ali? Pas si tranquille que ça.

iPanda: Politicalamity
Que se passe-t-il depuis une dizaine de jours en Tunisie ? Dans ce pays étroitement quadrillé par la police et qui se flatte d'être le plus «tranquille» de la région, les fusillades ne sont pas monnaie courante, c'est le moins qu'on puisse dire. Un échange de tirs très intense a pourtant eu lieu hier entre 4 et 7 heures du matin à Slimane, une petite ville de 15 000 à 20 000 habitants située dans une zone agricole prospère à une trentaine de kilomètres de Tunis. Dans un premier temps, une source proche du ministère tunisien de l'Intérieur, citée par l'agence Reuters, affirmait que les forces de l'ordre avaient abattu à cette occasion 25 «criminels dangereux». Un chiffre démenti peu après par une «source gouvernementale» qui s'est toutefois gardée de préciser le nombre de victimes de la fusillade de Slimane. Peu avant, la très officielle agence Tap avait rapporté que les forces de sécurité avaient retrouvé et liquidé les derniers membres d'une «bande criminelle» qui avait affronté la police le 23 décembre à Tunis. Deux «criminels» ­ dont la nature, politique ou délinquante, n'a jamais été précisée ­ avaient été tués et deux policiers blessés dans ce premier incident. D'autres coups de feu ont par ailleurs été entendus le matin du 31 décembre à Bab Sadoun, près du tribunal de Tunis.

On n'en savait guère plus hier soir sur la fusillade de Slimane. Mais des sources proches du pouvoir admettent en privé, que le premier affrontement, impliquait bien des islamistes tunisiens, ainsi que des Algériens et des Mauritaniens, apparemment venus d'Algérie (plusieurs centaines de jihadistes tunisiens sont passés dans ce pays depuis l'invasion américaine en Irak). Lourdement armé, ce groupe salafiste aurait été découvert et pourchassé par les forces de l'ordre tunisiennes le 23 décembre. Au cours des derniers jours, l'encerclement de la montagne proche de Grombalia, à 30 km de Tunis, viserait à retrouver ses deux chefs en fuite.

Les affrontements d'hier ont-ils abouti à l'élimination de ce groupe ? Pour plusieurs opposants en tout cas, cette évolution des choses ne constitue pas une réelle surprise. «Dans une société où le contrôle policier est tel qu'il faudra bientôt une paille pour respirer, la persécution des islamistes depuis vingt ans et la campagne actuelle contre le hidjab (voile) ont généré une véritable haine», estime l'un d'entre eux. Une chose est sûre : dans ce pays où Zine Ben Ali et son entourage ont tout verrouillé et ont institutionnalisé passe-droits et corruption, le ras le bol commence à s'exprimer un peu partout. Signe des temps ? Fin décembre, la voiture d'un frère du président était brûlée à Souss. On y a retrouvé un petit mot : «Cette fois c'est la voiture, la prochaine fois, ce sera toi.»
Par GARÇON José

Le flou et la légèreté de la presse tunisienne sur le sujet n'étonne bien évidemment personne, par contre je dois avouer mon étonnement quand à la placidité de la presse française. Supposer que celle-ci manifeste à l'égard de Ben Ali la même indulgence que le gouvernement français semble lui accorder est-il totalement farfelu? Les Tunisiens ont non seulement le droit et mais aussi le BESOIN de savoir la vérité sur leur pays et sur ce qui s'y passe. Ils sont de façon générale beaucoup plus informés de ce qui se passe dans le reste du monde qu'en bas de leur rue. Cette opacité semble être l'autre face de la médaille de la croissance et de la "tranquillité" tellement vanté par Ben Ali et consort. Mais ce troc économie vs dignité est-il encore viable? Et s'il devait tomber quelle serait l'alternative? Le risque de voir apparaître une Tunisie islamisée et extrémisée est-il réel? Qui est cette "opposition" que l'on lis et l'on étend par-ci par là sans jamais en comprendre l'essence ou les idées (je parle pour moi)?

Comme vous le voyez je me pose plein de questions sur ce pays que j'aime beaucoup, mais ça en même temps ce n'est pas un secret d'état :) !

Enfin, voilà, allez have a good day et Enjoy :)

PS: Petit blind test: qui chante "Politicalamity"? On ne triche PAS avec google!

03 janvier 2007

Lettre de Saddam Hussein au peuple iraquien.

iPanda: Thoughts of a dying Atheist

"Au nom de Dieu, Le Miséricordieux, Le Tout Miséricordieux ! « Dis que rien ne nous arrivera, s’il n’est voulu par Dieu » Oh grand peuple iraquien ! Oh hommes valeureux de nos forces armées…Et vous nobles Iraquiennes ! Enfants de notre fière nation ! Et vous, hommes de foi et redoutables combattants de notre Résistance héroïque !

Me voici de nouveau sur le champ du Jihad et de la lutte, face à des épreuves plus difficiles et plus dures qu’auparavant, mais toujours animé par le même esprit auquel je vous ai habitué avant la révolution. Telle est la volonté divine !

