13 juin 2007

Nouvel attentat à Beyrouth : un député tué

Une explosion a eu lieu dans le secteur musulman de la capitale, à proximité d'un club fréquenté par les officiers de l'armée, entraînant la mort de quatre autres personnes.

Un député de la majorité parlementaire antisyrienne, Walid Eido, a été tué, ainsi que quatre autres personnes mercredi 13 juin dans un attentat à l'explosif qui a provoqué un incendie, près du bord de mer à proximité de la région de Manara, selon la chaîne de télévision privée Future TV, appartenant à la famille Hariri, à la tête de ce parti. On dénombre également une dizaine de blessées, selon des sources policières et des secouristes.

Cet attentat s'est produit non loin d'un club fréquenté par les officiers de l'armée, a-t-on précisé de mêmes sources, dans le secteur de Beyrouth à majorité musulmane.

La charge était placée sous une voiture en stationnement, selon la police.
C'est la première fois qu'un attentat frappe la capitale en plein jour depuis la vague d'attentats contre des quartiers résidentiels et commerciaux qui a suivi l'engagement de l'armée libanaise dans des combats contre des islamistes au Liban nord.

Au total, neuf attentats et explosions ont secoué Beyrouth et ses environs depuis le 20 mai.
13/06/2007 - 17:57

08 juin 2007

Paris invite les forces libanaises à une réunion

Bernard Kouchner a proposé vendredi à "l'ensemble des forces politiques libanaises" une réunion informelle. Selon le ministère français des Affaires étrangères, cette réunion, qui pourrait avoir lieu fin juin en France, a pour but de "favoriser le rétablissement d'un dialogue entre les forces vives" du pays, face à la crise politique.

Au Liban, la majorité a accueilli favorablement cette initiative et l'opposition s'est montrée ouverte mais réservée.

"Nous n'avons rien contre participer à cette réunion mais l'invitation n'est pas porteuse de (grandes) espérances quant à l'émergence d'une solution", a indiqué une source haut placée de l'opposition.

Seul le Hezbollah, fer de lance de l'opposition libanaise, n'a pas encore réagi à la proposition française.

De son côté, le principal groupe de la coalition gouvernementale libanaise, Le Mouvement du Futur, a salué l'idée d'une rencontre à Paris. "Nous accepterons d'y participer une fois que nous aurons reçu l'invitation officielle", a déclaré un haut responsable du parti de Saad Hariri.
Le ministre des Affaires étrangères français, Bernard Kouchner, a pris vendredi l'initiative de cette rencontre afin "d'aider les Libanais à se retrouver entre eux dans un cadre convivial, dépassionné et qui permettra (...) de restaurer ce dialogue entre les différentes parties."
"Il ne s'agit en aucun cas de se substituer au dialogue interlibanais. Il ne s'agit pas non plus d'organiser une nouvelle conférence internationale", a insisté le ministère.
Au sujet de la date et du lieu prévu pour une telle réunion, le Quai d'Orsay a précisé "on évoque la fin de ce mois" (de juin) dans "un lieu que nous souhaitons garder discret."
Depuis le 20 mai, des affrontements, les plus graves sur la scène intérieure depuis la guerre civile libanaise de 1975-1990, ont éclaté à Nahr al Bared, l'un des douze camps de réfugiés palestiniens au Liban.
En deux semaines, les combats entre l'armée libanaise et des activistes proches des idées d'Al Qaïda ont fait au moins 105 morts, dont 40 militaires et au moins 20 civils.

01 juin 2007

Are Lebanon's dozing leaders finally ready to get to work?

Friday, June 01, 2007

After more than six months of reckless politicking and pouring fuel on the fires of instability, the ruling coalition in Lebanon has finally acknowledged the urgent need to address the governing crisis in this country. In a joint statement on Thursday, the leaders of the parties in the ruling coalition called on the opposition to engage in dialogue and form a national unity government.

This development is rather late in coming. The country's sleeping political class has allowed the power struggle to drag on for far too long, and has seemingly striven to make matters worse throughout. Instead of exchanging views and keeping their disagreements on a level that would not affect the lives of ordinary citizens, they have been relentless and venomous in their attacks, often escalating tensions to the point of peril. The two sides have been engaging in a reckless game of brinkmanship that has on several occasions stirred sectarian passions to a point of frenzy, pushing the country dangerously close to the brink of an abyss. Average Lebanese citizens have had no recourse other than to look on helplessly as their leaders shamelessly gamble with their destinies.

Now suddenly the ruling coalition seems to have grasped the urgency of the situation and is calling upon members of the opposition to help them rule this country. But the chickens may have already come home to roost: It may already be too late to stave off the consequences of months of recklessness on the part of the political establishment. According to the Global Peace Index published this week, Lebanon already ranks among the bottom 10 states in the world in terms of peace and sustainability. And thanks to the actions - or rather inaction - of Lebanon's political class, this country could soon be vying for the spot at the bottom of the heap, where civil-war-torn Iraq is currently relegated. The report's sponsor correctly stated that the data ought to serve as a "wake-up call" for leaders around the globe.

Our own somnolent leaders will not be able to repair the damage they have done with a handful of nationalistic slogans. For more than six months, the two sides have been brandishing nothing but symbolic phrases such as "truth," "resistance," "justice," "national unity," "independence" and "sovereignty." The time for empty slogans has long passed; it is time for a plan of action. What we need now is a detailed plan to break the gridlock that has paralyzed government activity and strangled the economy. We need a specific plan of action for constitutional reform, drafting an electoral law and paying down the national debt. We need committees to actually start working on resolving the problems this country is facing.

Any exit to the political crisis will have to begin with a serious effort on the part of Speaker Nabih Berri and Prime Minister Fouad Siniora. The two leaders will have to meet and map out a course of action with haste, before this country is engulfed in the flames sparked by the irresponsible actions of its leaders.

Copyright (c) 2007 The Daily Star

27 mai 2007

Liban, une nouvelle fois victime des accords du Caire et de la couardise des autres pays arabes.

Mercredi 23 mai, plus de 10 000 des 30 000 réfugiés palestiniens du camp de Nahr El-Bared ont quitté les lieux après avoir passé trois jours entre les feux de Fatah Al-Islam et de l'armée libanaise. L'Orient-Le Jour a recueilli leurs témoignages

Ils ont fui à pied ou en voiture le camp de Nahr El-Bared pour se réfugier dans le camp voisin de Beddaoui, où des écoles et des mosquées ont été mises à leur disposition. Tout le long de la journée du mercredi 23 mai, le flot de réfugiés se rendant à Beddaoui ne s'est pas arrêté. Arrivés dans ce camp, situé à une dizaine de kilomètres de Nahr El-Bared, ils laissent éclater leur colère contre Fatah Al-Islam, les leaders palestiniens, l'armée et le gouvernement libanais, ainsi que tous les pays arabes. Nés dans des pays d'accueil, ballottés entre des camps, n'ayant que des cartes de réfugiés pour tout papier d'identité, pauvres parmi les pauvres mais tentant de vivre dignement malgré tout, les civils palestiniens ont appris avec le temps et après leurs amères expériences, accumulées depuis 1948, à ne plus s'en remettre qu'à Dieu.

Hier, les rues de Beddaoui – camp généralement calme et tranquille – grouillaient de monde. Il y avait des bus, relevant d'associations libanaises et palestiniennes et transportant des réfugiés qui faisaient la navette entre Nahr El-Bared et Beddaoui. Des hommes, des femmes et des enfants, portant pour tout bagage de petits baluchons ou des sacs en plastique, se promenaient comme pour découvrir l'endroit. Certains d'entre eux étaient encore à la recherche de parents et d'amis. Les civils du camp de Nahr El-Bared ne s'attendaient pas à ce que l'armée libanaise, qui n'a jamais riposté aux tirs de miliciens palestiniens depuis plus de trente ans, réagisse aux provocations de Fatah Al-Islam.

"C'est un complot contre nous. Le gouvernement Siniora et ses partisans veulent la guerre civile. Ils ont eux-mêmes créé Fatah Al-Islam pour déclencher la guerre et accuser les réfugiés palestiniens encore une fois d'être à la base d'événements au Liban. Ils font tout cela parce que nous soutenons le Hezbollah", indique Haytham. Les hommes qui l'entourent acquiescent. Hassan, lui, compare la situation de Nahr El-Bared à celle de Tall El-Zaatar [en juin 1976] "quand les Libanais nous avaient encerclés injustement et massacrés", dit-il. Walid renchérit : "C'est pire que les massacres de Sabra et Chatila [en septembre 1982]".

Hassan, Walid, Haytham et les autres conviennent qu'Ariel Sharon [l'ancien Premier ministre israélien] est plus juste et plus clément que Fouad Siniora. Ils accusent "l'armée libanaise d'utiliser les armes des Américains et des Israéliens", affirment que "l'armée de l'Etat hébreu, contrairement à l'armée libanaise, n'a jamais tué des innocents car elle n'effectue que des bombardements ciblés". L'un d'eux lance encore : "De toute façon, le Liban n'a jamais été indépendant."

Mais le camp de Nahr El-Bared n'abrite-t-il pas des terroristes de Fatah Al-Islam, qui ont tendu des embuscades à l'armée, tuant et égorgeant une vingtaine de soldats dimanche dernier ? Un bon nombre de réfugiés reconnaît que le camp de Nahr El-Bared a été l'otage de Fatah Al-Islam, qu'ils s'attendaient à des accrochages entre le groupe terroriste et l'armée libanaise mais n'avaient jamais imaginé que les combats seraient d'une telle intensité.

