13 juin 2007

Nouvel attentat à Beyrouth : un député tué

Une explosion a eu lieu dans le secteur musulman de la capitale, à proximité d'un club fréquenté par les officiers de l'armée, entraînant la mort de quatre autres personnes.

Un député de la majorité parlementaire antisyrienne, Walid Eido, a été tué, ainsi que quatre autres personnes mercredi 13 juin dans un attentat à l'explosif qui a provoqué un incendie, près du bord de mer à proximité de la région de Manara, selon la chaîne de télévision privée Future TV, appartenant à la famille Hariri, à la tête de ce parti. On dénombre également une dizaine de blessées, selon des sources policières et des secouristes.

Cet attentat s'est produit non loin d'un club fréquenté par les officiers de l'armée, a-t-on précisé de mêmes sources, dans le secteur de Beyrouth à majorité musulmane.

La charge était placée sous une voiture en stationnement, selon la police.
C'est la première fois qu'un attentat frappe la capitale en plein jour depuis la vague d'attentats contre des quartiers résidentiels et commerciaux qui a suivi l'engagement de l'armée libanaise dans des combats contre des islamistes au Liban nord.

Au total, neuf attentats et explosions ont secoué Beyrouth et ses environs depuis le 20 mai.
13/06/2007 - 17:57

08 juin 2007

Paris invite les forces libanaises à une réunion

Bernard Kouchner a proposé vendredi à "l'ensemble des forces politiques libanaises" une réunion informelle. Selon le ministère français des Affaires étrangères, cette réunion, qui pourrait avoir lieu fin juin en France, a pour but de "favoriser le rétablissement d'un dialogue entre les forces vives" du pays, face à la crise politique.

Au Liban, la majorité a accueilli favorablement cette initiative et l'opposition s'est montrée ouverte mais réservée.

"Nous n'avons rien contre participer à cette réunion mais l'invitation n'est pas porteuse de (grandes) espérances quant à l'émergence d'une solution", a indiqué une source haut placée de l'opposition.

Seul le Hezbollah, fer de lance de l'opposition libanaise, n'a pas encore réagi à la proposition française.

De son côté, le principal groupe de la coalition gouvernementale libanaise, Le Mouvement du Futur, a salué l'idée d'une rencontre à Paris. "Nous accepterons d'y participer une fois que nous aurons reçu l'invitation officielle", a déclaré un haut responsable du parti de Saad Hariri.
Le ministre des Affaires étrangères français, Bernard Kouchner, a pris vendredi l'initiative de cette rencontre afin "d'aider les Libanais à se retrouver entre eux dans un cadre convivial, dépassionné et qui permettra (...) de restaurer ce dialogue entre les différentes parties."
"Il ne s'agit en aucun cas de se substituer au dialogue interlibanais. Il ne s'agit pas non plus d'organiser une nouvelle conférence internationale", a insisté le ministère.
Au sujet de la date et du lieu prévu pour une telle réunion, le Quai d'Orsay a précisé "on évoque la fin de ce mois" (de juin) dans "un lieu que nous souhaitons garder discret."
Depuis le 20 mai, des affrontements, les plus graves sur la scène intérieure depuis la guerre civile libanaise de 1975-1990, ont éclaté à Nahr al Bared, l'un des douze camps de réfugiés palestiniens au Liban.
En deux semaines, les combats entre l'armée libanaise et des activistes proches des idées d'Al Qaïda ont fait au moins 105 morts, dont 40 militaires et au moins 20 civils.

01 juin 2007

Are Lebanon's dozing leaders finally ready to get to work?

Friday, June 01, 2007

After more than six months of reckless politicking and pouring fuel on the fires of instability, the ruling coalition in Lebanon has finally acknowledged the urgent need to address the governing crisis in this country. In a joint statement on Thursday, the leaders of the parties in the ruling coalition called on the opposition to engage in dialogue and form a national unity government.

This development is rather late in coming. The country's sleeping political class has allowed the power struggle to drag on for far too long, and has seemingly striven to make matters worse throughout. Instead of exchanging views and keeping their disagreements on a level that would not affect the lives of ordinary citizens, they have been relentless and venomous in their attacks, often escalating tensions to the point of peril. The two sides have been engaging in a reckless game of brinkmanship that has on several occasions stirred sectarian passions to a point of frenzy, pushing the country dangerously close to the brink of an abyss. Average Lebanese citizens have had no recourse other than to look on helplessly as their leaders shamelessly gamble with their destinies.

Now suddenly the ruling coalition seems to have grasped the urgency of the situation and is calling upon members of the opposition to help them rule this country. But the chickens may have already come home to roost: It may already be too late to stave off the consequences of months of recklessness on the part of the political establishment. According to the Global Peace Index published this week, Lebanon already ranks among the bottom 10 states in the world in terms of peace and sustainability. And thanks to the actions - or rather inaction - of Lebanon's political class, this country could soon be vying for the spot at the bottom of the heap, where civil-war-torn Iraq is currently relegated. The report's sponsor correctly stated that the data ought to serve as a "wake-up call" for leaders around the globe.

Our own somnolent leaders will not be able to repair the damage they have done with a handful of nationalistic slogans. For more than six months, the two sides have been brandishing nothing but symbolic phrases such as "truth," "resistance," "justice," "national unity," "independence" and "sovereignty." The time for empty slogans has long passed; it is time for a plan of action. What we need now is a detailed plan to break the gridlock that has paralyzed government activity and strangled the economy. We need a specific plan of action for constitutional reform, drafting an electoral law and paying down the national debt. We need committees to actually start working on resolving the problems this country is facing.

Any exit to the political crisis will have to begin with a serious effort on the part of Speaker Nabih Berri and Prime Minister Fouad Siniora. The two leaders will have to meet and map out a course of action with haste, before this country is engulfed in the flames sparked by the irresponsible actions of its leaders.

Copyright (c) 2007 The Daily Star