Mes très chers,

La dure et pénible situation qui est la nôtre à tous et dans laquelle se trouve le grandissime Iraq est une nouvelle épreuve dans laquelle chacun se révèle tel qu’il est réellement et se présente à Dieu et à aux hommes selon sa véritable identité, aujourd’hui et demain quand tout ne sera qu’histoire.

C’est aussi la base sur laquelle se fonde tout succès pour les générations futures et sur laquelle s’affirme la volonté des hommes sincères et vient échouer celle des insignifiants. Les hommes qui ont fait appel à l’étranger contre les leurs, ont commis un acte aussi vil que le sont leurs âmes et dans notre pays il ne subsistera que ce qui est solide et durable : « L’écume s’en va au rebut, tandis que ce qui est utile aux hommes, demeure en terre » (Le Saint Coran).

Oh grand peuple iraquien ! Et vous hommes de notre Oumma et de l’humanité !

Beaucoup d’entre vous ont connu l’auteur de cette lettre et ont testé sa sincérité, son honnêteté, l’intérêt qu’il porte à son peuple, sa sagesse, sa vision et sa fermeté dans le règlement des problèmes ainsi que son intégrité morale par rapport aux deniers de l’ةtat et aux biens d’autrui.

Beaucoup d’entre vous ont constaté que cet homme vit les problèmes de son peuple dans sa conscience et dans tout son être, qu’il partage la peine de ses compatriotes et ne trouve de repos que lorsqu’il aura répondu à l’attente des plus démunis d’entre eux et qu’il ait relevé le niveau des plus pauvres : un homme croyant et sincère, dont le c½ur rassemble tout son peuple et toute sa Oumma, sans distinction d’aucune sorte entre les enfants du même peuple, hormis celle qui provient du mérite dans l’accomplissement du devoir.

Iraquiens ! Notre peuple et notre famille, nos nobles frères et soeurs de notre Oumma !

Vous avez tous connu votre frère et votre chef, tel que l’ont connu les siens : il n’a jamais baissé la tête devant les tyrans et les oppresseurs et demeure toujours une épée et un porte-drapeau, tel que le désirent les hommes sincères et pour enrager les oppresseurs.

N’est-ce pas ainsi que vous voulez que soit votre frère, votre fils et votre chef ? Bien sûr que oui ! Saddam Hussein doit être ainsi pour que son attitude réponde à votre attente et, si à Dieu ne plaise, il avait agi autrement, il ne se serait pas reconnu lui-même. Ainsi doit être l’attitude de celui qui assume votre direction et qui se veut le drapeau de la Oumma et son modèle, après Allah notre créateur omnipotent.

Me voilà offrant ma vie en sacrifice et, si Allah Le Miséricordieux l’accepte, Il fera monter mon âme où Il voudra, en compagnie des hommes sincères et des martyrs. Si par contre et selon Sa Volonté, Il surseoit à sa décision, alors nous ne sommes que ses créatures consentantes. C’est Lui qui nous a crées et à Lui nous sommes de retour et c’est à Lui que nous demandons justice et soutien contre les oppresseurs.

Mes frères…Grand peuple d’Iraq…

Je vous invite à demeurer fidèles aux idéaux qui ont fait de vous de vrais croyants, à être la lumière qui éclaire la civilisation et à maintenir votre pays, berceau du patriarche Abraham et d’autres prophètes, dans la fidélité aux idéaux qui vous ont toujours grandis, d’une manière incontestable et attestée, à travers l’histoire. En se sacrifiant pour la patrie et pour le peuple, en sacrifiant la vie de sa famille, grands et petits, depuis le départ, en offrant sa vie à l’Oumma et à ce grand peuple, généreux et fidèle, Saddam Hussein a continué dans cette voie, sans jamais y déroger.

Malgré toutes les difficultés et les tempêtes qui ont secoué l’Iraq et moi-même, avant et après la révolution, Dieu n’a pas ôté la vie à Saddam Hussein. Si cette fois-ci, Il la Veut, cette vie n’est en fin de compte qu’une pousse à laquelle Il donna naissance et qu’Il a jusqu’ici protégée. Ce faisant, Il ennoblit une âme qui Lui est dévouée et qui accepte son sort, consentante, joyeuse et heureuse d’avoir accédé au martyr ! Patience donc, mes frères, à l’ombre de la Grandeur divine et de Sa protection et confiance dans notre créateur, notre soutien face aux oppresseurs.

Et souvenez-vous surtout que c’est Dieu qui vous a faits ainsi, multiples et divers, pour témoigner et servir de modèle aux autres, par votre bienveillance, votre capacité à pardonner et votre disposition à cohabiter dans la tolérance.

Souvenez-vous aussi que vous avez hérité d’un patrimoine glorieux et que cet édifice grandiose vous interpelle et vous met tous à l’épreuve. Certains d’entre vous sont restés fidèles à l’engagement envers la patrie, d’autres par contre, ont rejoint les dirigeants perses rancuniers, héritiers de la haine des Sassanides et d’autres encore ont trahi les leurs et leurs voisins et se sont retrouvés dans les rangs des forces de l’Otan, manipulées par l’ennemi sioniste qui a poussé la Maison blanche à commettre contre notre pays, une agression qui n’a rien à voir avec les valeurs humaines.