Mayssour, qui fait beaucoup plus que ses 56 ans, tient à raconter l'histoire de son fils Ahmad, 24 ans, "victime de Fatah Al-Islam". Le 3 mai dernier, il a reçu une balle perdue à la tête lors d'un accrochage entre un membre de Fatah Al-Islam et un autre milicien du camp. Ahmad a perdu la mémoire et l'usage de la parole. Il est aussi devenu hémiplégique. "L'armée libanaise a agi trop tard. Il fallait qu'elle prenne ce genre de mesures il y a des mois. Les combattants de Fatah Al-Islam sont des criminels, des terroristes, des bouchers. Cela fait plus de six mois, depuis qu'ils sont apparus à Nahr El-Bared, que nous vivons dans la terreur. On ne peut rien contre eux. Ce sont des gens qui n'ont rien à perdre. Ils ont aussi beaucoup d'argent…", dit-il. Il affirme encore que lundi matin, en pleins combats, des gens de Fatah Al-Islam ont égorgé un civil palestinien qu'ils ont soupçonné d'avoir des contacts avec l'armée libanaise.

Mayssour raconte encore que le camp de Nahr El-Bared abritait avant le début des combats plus de 700 terroristes de Fatah Al-Islam. "Ils sont de diverses nationalités. Beaucoup d'entre eux sont libanais. Mais il y a aussi des Palestiniens, des Syriens, des Irakiens, des Jordaniens, des Yéménites et des Tunisiens", dit-il, ajoutant que "l'armée libanaise n'arrivera pas au bout de ses peines, même si elle détruit entièrement le camp."

Patricia Khoder dans L'Orient Le Jour

21 mai 2007

Pardonnez notre racisme

Le 15 mai, un chauffeur de taxi palestinien a été égorgé par son passager, un Juif français récemment émigré en Israël. Le journaliste Goël Pinto qui a lui-même grandi en France, interpelle, dans les colonnes de Ha'Aretz, la communauté juive de France après ce crime raciste.

Julien Soufir, le meurtrier de Taysir Karaki, un Palestinien de Beit Hanina âgé de 35 ans et père de cinq enfants, a agi seul. Mais le terreau sur lequel a poussé ce terroriste Juif français mérite néanmoins l'attention. Durant la campagne présidentielle française, nombreux ont été les Juifs français à expliquer leur soutien à Nicolas Sarkozy par la poigne de fer dont il avait fait preuve lors des émeutes des banlieues en 2005, ainsi que par le fait qu'il ait attribué l'assassinat d'Ilan Halimi [jeune homme français de religion juive kidnappé, torturé et tué en région parisienne] en janvier-février 2006 à des mobiles antisémites.

On estime aujourd'hui à 600 000 le nombre de Juifs en France. Contrairement aux descendants des immigrants musulmans, beaucoup exercent de hautes responsabilités et bénéficient du respect et de la protection des autorités. Dans un pays qui prône l'effacement des identités religieuses au bénéfice d'une identité universelle et républicaine, les Juifs jouent sur deux tableaux. D'un côté, ils sont intégrés à la société française ; de l'autre, ils continuent de manifester une grande loyauté envers l'Etat d'Israël et en particulier envers ses gouvernements de droite.

L'activisme de nombreux Juifs français et le racisme antimusulman que certains d'entre eux expriment ne sont pas des faits nouveaux. Je me rappelle un office du shabbat dans une synagogue parisienne. J'avais 12 ans, c'était l'époque de la guerre du Liban [en 1982]. Le rabbin récitait une prière pour l'Etat d'Israël et ses soldats. Les fidèles s'étaient alors mis à crier des slogans tels que "Sharon, rentre-leur dedans !" et "Sharon, bute-les !" Le rabbin n'a fait aucun effort pour les calmer.

En France, aucun Juif n'oserait s'en prendre à un musulman. Avant d'assassiner un Arabe, Julien Soufir a émigré en Israël. Ce ne sont pas les Arabes qui manquent en France, mais beaucoup de Juifs préfèrent se draper dans l'habit de victime, et il est vrai que les incidents antijuifs les y ont aidés. Cette victimisation pousse les autorités françaises à apporter aux Juifs un large soutien, essentiellement à cause du sentiment de culpabilité né du régime de Vichy.

L'heure est venue pour l'Etat d'Israël de placer un miroir devant les Juifs de France. Le Premier ministre Ehoud Olmert et la présidente intérimaire Dalia Itzik devraient rendre visite à la famille de la victime palestinienne et lui demander pardon, au nom de l'Etat d'Israël et du peuple juif. Exactement comme le fit le roi Hussein après l'assassinat de sept adolescentes israéliennes en Jordanie, en 1997. Et exactement comme le firent le président français Jacques Chirac, son épouse Bernadette et le Premier ministre Dominique de Villepin, après l'assassinat d'Ilan Halimi, lorsqu'ils participèrent à une cérémonie en sa mémoire dans une synagogue de Paris.

Il serait opportun que les dirigeants de la communauté juive de France, à commencer par le grand rabbin Joseph Sitruk, se rendent à la grande mosquée de Paris et demandent pardon. Pardon pour l'assassin, mais aussi pour le racisme antimusulman qui s'est développé dans cette communauté et qui est un des facteurs principaux de la dégradation des rapports entre juifs et musulmans en France.
Goël Pinto
Ha'Aretz traduit dans Courrier International

29 avril 2007

Ils sont partout!!!!! .... ahhhh ces Libanais!

Et enfin 4 millions au Liban :)

Enfin, voilà, have a nice day et enjoy!

26 avril 2007

Présidentielles 2007


Bientôt dans les mairies?

Enfin, voilà, have a nice day et enjoy!

23 avril 2007

Un panda nourri au porno!

Opération : relancer la vie sexuelle de Chuang Chuang et Lin Hui. Un zoo thaïlandais qui assiste, impuissant, à l'inaction de son couple de pandas va montrer le mois prochain au mâle des vidéos "pornos" pour encourager les plantigrades à s'accoupler en captivité.


Les deux pandas se côtoient chastement depuis qu'ils sont arrivés au zoo de Chiang Mai, en provenance de Chine, en 2003. Timides, les plantigrades? Inexpérimentés, plutôt. "Ils ne savent pas comment s'accoupler alors il faut que nous montrions au mâle comment faire, avec des vidéos", a expliqué Prasertsak Buntrakoonpoontawee, responsable du projet.

Les deux mammifères seront séparés en décembre, mais de manière à pouvoir s'apercevoir occasionnellement l'un l'autre. Et le mâle, Chuang Chuang, six ans, assistera à des projections sur écran géant en période reproductrice. "Nous lui diffuserons la vidéo à un moment de confort et d'intimité optimal, peut-être après le dîner", a précisé Prasertsak, qui dit espérer que Chuang Chuang imiterait ce qu'il a vu avec Lin Hui. On croise les doigts. (AFP)

Enfin, voilà, have a nice day et enjoy!

Aliiiiiiiiiiive, it's aliiiiiiiiiiiiiiiiive!

Chers amis,

Comme, vous l'avez déjà probablement remarqués, Doubts & Convictions a tourné au ralenti depuis près de 3 semaines. Mais j'espère pouvoir sortir de mon hibernation quasi forcée afin de revenir vous livrer mes billets et délires divers très très vite! Merci à tout ceux qui m'ont envoyés des mails inquiets à la vue de mon absence :)

Enfin, voilà, have a nice day et enjoy!

24 mars 2007

Des larmes de sang...

Encore une petite histoire d'hôpital, mais cette fois elle est toute différente. J'ai reçus ce soir le petit M. 3 ans 1/2...a son âge il a déjà passé 2 ans en famille d'accueil, il a été rendu à maman il y a 3 mois...aujourd'hui il avait des bleus partout (bleus de dates différentes), un oeil au beurre noir, un paupière déchirée...il pleurait des larmes de sang...c'est effrayant à voir..."ça va mon grand, tu sais pourquoi tu es là?" "Oui, maman tape..." il a 3 ans 1/2, il se comporte comme un enfant de 9 ans, il est calme, silencieux...il a l'habitude d'être ignoré cet enfant...je suis sorti de sa chambre les larmes aux yeux avec une envie de taper, de hurler...et surtout de vomir!

16 mars 2007

Le conflit Israélo-Palestinien..en jeux vidéos???

C'est en tout cas l'idée de ImpactGames. Cette boite a développée un jeu vidéo de stratégie ne temps réel autour du conflit moyen oriental. Incarnez le président de l'autorité palestinienne, le premier ministre israélien; privilégiez la paix ou alors déchainer la violence...tous les scénarios sont possibles avec au bout soit une option à deux états et le prix noble de la paix...soit une nouvelle Intifada et une guerre régionale. C'est marrant comme concept, je crois que je vais l'acheter, c'est 20 USD.

Le fond alimentaire mondial (UN) a développé un concept similaire où vous incarnez une équipe de la FAO qui intervient dans un pays imaginaire...

Le jeux vidéos citoyen...et bien pourquoi pas? :) en tout cas moi ça me va!

PS: c'est mon 200 ème post!!!! 1 an et 200 posts...Happy Birthday Doubts and Convictions!

13 mars 2007

Free HUGS! Campagne INPES 2007!



C'est la vidéo de la dernière campagne de l'INPES pour lutter contre la discrimination et la stigmatisation des patients VIH. Cette vidéo est tout simplement SUPERBE!

Le principe est simple : écrire « Free hugs » (câlins gratuits) sur une pancarte, descendre dans la rue et attendre que les gens viennent vers vous et vous serrent dans leurs bras.

C’est ce geste symbolique fraternel, véritable phénomène émergeant aux quatre coins de la planète qui est mis en scène pour la première fois en France dans les deux films de l’INPES (40 secondes et 1 minute).

Ces films à mi-chemin entre le clip et le « happening » de rue seront diffusés du 11 au 21 mars sur les chaînes de télévision hertziennes et les principales chaînes du câble pour inciter le plus grand nombre à faire de même en répétant ce geste dans la rue. Preuve s’il en fallait du succès de ce phénomène, plus de 300 personnes (non castées) passant simplement dans la rue ont été “étreintes” pendant les deux jours qu’a duré le tournage du spot.

Enfin voilà, HUGS quoi!

Edit: La musique c'est "All the Same" de Sick Puppies - extrait (album "Sick Puppies", 2006)

Doubts and convictions bonus track 1!

Il y a quelques jours je vous ai raconté l'histoire de mon petit A de façon brêve...j'avais écrit deux versions du post. Je cède à la mode des bonus sur les DVD et autres versions longues pour vous faire profiter de la version longue/"director`s cut" de ce post.

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Avec un enthousiasme certain, je me dirige ce 31 janvier 2007 vers le service des urgences pédiatriques de l’hôpital d’E. afin de prendre ma garde et ainsi libérer mon confrère. Le début de mon récit peu sembler un peu sarcastique mais je dois avouer prendre un plaisir non dissimulé à cette expérience particulière que sont les urgences pédiatriques. Mon enthousiasme habituel est par contre bridé par le fait que cette garde soit la 4e en 8 jours…Foncièrement je commençai à peiner…


Le début de cette garde est donc comme toutes les autres avec son lot de bobologies, gastros, otites et autres rhinites. Le seul souci majeur était que je disposais d’1 lit d’hospitalisation, et encore ce lit n’était pas un lit officiel, mais bien le lit « on pousse les murs ». De façon quasi concomitante, je reçois deux enfants avec une gastro-entérite, fort fort déshydratés que j’ai dû garder après expansion volumique (en sus d’une rehydratation IV, il va de soit) et « hospitaliser » sous forme de lits portes virtuels dans 2 de mes 4 box d’urgences…La nuit continue à s’écouler avec une possibilité de travailler dans 2 box sur les 4 quand je reçois un petit garçon, A. , 2 ans. À l’arrivée il est déshydraté, il a perdu 3 kg en 4 jours, il urine beaucoup et bois beaucoup selon ses parents…Voilà, pour faire court au total il est en acidocétose comme mode de découverte d’un DID. La partie médicale ne m’affole pas outre mesure et est gérée. Par contre ma difficulté majeure à été lors de l’annonce du diagnostic à la famille. Je me suis senti désemparé, perdu, aussi affecté que les parents…j’ai été frappé par le diagnostic quand j’annonçais aux parents…


Nous nous installons dans un bureau tranquille … je me lance … Quelle que soit la façon de tourner les choses la conclusion reste indubitablement la même « Monsieur, Madame, votre fils de 2 ans a une maladie qu’il va avoir TOUTE SA VIE » … Pas évident à faire comprendre et même à admettre en tant que soignant. Dans un premier temps ça ressemble à la chronique d’un constat d’échec annoncé« je sais ce qu’il a madame, on sait équilibrer sa maladie mais on ne va pas/peu pas la faire disparaître». Et puis je n’annonce pas ça à un adulte qui a déjà vécu des choses et qui va devoir s’adapter, j’annonce ça à un enfant qui va le reste de sa vie ne pas pouvoir faire comme les autres : le gouter chez ton copain ? oui mais alors tu va manger ce que je vais te donner, Oui tu peux allez en balade mais prend ton pain, ton sucre, ton appareil à dextro, ton ampoule de glucagon etc etc… sympa pour un enfant…J’explique la maladie aux parents, je prends mon temps avec eux, il est hors de question de faire ça à la va vite. Et c’est à ce moment-là que le papa m’annonce qu’il se sait depuis près de 5 jours qu’il est lui-même diabétique, cette fois de type II … Ils ont été admirables.


Depuis mon petit A. est resté 3 semaines avec nous et est rentré chez lui, je l’ai revu ce matin pour sa consultation hebdomadaire pour bien affiner les derniers réglages de sa pompe. Ces consultations n’ont lieu qu’avec moi, A. est devenu mon petit protégé, je m’y suis attaché. La maman a d’ailleurs bien vu que je lui avais fait la tête le jour où elle était venue avec le carnet de surveillance SANS A. ! Non mais quelle idée saugrenue! Il est d’ailleurs rigolo d’entendre la maman raconter qu’à la maison il met les lunettes de maman sur son front (comme je fais la majorité du temps) et regarde ses parents en disant « youyou » (surnom dont les enfants m’affublent également).


Enfin, voilà, have a nice day et enjoy!

11 mars 2007

Attaque virale sur la blogosphère!

Mes amis, c'est un moment d'une extrême gravité que nous vivons aujourd'hui. La blogospère est soumise à une attaque virale de la plus grade importance au moment même où je vous parle...si si je vous assure...regardez:
Bon, c'est n'importe quoi, ok, mais tout de même ça m'amuse pas mal moi :)

06 mars 2007

Mother, I'm in the clock!

Dans la série histoires d'hôpital, sur ma garde d'hier soir nous avons reçus une jeune fille de 12 ans, roumaine ne parlant pas un mot de français qui nous avait été adressée par le Samu. On me présente la jeune fille comme ayant mal au ventre depuis quelques jours avec un peu de fièvre sans autres points d'appel que son bobo au ventre (oui oui, mon langage s'adapte à mon environnement :p ). Pour d'obscures raisons que la morale réprouve ou en tout cas que la logique semble écartée d'entrée de jeux ma collège du camion qui fait du bruit lui fait un TV, un toucher vaginal quoi...qu'elle trouve modifié...bon...en partant de ce constat et du fait que le petiote soit réglée de façon irrégulière mais qu'elle soit réglée tout de même on lui fait une échographie------surprise!Bonjour bébé de 3 mois...le visage de la petite s'illumine, celui de sa soeur s'assombris et nous explique dans un français approximatif plus proche du chti mi que toute langue compréhensible de moi "on fait comment pour avorter"...et maintenant? On fait quoi?

Enfin voilà, have a nice day et enjoy ;)

01 mars 2007

On s'attache vite...

Il y a un mois exactement je recevais aux urgences un jeune garçon de 2 ans pour une découverte de diabète. Il arrive aux urgences TRES déshydraté, en acido-cétose…pour ne pas rentrer dans moult détails médicaux un peu obscures qui pourrait me valoir des idées de vivisection d'un certain nombre d'entre vous on va dire que le fiston était très malade et que pour résumer sa glycémie avait atteint le niveau "oula, c'est beaucoup trop ça", sa cétonémie était sur une dynamique similaire alors que le petit lou était tout deshydraté (donc là c'est le versant « mais c'est pas assez! »). Passons, donc fiston est malade, on se lance dans les soins puis je demande aux parents de s'installer pour que je leur explique ce qu'il en est, leur expliquer le diabète et la suite des réjouissances. Petit lou pendant ce temps ne pleure pas, rien...plutôt mauvais signe...bon, alors je disais, coup de massue, Mr/Mme votre enfant de 2 ans à une maladie chronique...pas évident à encaisser! Oui Il va garder cette maladie toute sa vie. Re-coup de massue, le papa m'annonce qu'il est lui-même diabétique et qu'il le sait depuis 1 semaine. Fiston est hospitalisé, et, dans le cadre d'un diabète il est nécessaire de garder l'enfant longtemps afin de se donner le temps d'équilibrer sa maladie et surtout d'éduquer les parents à ce nouveau mode de vie. Pendant les premiers jours, il est plutôt morose et bougon. Ensuite il s'anime un peu, cours dans les couloirs, joue avec les autres enfants, mais pleure toujours quand je viens le voir. Au fur et à mesure il pleure de moins en moins mais continue à me regarder en biais dans le couloir. Puis un jour, sans raison apparente il finit par m’accepter. Il ne pleure plus, il me sourit, il vient dans mes bras. La dernière semaine il courrait dans le couloir en criant youyou quand il me voyait, il faisait une partie de la visite dans mes bras. En clair nous étions devenus copains. J'ai du le faire sortir hier, ça veux dire qu’il allait mieux mais ça m'a rendu profondément triste quand même, je m y étai attaché moi à mon petit A.

Enfin, voilà, have a nice day et enjoy!

17 février 2007

Les envahisseurs! Ils sont partout!

Mais qu'ois-je? Qu'entends-je? Qu'acoustiquais-je? Youyou est devenu fou, il se met à nous parler de ET, de petits hommes verts et autres Roswell. Mais à quoi tu joue le panda, tu cherches à tourner une version animalière de X Files avec toi dans le rôle de Panda Mulder? Mais non les amis, c'est juste que j'avais envie de partager avec vous les délires d'un artiste contemporain urbain dont les travaux sont visibles de tous et gratuitement dans de nombreuses villes dans le monde dont Paris (cf carte). Cet artiste n'as pas de nom, c'est "Space-Invader" pour le public. Il se balade dans le monde afin de poser de petites mosaïques des personnages inspirés des premières générations de jeux vidéo et principalement du célébrissime "Space invaders", et ainsi il ambitionne d'envahir ces villes là. Une fois une ville envahie il publie alors le plan de la ville avec les emplacements de toutes les mosaïques, et celles-ci reliées les unes aux autres forment sur le plan un "Space invader" géant. Moi j'adore!


Enfin, voilà, have a nice day et good night!