Souvenez-vous que ce que vous avez construit et édifié, vous l’avez fait sans haine ni animosité, mais au contraire sur la base de l’amitié, de la paix et de la foi. C’est pour cette raison que vous avez pu jouir, si longtemps et jusqu’à un passé récent, de la sécurité et de la dignité sous les couleurs de votre patrie et principalement depuis la glorieuse révolution de juillet 1968.

Patriotes et citoyens baignant dans la fraternité, vous avez réalisé la victoire dans les domaines de l’édification nationale et aussi sur les champs de bataille, sous les couleurs du glorieux Iraq. Vos ennemis, les envahisseurs et les Perses, ont réalisé que votre unité barrait la route à leur hégémonie et à leur volonté de faire de vous des esclaves. C’est ainsi qu’ils ont planté le clou de la haine et semé les graines de la discorde parmi vous, ce à quoi ont adhéré certains étrangers, porteurs néanmoins de la nationalité iraquienne, disciples de l’école des rancoeurs. Ils ont cru ainsi atteindre les patriotes sincères et affaiblir leur volonté de continuer ensemble, dans la même voie et sous la bannière de Allahou Akbar, bannière du peuple et de la patrie.

Mes frères, combattants et moujahiddine !

C’est à ceci que je vous invite maintenant. Je vous conjure de ne point laisser de place à la haine dans vos c½urs. La haine s’oppose à l’équité et empêche de rendre la justice. Elle aveugle les yeux et l’esprit, empêche la réflexion et interdit aux gens d’éviter les solutions extrêmes et de choisir la bonne et juste voie. La haine vous empêche de vous rendre compte des changements s’opérant chez ceux-là même qui se sont écartés de la voie juste, celle de notre peuple glorieux et de notre Oumma.

Je vous invite aussi, mes frères et mes s½urs, mes enfants et ceux de l’Iraq, mes frères de combat, de ne point porter de haine contre les peuples des ةtats qui nous ont agressés et de distinguer entre les hommes du pouvoir et les peuples. Certes, il faut condamner leur action et s’il faut combattre et lutter contre leurs méfaits, il ne faut pas les haïr en tant qu’hommes. Et si certains d’entre eux, à l’intérieur de l’Iraq ou à l’étranger, font amende honorable, alors il faut leur pardonner et ouvrir avec eux une nouvelle page, parce que Allah est Clément et aime les gens cléments. La fermeté est de règle, chaque fois que cela est nécessaire, mais pour qu’elle soit acceptée par le peuple et la nation, elle doit être exercée sur la base de la loi, juste et équitable et non sur la base des rancunes et des ambitions injustifiées.

Sachez mes frères qu’il y a, dans les nations qui nous ont agressés, des gens qui soutiennent votre combat contre les envahisseurs et certains se sont portés volontaires pour défendre les prisonniers, entre autres Saddam Hussein. D’autres ont tout fait pour dévoiler au monde les scandales des agresseurs et les ont dénoncés. Certains d’entre eux pleuraient à chaudes larmes et dignement quand est venu le moment de nous quitter, son devoir accompli.

C’est à cela que je vous invite : à demeurer un peuple uni, digne de confiance, amical avec la Oumma et l’humanité entière, honnête avec soi et les autres ! Saddam Hussein Président de la République et Commandant en chef des forces armées combattantes.

Signé par lui-même

N.B

J’ai écrit cette lettre suite à ce que m’ont rapporté les avocats que « le prétendu tribunal pour les grands crimes » que les envahisseurs ont crée, ainsi que le gouvernement, allaient donner à ceux qu’ils appellent « les accusés », l’occasion d’une prétendue dernière déclaration. Mais ce tribunal infâme, ainsi que son président Raouf, ne nous ont pas donné l’occasion de faire cette dernière déclaration. Il a prononcé son verdict sans même les attendus et a simplement lu, en notre présence, l’acte d’accusation, conformément aux ordres des envahisseurs. C’est ce dont j’ai voulu informer notre peuple, notre Oumma et l’opinion publique.

Signé Saddam Hussein"

Ce texte est tout de même l'expression la plus éclatante de l'hypocrisie ultime de cet homme. C'est ce même type qui a été à le tête de l'Iraq avec le Baath, en prônant la laïcité et en jouant sur l'opposition avec la théocratie voisine et ennemi qu'était (qu'est encore?) l'Iran. Et au moment de sa mort, pour partir en martyr, le voila se plaçant comme l'ultime défenseur de la Oumma, du Jihad, citant le Coran et parlant des Moudjahiddines! C'est pathétique!

Enfin, voilà, allez have a good day et Enjoy :)

Merci Adib et Arab pour le texte.

01 janvier 2007

I just call, to say...

BONNE ANNEE et HAPPY 3EID ;)

Pour bien commencer l'année une petite chanson:

Carambar! - Jérémie Kisling

Enfin, voilà, allez have a good day et Enjoy :)