14 février 2007

Incivisme encore et toujours:

Ce matin dans le RER j'ai encore une fois assisté à une scène un peu surréaliste. Une maman avec trois enfants, dont deux dans une poussette, a failli se casser la figure en sortant du train sans que personne ne réagisse. Elle tente tant bien que mal de descendre de la rame, un de ses bébés dans les bras et les deux autres dans la poussette géante sans que 1 seul des vaillants jeunes hommes écervelés tout en muscle l'entourant ne proposent de l'aider. Conséquence de tout ça un vol plané évité quasi par miracle grâce à la dextérité de la maman qui semble être rompue à cet exercice solitaire (non! pas ça, la poussette, je voulais dire bandes de petits dégelasses!). Et là je ne peux que me féliciter de l'attitude tellement noble, amicale, charitable des gros pleins de muscles présents lors de la scène. Je n'arrive pas à dire si ma réaction est due au fait que mon seuil de tolérance vis-à-vis de la bêtise humaine est relativement faible après 36h de travail ou si elle vous semble tout simplement naturelle à la lecture du récit narrant la bravoure de ces cochons régicides qui ont fait preuve d'un manque de civisme, d'éducation voir tout simplement d'humanité rare.

"Mais dis donc gros pleins de poils bicolores, et toi dans tout ça" pourriez-vous me dire! Et bien moi j'étais dans le train se situant sur le quai d'en face, observant la scène avec un air atterré (genre ça 8-0, pour être encore plus proche de la réalité ne pas hésiter à me rajouter de la moustache, une barbe de quelques jours ainsi que les désormais indispensables cernes sous mes yeux). Mais ne croyez pas que tout était rose dans mon wagon, je devais composer avec le portable braillard de mon voisin qui diffusait je ne sais quelle merde radiophonique, intimement persuadée je suppose que l'ensemble du train était ravi par la mélodie et les textes des "Fatal bazooka". Alors que je dois vous avouer que mon voeu le plus cher à ce moment-là était de me défoncer les tympans à coups de tisonniers chauffés à blanc (spéciale cacedédi à Ouidou style AKA "je ne hurle pas, je parle" ouech ouech, yo...)

Les gens, de manière générale, sont et probablement resteront mal polis, limite quasi sauvages. Il y a des jours où je m en fous totalement et d'autre où ça m atteints tout de même un peu. Aujourd’hui ça ne m’atteint pas mal et me pousse dans les retranchements de ma misanthropie! Je vous prie d'agréer, chers voisins de train, l'assurance de mon plus profond mépris!

Enfin, voilà, allez have a nice day et Enjoy :) moi vais faire dodo!

10 février 2007

Sarkozy Vs Ségolène? Sarkolène Vs Ségozy? Je m'en fous!

Amis lecteurs, si vous êtes assidus de ce blog vous vous êtes sûrement déjà rendu compte que ça fais un certain temps que je ne me suis pas exprimé sur la politique intérieure française. Si ce n'est pas le cas la suite de ce billet ne vous intéressera probablement pas, mais on va faire comme si vous vous étiez tous rendus compte de ce fait atterrant et tout bonnement passionnant! Mais pourquoi me direz-vous, ou vous ne le dites pas, mais faites comme si, merci. Donc je disais, enfin vous me disiez, "dis donc le panda ça fais longtemps que tu ne nous a pas saoulé avec tes élucubrations au sujet de la scène politique française" Ben la raison est très simple, la politique en France ces derniers temps m'ennuie! Mais si je vous assure! Pléthore de sondages nous assomment avec le soit disant intérêt que les français portent à cette campagne présidentielle, je dois donc faire partie de cette frange marginale qui s'en fous! Au fait non, je ne m'en fous pas, je m'emmerde! Prenez n'importe quel candidat et vous allez entendre les mêmes idées lyophilisées, sorte d'"idées 30'" fournies par des états majors politiques certains que ce que les français recherchent sont de idées simples que l'on peu prépare en ajoutant un peu d'eau chaude. Le programme du parti socialiste est tellement léger et inapplicable qu'il donne l'impression de pouvoir être lu en apesanteur. Sarko avec sa nouvelle image sous disant consensuelle et fédératrice s'éloigne de plus en plus de sa fameuse rupture. Les diverses extrêmes ont le mérite de la constance dans leurs discours risibles. Le seul qui semble surnager dans cet océan de médiocrité politiquarde reste le bon François Bayrou, mais même lui me déçoit ou pour être plus précis me fait languir par son manque de propositions concrètes. Alors oui, je ne fais pas partie de ces 75% de gens passionnés par la campagne pour la magistrature suprême. Une autre explication possible aussi, je peux faire preuve d'un snobisme tel que m'intéresser au même moment à un sujet qui passionne le 3/4 des gens de ce pays me chagrine ;).

Enfin, voilà, allez have a nice day et Enjoy :)

08 février 2007

Chronique d'une journée ordinaire?

Depuis près d'une semaine et le passage des urgences à l'hospitalisation traditionnelle je redécouvre le rythme qui est tellement spécifique à cet exercice. "Une Echo, oui bien sur! Alors je peux vous proposer le 08, non non pas le 08 février, le 08 MARS! ca vous va?" "La radio pour la petite F, pas de soucis, vers 19h30 ça va?" Sauf qu'il est 9h30 que c'est une radio de contrôle urgente...mais ça change rien...ok, on fait avec. L'hospit c'est aussi un suivi plus régulier de mes petits patients avec les épisodes de fous rires inévitable que l'on a lorsque l'on travaille avec des enfants.

Par exemple une de mes petites de 8 ans viens me voir ce matin très sérieusement et me demande si notre spécialité dans le service c'est le diabète, parce quelle a remarquée que beaucoup de ces petits camarades étaient diabétiques comme elle. Elle aurait été parfaite si elle avait ajoutée, avec une voix pincée, "chère confrère, je me demandais et bla bla bla et bla bla bla..." Juste après ça elle prend mes cahiers de prescriptions et les feuillètent en mettant ses lunettes sur son front...comme moi en somme. La dessus sa copine sors de sa chambre, (ces deux là c'est nos Laurel et Hardy à nous) me pince les fesses et me demande mon prénom. Je répond, elle me fais un grand sourire puis me dit "non, c'est pas vrai" et s'en va...et ce manège dure depuis 1 semaine, tous les matins je ne suis donc PAS Youri ;) La nouveauté du jour, après notre manège quotidien elle revient vers moi avec son sourire malicieux et me dit très sérieusement que c'est bizarre comme prénom Youri pour un grand, c'est un prénom de petit et pas de grand!

Rigolottes mes petites! Mais, une autre facette du lieu est elle moins...rassurante. Lors de cette même journée je descends un grand de 14 ans pour une radio. On sort de l'ascenseur et là passant comme une furie je vois un type avec un perfecto de cuir, suivi par un grand black un brassard police au bras. 2 secondes de calme, et cette fois c'est 10 types en uniforme qui passent...bon, on garde son calme et on va à la radio. Sur le chemin du retour même cinéma...un des policiers s'arrête et m'explique que deux bandes du département s'affrontent dans les couloirs de l'hôpital...version bataille rangée dans un épisode d'urgences!! J'attends un peu, et je sors de l'hôpital pour rentrer à la maison, devant l'hôpital il y a une bande d'une 20ène de types qui me regardent bizarrement...j'accélère , deux d'entre eux m'emboîtent le pas, je ne suis pas super rassuré mais je ne m'inquiète pas outre mesure, c'est des gamins du quartiers que j'ai déjà vu à moult reprises. Mais aujourd'hui ils avaient l'air beaucoup plus énervées que d'habitude. Et là l'un d'entre eux m'interpelle et me demande des nouvelles de sa soeur, qui se trouve être une de mes patientes...ouffff si ce n'est que ça.

Allez direction le RER, retour à la maison pour se poser un peu. Ce genre de journée arrive rarement mais marque tout de même et la conclusion reste indubitablement là même:

voilà, c'est fini et à demain, si vous le voulez bien.

07 février 2007

!! L'armée Libanaise engage Tsahal !!

Il y aurait eu ce soir des échanges de coups de feu ce soir à la frontière libano-israélienne. Une fois n'est pas coutume cet échange ce serait déroulé entre l'armée libanaise et des hommes de tsahal. Pas de blessés d'un côté comme de l'autre. Cette rixe ce serait produite il y a 40 minutes. Pour le moment on ne dispose pas de plus de détails, hormis le fait que les soldats israéliens étaient à la recherche d'explosifs et que je suppose ils ont "malencontreusement" passés la frontière. Notre armée commencerait-elle à tenir un rôle un peu moins symbolique qu'a l'accoutumée? à voir.
Source: France info il y a 3 minutes ;)

02 février 2007

Beyrouth Londres, nouvel axe de la brit pop?

iPanda: Grace Kelly

Ca va faire longtemps que je n'ai rien écris mes amis, mais pour d'obscures raisons hospitalo-universitaire les 10 derniers jours ont été très très éprouvants et m'ont totalement monopolisés. Je reviens avec l'envie de vous parler d'une découverte musicale heureuse que j'ai faites en écoutant je ne sais quelle chaîne musicale pour adolescent pré pubère et boutonneux en pleine mue qui ne rêve que de son scooter booster pour aller en teuf...bravo, je m'y remet...je m'égare. Je disais donc que je suis tombe par hasard sur un artiste répondant au nom de scène de Mika. Et la c'est le CHOC! Si si je vous assure. Une voix qui par moment tiens d'un Freddy Mercury, voix profonde passant des aigus aux graves avec un naturel génial. Mais par moment c'est Robbie William qu'on entend dans la bouche de ce garçon ou encore Elton John. Mais la voix ce n'est pas tout, revenons un peu sur la musique, oui c'est de la pop mais de la pop mélangée avec du rock symphonique, du rock cathédrale. Je ne sais pas si je suis clair mais on retrouve des sonorités similaire a l'album Opéra de Queen ou encore des orchestrations évoquant les Beatles a l'époque du Sergent Pepper's Lonely Hearts Club Band. En clair a ne pas rater! Et pour ne rien gâcher, le fiston est libanais :) si si je vous assure, Mika est né à Beyrouth et a été élevé entre Paris et Londres.

Bon, conclusion de tout ça, son album "Cartoon in motion" qui paraîtra le 5 février 2007 est déjà un must have, alors jettez vous dessus à sa sortie!

Enfin, voilà, allez have a nice day et Enjoy :)

27 janvier 2007

Beyrouth enterre ses morts, l'armée lève le couvre-feu.

Le Hezbollah libanais et ses alliés ont enterré vendredi trois de leurs activistes tués lors d'affrontements entre sunnites et chiites la veille à Beyrouth et ont appelé à l'unité du Liban pour éviter que ce dernier ne sombre dans la guerre civile.

L'armée libanaise a levé le couvre-feu nocturne décrété jeudi soir, mais les établissements scolaires et universitaires sont restés fermés. La veille, quatre personnes avaient été tuées par balles et 200 autres blessées dans ces affrontements survenus sur le campus de l'Université arabe de Beyrouth.

Le Courant du futur, formation politique sunnite, a fait savoir que la quatrième victime des affrontements était l'un de ses membres.

Les chiites du Hezbollah ont lancé le 1er décembre une campagne de manifestations avec leurs alliés maronites du général Michel Aoun pour faire plier le gouvernement pro-occidental de Fouad Siniora.

"Nous exhortons tous les dignitaires religieux, chrétiens et musulmans, et toutes les personnes de bonne volonté de ce pays à assumer leurs responsabilités avant qu'il ne soit trop tard", a lancé un haut responsable du Parti de Dieu, le cheikh Mohamed Yazbik, lors des obsèques d'une victime.

"Ce sang si pur et si précieux a été versé pour le bien de l'unité et son empreinte restera."

"S'ILS NOUS ATTAQUENT, NOUS RÉAGIRONS"

Des centaines de personnes ont participé dans l'est du Liban aux funérailles d'un étudiant membre du Hezbollah abattu pendant les affrontements à l'Université arabe de Beyrouth.

Lors de funérailles organisées pour un autre activiste à Ouzai, quartier défavorisé de la capitale libanaise, des participants ont tiré en l'air à l'arme automatique. Des femmes, sur les balcons, ont lancé du riz sur la procession.

"Mort à Siniora, mort à Djoumblatt", ont scandé les participants, faisant référence au Premier ministre et à l'un de ses principaux alliés, le leader druze Walid Djoumblatt.

"Les gars veulent qu'on riposte, mais le parti ne le souhaite pas et nous suivons les instructions du parti", a déclaré Ibrahim Nasrah, 21 ans. "S'ils nous attaquent, alors bien sûr nous réagirons."

La circulation a repris - faiblement - dans les rues des quartiers majoritairement sunnites de Beyrouth après la levée du couvre-feu, à 06h00 locales (04h00 GMT), mais on redoute une reprise des violences qui font craindre à certains un retour à la guerre civile de 1975-90.

L'armée demeurait très présente dans les quartiers les plus sensibles, mais de sources militaires on estimait qu'il ne serait pas nécessaire de décréter un nouveau couvre-feu vendredi soir, les autorités maîtrisant à présent la situation.

"Ça sent très mauvais. La situation va se transformer en un nouvel Irak ici", estimait toutefois un marchand de quatre-saisons dans un quartier mixte de la capitale.

LA SYRIE POINTÉE DU DOIGT

"Que Dieu maudisse ceux, quels qu'ils soient, qui ont réveillé (la violence interconfessionnelle) !", titre à la "une" le quotidien As-Safir.

L'ambassadeur des Etats-Unis à Beyrouth, dont le pays soutient Fouad Siniora contre le Hezbollah et ses alliés chiites et chrétiens, a estimé que la situation était devenue "très dangereuse".

Jeffrey Feltman a accusé le grand voisin syrien de s'ingérer à nouveau dans les affaires intérieures du Liban. "L'Histoire nous a enseigné que des puissances étrangères comme la Syrie se sont comportées ainsi par le passé. Et sans pouvoir fournir de preuves irréfutables, on peut toutefois sérieusement avancer une nouvelle intervention de Damas", a dit le diplomate américain sur la chaîne de télévision Al Hourra, financée par Washington.

Le chef spirituel du Parti de Dieu, le "sayyed" Hassan Nasrallah, a pour sa part lancé une "fatwa" (édit religieux) appelant ses partisans à évacuer les rues.

Quant au chef de file des sunnites, Saad al Hariri, fils de l'ex-Premier ministre libanais Rafic Hariri assassiné en 2005, il a demandé à son camp de faire preuve de retenue.

"J'appelle chacun à revenir à la voie de la raison", a-t-il dit à Paris où il a assisté jeudi à la conférence internationale de bailleurs de fonds du pays du Cèdre, dont les infrastructures ont été en grande partie détruites par la guerre de l'été 2006 entre le Hezbollah et l'armée israélienne.
Source: Reuters

24 janvier 2007

L'ISLAM et l'Hôpital publique: fin?

iPanda: Guilty!
Vous vous souvenez peut-être de deux posts que j'ai fais sur l'ISLAM et l'Hôpital publique (si ce n'est pas le cas ne pas hésiter à lire et ). Donc voici aujourd'hui la suite dans la presse.

P ARIS (Reuters) - Un Français de 23 ans, Fouad ben Moussa, a été condamné à Paris à six mois de prison ferme pour des violences sur un médecin à qui il reprochait d'avoir ausculté sa femme qui venait d'accoucher. L'incident s'était produit en novembre dernier à l'hôpital Robert Debré, à Paris. Le tribunal correctionnel, qui a suivi les réquisitions du parquet, a en outre condamné le prévenu à verser 2.500 euros de dommages et intérêts et frais de procédure au médecin, le professeur Jean-François Oury, à l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) et à l'Ordre des médecins, parties civiles. Ces deux institutions assurent que ce type de violence provoquée par des patients invoquant des principes religieux se multiplie dans les hôpitaux publics. L'avocat de l'Ordre des médecins a assuré à l'audience que des praticiens refusaient même désormais d'assurer des gardes pour ce motif. "Nous ne pouvons pas accepter que les personnels soient agressés pendant leur service. Ces comportements mettent en danger les autres patients", a dit un représentant de l'Assistance publique, au procès. Le 9 novembre 2006, Fouad ben Moussa, chauffeur routier, a bravé une interdiction et fait irruption en salle de naissance pour exiger des informations sur l'état de son épouse qui venait d'accoucher. Le professeur Oury l'a rassuré, accompagné dans la chambre de sa femme et a commencé l'examen de cette dernière, mais Fouad ben Moussa l'en a empêché en lui prenant les mains puis l'a expulsé de la chambre en lui expliquant que la religion musulmane proscrivait de tels contacts. Le médecin s'est emporté et a expliqué que les règles de la laïcité prévalaient à l'hôpital mais Fouad ben Moussa est resté aux environs de la salle de travail plusieurs heures pour invectiver le médecin et le personnel, puis a giflé le professeur jusqu'à ce que des vigiles puis la police interviennent pour l'emmener au commissariat. A l'audience, le prévenu a exprimé ses regrets, affirmant que son comportement avait été provoqué par un état de stress et un manque d'information. Il a expliqué que son médecin traitant lui avait assuré que son épouse serait prise en charge exclusivement par des femmes. "On est en République, dans un lieu public et laïc. L'hôpital public, c'est le lieu où tout le monde vient au monde avec les mêmes chances, le premier lieu de la mixité sociale. Ce n'est pas vraiment pas là qu'il faut invoquer la religion pour obtenir un traitement différent, ce comportement est inadmissible", a dit la représentante du parquet.

Enfin, voilà, allez have a nice day et Enjoy :) ... Et surtout merci ROUMI :)

23 janvier 2007

Liban: violences lors des manifestations d'opposition!

AP 23.01.2007 14:25

Des manifestants ont paralysé le Liban mardi, en brûlant notamment des pneus et des voitures à Beyrouth et dans les environs pour soutenir le mot d'ordre de grève générale lancé par l'opposition dans l'espoir de renverser le gouvernement de Fouad Siniora. Il y aurait plusieurs dizaines de blessés.
Dans certaines régions, partisans du gouvernement et de l'opposition se sont affrontés à coups de pierres et de poing; quelques coups de feu ont même été tirés. Plusieurs dizaines de blessés ont été signalés à Beyrouth, et la police faisait état de 25 blessés par balles, dont deux gardes du corps d'un homme politique proche du gouvernement, lors de heurts dans des villes du centre et du nord du pays.
Le principal dirigeant de l'opposition chrétienne, Michel Aoun, a affirmé sur la chaîne de télévision Al-Arabiya que sept membres de l'opposition étaient blessés. Au moins trois manifestants ont été blessés par balles dans la ville portuaire de Byblos, d'après le député d'opposition Abbas Ashem à Al-Arabiya. A Batroun, dans le nord, l'opposition a également annoncé que deux de ses partisans avaient été atteints par des balles.
L'opposition, qui manifeste régulièrement depuis deux mois contre le gouvernement, opérait par petits groupes pour tenir les barrages et bloquer des routes. A Beyrouth, de nombreux banlieusards étaient coincés chez eux et, dans certains quartiers, les commerces sont restés portes closes.
Les manifestants ont mis le feu à des pneus sur les routes principales au nord et au sud de Beyrouth ainsi que sur le périphérique de la capitale libanaise, dont le ciel était plombé par des nuages de fumée noire. Des soldats et les pompiers ont été appelés pour lever ces barrages routiers.
Dans tout le pays, des milliers de policiers et de soldats ont été déployés afin de séparer les deux camps en cas d'affrontements et de rouvrir les routes. Dans certains cas, la levée des barrages faisait l'objet d'une négociation, dans d'autres, les forces de sécurité ont chargé.
La route conduisant à l'aéroport international du sud de Beyrouth était bloquée, tout comme l'autoroute qui relie la capitale aux régions montagneuses, ainsi que celle qui mène à Damas, en Syrie, selon la télévision du Hezbollah. En revanche, l'aéroport continuait de fonctionner normalement malgré l'absence d'une partie des employés, d'après les autorités. Sept vols ont été annulés.
Pour les autorités, ces perturbations relèvent d'une tentative de coup d'Etat. "Cela fait partie du putsch. Cela va échouer comme dans le passé, et le gouvernement légitime du Liban va rester ferme", a lancé le ministre des Télécommunications Marouan Hamadeh sur Al-Arabiya.
De nombreux Libanais ne sont pas allés travailler, soit pour manifester leur soutien à la grève, soit par crainte des violences. Les responsables de certaines écoles ont envoyé des SMS aux parents pour faire savoir que les établissements resteraient fermés.
L'opposition libanaise dirigée par le Hezbollah chiite pro-syrien et pro-iranien avait appelé à la grève générale pour intensifier sa campagne destinée à faire chuter le gouvernement Siniora. Le parti islamiste exige la formation d'un nouvel exécutif de coalition où il posséderait davantage de poids. Proche de l'opposition, la fédération des syndicats libanais, forte de 350.000 adhérents, a elle aussi appelé à la grève générale, contre les projets de hausses fiscales.
Le bras de fer et les violences seront présents aux esprits mercredi et jeudi à Paris, où le Premier ministre Fouad Siniora doit déjeuner avec le président français Jacques Chirac et présenter à la presse les enjeux de la Conférence internationale de Paris sur le soutien au Liban prévue pour jeudi. AP

!Flash! Grève générale au Liban: TENSION MAXIMALE

05:06 23.01.2007, dernière mise à jour 06:18

Deux partisans de l'opposition libanaise ont été blessés par balles alors qu'ils tentaient de bloquer une route au nord de Beyrouth. Cet incident est survenu au début d'une journée de grève générale décrétée par l'opposition. Les deux blessés ont indiqué être des partisans du leader chrétien Michel Aoun. Selon des témoins, ils tentaient de bloquer la route entre Jbeil et la petite ville côtière de Halate, plus au nord, lorsqu'ils ont été visés par ces tirs.

Ailleurs, notamment à Beyrouth, plusieurs grands axes routiers ont été bloqués par des partisans de l'opposition libanaise, au milieu de mesures de sécurité renforcées. Les manifestants ont notamment brûlé des pneus et déversé du sable et des cailloux au milieu de la chaussée, sur les grands axes de la capitale et dans d'autres régions.

L'armée, qui a déployé des blindés aux carrefours importants et des centaines de soldats, est intervenue dans certains cas, éteignant les feux et rouvrant la route à la circulation.

L'opposition a appelé à cette grève pour protester contre le gouvernement de Fouad Siniora, qui doit participer jeudi à Paris à une conférence d'aide économique pour le Liban. Le premier ministre, comme les autres leaders de la majorité parlementaire antisyrienne, a de son côté exhorté les Libanais à aller travailler normalement et à "ne pas céder aux menaces et aux pressions de l'opposition". Il a accusé l'opposition, emmenée par le puissant parti chiite Hezbollah, de chercher à "saboter" la conférence de Paris.

Cette conférence est destinée à apporter un ballon d'oxygène à l'économie libanaise, au moment où le pays est accablé par une dette publique de 41 milliards de dollars aggravée par l'offensive israélienne de l'été. Pour convaincre les donateurs, M. Siniora doit présenter à Paris un plan de réformes prévoyant notamment une hausse de la TVA et des privatisations.

L'opposition, favorable sur le principe à la conférence, est opposée aux réformes accusées d'accabler les classes populaires.
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Des manifestants ont commencé mardi matin à bloquer des routes en brûlant des pneus autour de Beyrouth et dans d'autres régions du Liban dans le cadre de l'appel à la grève générale lancé par l'opposition au gouvernement du Premier ministre Fouad Siniora.

Les manifestants ont mis le feu à des pneus sur les routes principales au nord et au sud de Beyrouth ainsi que sur le périphérique de la capitale libanaise, où des nuages de fumée noire pouvaient être vus dans le ciel.

Des soldats et les pompiers ont été appelés pour lever ces barrages routiers.

Toutefois, dans d'autres cas, alors des centaines de partisans de l'opposition ont investi les rues, les forces de sécurité restaient immobiles et observaient la foule.

La route conduisant à l'aéroport international de Beyrouth a été bloquée tout comme l'autoroute qui relie la capitale libanaise aux régions montagneuses ainsi que celle qui conduit à la capitale syrienne de Damas, rapporte la télévision du Hezbollah.

L'opposition libanaise dirigée par le Hezbollah chiite a appelé à la grève générale à compter de mardi prochain pour intensifier sa campagne destinée à faire chuter le gouvernement de Fouad Siniora.

Proche de l'opposition, la fédération des syndicats libanais, forte de 350.000 adhérents, a elle aussi appelé à la grève générale, contre les projets de hausses fiscales du gouvernement Siniora.
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Tension maximale donc ce jour depuis le début des manifestations, journée à surveiller de près à la vue du potentiel ENORME de versement dans la violence à la moindre bourde de la part des FSI, de l'armée ou encore des manifestants du CPL, mais aussi des gens bloqués par centaines de milliers qui sont (vue les images que je regarde) déjà TRES excédés.

Wait and see....

21 janvier 2007

La France by les Français...certains!

iPanda: Lettre à France

Enfin, voilà, allez have a good day et Enjoy :)

16 janvier 2007

L'Europe et la France...un couple en plein divorce?


iPanda: J'habite en France


Enfin, voilà, allez have a good day et Enjoy :)

15 janvier 2007

«Le fanatisme est issu de l'extrême pauvreté» and much more...

Mes amis, entre deux cartons pour cause de déménagement en cours, j'ai eu l'envie de partager un article que je viens de lire dans l'Express. Il s'agit d'un entretient de Muhammad Yunus avec "L'Express". C'est vraiment à lire de toute urgence!


Exemple: "Vous vivez au cœur d'une société musulmane. Pensez-vous que l'islam soit un facteur de ralentissement économique?

Le Bangladesh est un cas intéressant: il a changé rapidement alors même que c'est un pays profondément musulman. Si l'islam était un facteur négatif, la Malaisie n'aurait probablement pas évolué non plus, or elle offre aujourd'hui l'exemple d'une société musulmane assez démocratique et économiquement en plein essor. Peut-être faut-il davantage s'interroger sur le monde arabe que sur l'islam. Enfin, je vous rappelle que tous les pays chrétiens ne sont pas nécessairement des nations florissantes. Regardez l'Amérique latine, par exemple, terre profondément catholique…"

Sinon, l'iPanda est de saison dirons nous.

iPanda: Ça Déménage

Enfin, voilà, allez have a good day et let Roumi Enjoy :)

09 janvier 2007

Et Dieu créa:

iPanda: Dreamweaver

STEVE JOBS (papa de Apple). Bon laissez moi vous expliquer, je suis un geek fini, un GRAND fan de nouvelle techno mais aussi un amoureux de mac et de l'univers Apple.

Aujourd'hui avait lieu la grande messe annuelle d'Apple. L'annonce majeure y était le téléphone Apple, il est là et il s’appelle bien iPhone ! (clic here!) Certains diront :"on en rêvait, Apple l’a fait". Pour Steve Jobs, iPhone, c’est un iPod à l’écran panoramique, un téléphone portable et un terminal Internet. À écouter l’homme de Cupertino, iPhone, tout de noir et d’argent vêtu, offre une interface révolutionnaire. Ainsi, ne cherchez pas un quelconque clavier aux quarante touches, il n’y en a pas. Le stylet pourrait être de mise pour le commander si Steve Jobs ne préconisait pas l’utilisation du doigt sur l’écran panoramique de 3,5 pouces capable d’afficher une résolution de 160 ppi.

L’iPhone offre un bouton en façade, un capteur 2 mégapixels au dos, une prise jack 3.5 au dessus, un compartiment Sim, un bouton d’activation, un disque dur de 8 Go. Il dispose en outre de trois capteurs: l’un pour détecter une présence, l’autre pour ajuster l’affichage de l’écran en fonction de l’éclairage ambiant, comme les MacBook Pro, et un dernier pour l’orientation, en mode portrait ou paysage. Le Wi-Fi et Bluetooth sont de la partie. L’autonomie annoncée est de 5 heures en utilisation normale, et monte à 16 heures si on ne l’utilise que pour écouter de la musique.

Côté téléphonie, iPhone est quadribande. GSM et EDGE sont à l’honneur. Pas de 3G, donc, au moins pour le moment. Et c’est Mac OS X qui est derrière tout cela. Mac OS X et son Core animation, son contrôle de l’énergie, son multi-tâche, etc. Ça va sans le dire, mais ça va mieux en le disant, la synchronisation des données avec le Mac est possible. Favoris Internet, calendriers, musique, films, photos, etc., on choisit ce qu’on veut basculer de l’un à l’autre dans iTunes. Chat, photo, widgets, courrier électronique avec un logiciel qui ressemble beaucoup à Mail, Google Maps, et ses images satellite, pour trouver facilement un endroit précis, Safari dans une version adaptée (format paysage ou portrait automatique, zoom facile sur une portion de la page), c’est décidément bien plus qu’un téléphone Apple. C’est un Mac de poche ! En tout cas, comme l’affirme Steve Jobs, iPhone, c’est "Internet dans votre poche".

Évidemment, tout cela a un prix, deux même : 499 $ pour un iPhone 4Go, 599 $ pour le modèle à 8 Go. Steve Jobs a évidemment argumenté sur ce prix. iPhone, c’est un iPod, un téléphone et un PDA. Il n’empêche, le prix risque d’en dissuader plus d’un. D’autant que les prix annoncés impliquent un abonnement de deux ans auprès de l’opérateur. De toute façon, l’appareil n’est pas disponible tout de suite. Il ne le sera qu’en juin aux États-Unis, dans le courant de l’année en Europe, et l’an prochain en Asie.
Merci MacGénération.com !
Voila, il fallait que je partage :) Enfin, voilà, allez have a good day et let me Enjoy :)

07 janvier 2007

Tunis traque les salafistes

iPanda: Get Misunderstood
Comment expliquer que deux fusillades importantes aient lieu en dix jours aux abords de la capitale d'un pays qui se targue d'être le plus tranquille de la région ? Les bilans diffusés après les tirs qui ont duré jusqu'à 22 heures mercredi à Solimane, une petite ville près de Nabeul à une quarantaine de kilomètres au sud de Tunis, montrent que Zine Ben Ali a des difficultés à gérer une affaire présentée comme un affrontement avec de «dangereux criminels».

Selon le ministère de l'Intérieur, douze personnes ont été tuées et quinze autres arrêtées par les forces de sécurité lancées à la poursuite de ces «criminels», dont la nature, délinquante ou politique, n'est jamais précisée. Tunis revoit ainsi à la baisse une première information qui faisait état de vingt-cinq morts à Solimane, chiffre que plusieurs sources confirment cependant.
«Douze éléments». Ces hésitations de Tunis sont loin d'être anecdotiques. Il est en effet difficile de croire qu'un échange de tirs avec des droits communs puisse provoquer plus de vingt morts, même dans un pays où la petite et moyenne délinquance s'est installée et où les luttes de clans en vue de la succession du président sont parfois âpres. En diminuant ainsi son bilan, Tunis semble en fait vouloir accréditer la thèse d'une affaire de drogue ou de trafic d'armes et écarter toute piste islamiste.

Une chose est sûre : tout a commencé avec une première fusillade faisant deux morts le 23 décembre à Hammam-Lif, à 25 kilomètres au sud de Tunis. Et tout se serait achevé, dans le sang, mercredi près de la zone boisée de Solimane. «La traque du groupe criminel a pris fin mercredi après-midi et a permis aux forces de l'ordre d'abattre douze éléments du groupe et d'arrêter les quinze restants», affirmait hier le ministère de l'intérieur.

Le déploiement exceptionnel de forces de sécurité montre cependant que l'affaire est sérieuse : police, garde nationale et armée ont été dépêchées sur l'autoroute reliant Tunis au sud du pays et les hauteurs alentours. Hier, une région montagneuse proche de Grombalia (à trente kilomètres de la capitale) restait d'ailleurs encerclée.

Tout indique en fait que ces fusillades impliquent un groupe islamiste salafiste. Et ce même si tous les quotidiens ont reproduit la dépêche officielle sans commentaire, à l'exception d'un quotidien arabophone Assarih qui laisse entendre qu'il pourrait s'agir de terrorisme.
Armé de RPG. Lourdement armé ­ y compris de RPG ­, ce groupe aurait été découvert par les forces de l'ordre le 23 décembre. C'est en achetant de très nombreux pains ­ plus d'une quarantaine par jour ! ­ qu'il aurait éveillé les soupçons d'un boulanger. On connaît la suite : une première fusillade, ce même jour, près de Hammam-Lif. Selon nos informations, le chef de la bande, un certain Lassaad Sassi, y aurait été tué. Ancien gendarme, ce Tunisien originaire de Bir el-Bey, près de Hammam-Lif, serait passé auparavant par l'Afghanistan et l'Algérie.

Plusieurs centaines de jihadistes tunisiens auraient d'ailleurs traversé les frontières de ce pays depuis l'invasion américaine en Irak. Et, le 30 décembre, Alger annonçait avoir arrêté deux Tunisiens «appartenant à un réseau terroriste international».

Quoi qu'il en soit, le groupe pourchassé par les forces de l'ordre depuis dix jours, serait formé de Tunisiens, mais aussi d'Algériens et de Mauritaniens. Apparemment venus d'Algérie, ces salafistes auraient installé un camp dans la région de Djebel Ressass, toujours aux environs de Hammam-Lif.

C'est sa poursuite par les forces de sécurité qui serait à l'origine du second affrontement mercredi à Solimane. L'adjoint de Lassaad Sassi, un dénommé Bacha, y aurait notamment été tué.

Jusqu'à présent, le régime de Zine Ben Ali observe la plus grande discrétion sur cette affaire. Une situation qui rappelle l'attentat contre la synagogue de Djerba, qui fit 21 morts dont 14 touristes allemands en 2002. Dans un premier temps, Tunis avait tenté d'accréditer la thèse d'un accident et, seule la pression du ministre allemand de l'Intérieur, l'avait contraint à admettre qu'il s'agissait d'un attentat terroriste.

«Verrouillage». Aujourd'hui, nombre d'opposants tunisiens assurent ne pas être vraiment «surpris» par une évolution qu'ils attribuent au «verrouillage de toutes les libertés» par Zine Ben Ali. Le chômage des jeunes, la «revendication identitaire arabo-musulmane qui s'exprime chaque jour davantage au sein de la population et la campagne actuelle contre le hidjab [voile] » feraient le reste. En attendant, des barrages de police sont dressés aux entrées des grandes villes où les voitures et leurs passagers sont étroitement contrôlés.
Par GARÇON José
Enfin, voilà, allez have a good day et Enjoy :)

PS: Petit blind test: de qui est le iPanda? Le nom de l'album est éponyme du blog. Album essentiel!

04 janvier 2007

La Tunisie tranquille de Ben Ali? Pas si tranquille que ça.

iPanda: Politicalamity
Que se passe-t-il depuis une dizaine de jours en Tunisie ? Dans ce pays étroitement quadrillé par la police et qui se flatte d'être le plus «tranquille» de la région, les fusillades ne sont pas monnaie courante, c'est le moins qu'on puisse dire. Un échange de tirs très intense a pourtant eu lieu hier entre 4 et 7 heures du matin à Slimane, une petite ville de 15 000 à 20 000 habitants située dans une zone agricole prospère à une trentaine de kilomètres de Tunis. Dans un premier temps, une source proche du ministère tunisien de l'Intérieur, citée par l'agence Reuters, affirmait que les forces de l'ordre avaient abattu à cette occasion 25 «criminels dangereux». Un chiffre démenti peu après par une «source gouvernementale» qui s'est toutefois gardée de préciser le nombre de victimes de la fusillade de Slimane. Peu avant, la très officielle agence Tap avait rapporté que les forces de sécurité avaient retrouvé et liquidé les derniers membres d'une «bande criminelle» qui avait affronté la police le 23 décembre à Tunis. Deux «criminels» ­ dont la nature, politique ou délinquante, n'a jamais été précisée ­ avaient été tués et deux policiers blessés dans ce premier incident. D'autres coups de feu ont par ailleurs été entendus le matin du 31 décembre à Bab Sadoun, près du tribunal de Tunis.

On n'en savait guère plus hier soir sur la fusillade de Slimane. Mais des sources proches du pouvoir admettent en privé, que le premier affrontement, impliquait bien des islamistes tunisiens, ainsi que des Algériens et des Mauritaniens, apparemment venus d'Algérie (plusieurs centaines de jihadistes tunisiens sont passés dans ce pays depuis l'invasion américaine en Irak). Lourdement armé, ce groupe salafiste aurait été découvert et pourchassé par les forces de l'ordre tunisiennes le 23 décembre. Au cours des derniers jours, l'encerclement de la montagne proche de Grombalia, à 30 km de Tunis, viserait à retrouver ses deux chefs en fuite.

Les affrontements d'hier ont-ils abouti à l'élimination de ce groupe ? Pour plusieurs opposants en tout cas, cette évolution des choses ne constitue pas une réelle surprise. «Dans une société où le contrôle policier est tel qu'il faudra bientôt une paille pour respirer, la persécution des islamistes depuis vingt ans et la campagne actuelle contre le hidjab (voile) ont généré une véritable haine», estime l'un d'entre eux. Une chose est sûre : dans ce pays où Zine Ben Ali et son entourage ont tout verrouillé et ont institutionnalisé passe-droits et corruption, le ras le bol commence à s'exprimer un peu partout. Signe des temps ? Fin décembre, la voiture d'un frère du président était brûlée à Souss. On y a retrouvé un petit mot : «Cette fois c'est la voiture, la prochaine fois, ce sera toi.»
Par GARÇON José

Le flou et la légèreté de la presse tunisienne sur le sujet n'étonne bien évidemment personne, par contre je dois avouer mon étonnement quand à la placidité de la presse française. Supposer que celle-ci manifeste à l'égard de Ben Ali la même indulgence que le gouvernement français semble lui accorder est-il totalement farfelu? Les Tunisiens ont non seulement le droit et mais aussi le BESOIN de savoir la vérité sur leur pays et sur ce qui s'y passe. Ils sont de façon générale beaucoup plus informés de ce qui se passe dans le reste du monde qu'en bas de leur rue. Cette opacité semble être l'autre face de la médaille de la croissance et de la "tranquillité" tellement vanté par Ben Ali et consort. Mais ce troc économie vs dignité est-il encore viable? Et s'il devait tomber quelle serait l'alternative? Le risque de voir apparaître une Tunisie islamisée et extrémisée est-il réel? Qui est cette "opposition" que l'on lis et l'on étend par-ci par là sans jamais en comprendre l'essence ou les idées (je parle pour moi)?

Comme vous le voyez je me pose plein de questions sur ce pays que j'aime beaucoup, mais ça en même temps ce n'est pas un secret d'état :) !

Enfin, voilà, allez have a good day et Enjoy :)

PS: Petit blind test: qui chante "Politicalamity"? On ne triche PAS avec google!

03 janvier 2007

Lettre de Saddam Hussein au peuple iraquien.

iPanda: Thoughts of a dying Atheist

"Au nom de Dieu, Le Miséricordieux, Le Tout Miséricordieux ! « Dis que rien ne nous arrivera, s’il n’est voulu par Dieu » Oh grand peuple iraquien ! Oh hommes valeureux de nos forces armées…Et vous nobles Iraquiennes ! Enfants de notre fière nation ! Et vous, hommes de foi et redoutables combattants de notre Résistance héroïque !

Me voici de nouveau sur le champ du Jihad et de la lutte, face à des épreuves plus difficiles et plus dures qu’auparavant, mais toujours animé par le même esprit auquel je vous ai habitué avant la révolution. Telle est la volonté divine !

Mes très chers,

La dure et pénible situation qui est la nôtre à tous et dans laquelle se trouve le grandissime Iraq est une nouvelle épreuve dans laquelle chacun se révèle tel qu’il est réellement et se présente à Dieu et à aux hommes selon sa véritable identité, aujourd’hui et demain quand tout ne sera qu’histoire.

C’est aussi la base sur laquelle se fonde tout succès pour les générations futures et sur laquelle s’affirme la volonté des hommes sincères et vient échouer celle des insignifiants. Les hommes qui ont fait appel à l’étranger contre les leurs, ont commis un acte aussi vil que le sont leurs âmes et dans notre pays il ne subsistera que ce qui est solide et durable : « L’écume s’en va au rebut, tandis que ce qui est utile aux hommes, demeure en terre » (Le Saint Coran).

Oh grand peuple iraquien ! Et vous hommes de notre Oumma et de l’humanité !

Beaucoup d’entre vous ont connu l’auteur de cette lettre et ont testé sa sincérité, son honnêteté, l’intérêt qu’il porte à son peuple, sa sagesse, sa vision et sa fermeté dans le règlement des problèmes ainsi que son intégrité morale par rapport aux deniers de l’ةtat et aux biens d’autrui.

Beaucoup d’entre vous ont constaté que cet homme vit les problèmes de son peuple dans sa conscience et dans tout son être, qu’il partage la peine de ses compatriotes et ne trouve de repos que lorsqu’il aura répondu à l’attente des plus démunis d’entre eux et qu’il ait relevé le niveau des plus pauvres : un homme croyant et sincère, dont le c½ur rassemble tout son peuple et toute sa Oumma, sans distinction d’aucune sorte entre les enfants du même peuple, hormis celle qui provient du mérite dans l’accomplissement du devoir.

Iraquiens ! Notre peuple et notre famille, nos nobles frères et soeurs de notre Oumma !

Vous avez tous connu votre frère et votre chef, tel que l’ont connu les siens : il n’a jamais baissé la tête devant les tyrans et les oppresseurs et demeure toujours une épée et un porte-drapeau, tel que le désirent les hommes sincères et pour enrager les oppresseurs.

N’est-ce pas ainsi que vous voulez que soit votre frère, votre fils et votre chef ? Bien sûr que oui ! Saddam Hussein doit être ainsi pour que son attitude réponde à votre attente et, si à Dieu ne plaise, il avait agi autrement, il ne se serait pas reconnu lui-même. Ainsi doit être l’attitude de celui qui assume votre direction et qui se veut le drapeau de la Oumma et son modèle, après Allah notre créateur omnipotent.

Me voilà offrant ma vie en sacrifice et, si Allah Le Miséricordieux l’accepte, Il fera monter mon âme où Il voudra, en compagnie des hommes sincères et des martyrs. Si par contre et selon Sa Volonté, Il surseoit à sa décision, alors nous ne sommes que ses créatures consentantes. C’est Lui qui nous a crées et à Lui nous sommes de retour et c’est à Lui que nous demandons justice et soutien contre les oppresseurs.

Mes frères…Grand peuple d’Iraq…

Je vous invite à demeurer fidèles aux idéaux qui ont fait de vous de vrais croyants, à être la lumière qui éclaire la civilisation et à maintenir votre pays, berceau du patriarche Abraham et d’autres prophètes, dans la fidélité aux idéaux qui vous ont toujours grandis, d’une manière incontestable et attestée, à travers l’histoire. En se sacrifiant pour la patrie et pour le peuple, en sacrifiant la vie de sa famille, grands et petits, depuis le départ, en offrant sa vie à l’Oumma et à ce grand peuple, généreux et fidèle, Saddam Hussein a continué dans cette voie, sans jamais y déroger.

Malgré toutes les difficultés et les tempêtes qui ont secoué l’Iraq et moi-même, avant et après la révolution, Dieu n’a pas ôté la vie à Saddam Hussein. Si cette fois-ci, Il la Veut, cette vie n’est en fin de compte qu’une pousse à laquelle Il donna naissance et qu’Il a jusqu’ici protégée. Ce faisant, Il ennoblit une âme qui Lui est dévouée et qui accepte son sort, consentante, joyeuse et heureuse d’avoir accédé au martyr ! Patience donc, mes frères, à l’ombre de la Grandeur divine et de Sa protection et confiance dans notre créateur, notre soutien face aux oppresseurs.

Et souvenez-vous surtout que c’est Dieu qui vous a faits ainsi, multiples et divers, pour témoigner et servir de modèle aux autres, par votre bienveillance, votre capacité à pardonner et votre disposition à cohabiter dans la tolérance.

Souvenez-vous aussi que vous avez hérité d’un patrimoine glorieux et que cet édifice grandiose vous interpelle et vous met tous à l’épreuve. Certains d’entre vous sont restés fidèles à l’engagement envers la patrie, d’autres par contre, ont rejoint les dirigeants perses rancuniers, héritiers de la haine des Sassanides et d’autres encore ont trahi les leurs et leurs voisins et se sont retrouvés dans les rangs des forces de l’Otan, manipulées par l’ennemi sioniste qui a poussé la Maison blanche à commettre contre notre pays, une agression qui n’a rien à voir avec les valeurs humaines.

Souvenez-vous que ce que vous avez construit et édifié, vous l’avez fait sans haine ni animosité, mais au contraire sur la base de l’amitié, de la paix et de la foi. C’est pour cette raison que vous avez pu jouir, si longtemps et jusqu’à un passé récent, de la sécurité et de la dignité sous les couleurs de votre patrie et principalement depuis la glorieuse révolution de juillet 1968.

Patriotes et citoyens baignant dans la fraternité, vous avez réalisé la victoire dans les domaines de l’édification nationale et aussi sur les champs de bataille, sous les couleurs du glorieux Iraq. Vos ennemis, les envahisseurs et les Perses, ont réalisé que votre unité barrait la route à leur hégémonie et à leur volonté de faire de vous des esclaves. C’est ainsi qu’ils ont planté le clou de la haine et semé les graines de la discorde parmi vous, ce à quoi ont adhéré certains étrangers, porteurs néanmoins de la nationalité iraquienne, disciples de l’école des rancoeurs. Ils ont cru ainsi atteindre les patriotes sincères et affaiblir leur volonté de continuer ensemble, dans la même voie et sous la bannière de Allahou Akbar, bannière du peuple et de la patrie.

Mes frères, combattants et moujahiddine !

C’est à ceci que je vous invite maintenant. Je vous conjure de ne point laisser de place à la haine dans vos c½urs. La haine s’oppose à l’équité et empêche de rendre la justice. Elle aveugle les yeux et l’esprit, empêche la réflexion et interdit aux gens d’éviter les solutions extrêmes et de choisir la bonne et juste voie. La haine vous empêche de vous rendre compte des changements s’opérant chez ceux-là même qui se sont écartés de la voie juste, celle de notre peuple glorieux et de notre Oumma.

Je vous invite aussi, mes frères et mes s½urs, mes enfants et ceux de l’Iraq, mes frères de combat, de ne point porter de haine contre les peuples des ةtats qui nous ont agressés et de distinguer entre les hommes du pouvoir et les peuples. Certes, il faut condamner leur action et s’il faut combattre et lutter contre leurs méfaits, il ne faut pas les haïr en tant qu’hommes. Et si certains d’entre eux, à l’intérieur de l’Iraq ou à l’étranger, font amende honorable, alors il faut leur pardonner et ouvrir avec eux une nouvelle page, parce que Allah est Clément et aime les gens cléments. La fermeté est de règle, chaque fois que cela est nécessaire, mais pour qu’elle soit acceptée par le peuple et la nation, elle doit être exercée sur la base de la loi, juste et équitable et non sur la base des rancunes et des ambitions injustifiées.

Sachez mes frères qu’il y a, dans les nations qui nous ont agressés, des gens qui soutiennent votre combat contre les envahisseurs et certains se sont portés volontaires pour défendre les prisonniers, entre autres Saddam Hussein. D’autres ont tout fait pour dévoiler au monde les scandales des agresseurs et les ont dénoncés. Certains d’entre eux pleuraient à chaudes larmes et dignement quand est venu le moment de nous quitter, son devoir accompli.

C’est à cela que je vous invite : à demeurer un peuple uni, digne de confiance, amical avec la Oumma et l’humanité entière, honnête avec soi et les autres ! Saddam Hussein Président de la République et Commandant en chef des forces armées combattantes.

Signé par lui-même

N.B

J’ai écrit cette lettre suite à ce que m’ont rapporté les avocats que « le prétendu tribunal pour les grands crimes » que les envahisseurs ont crée, ainsi que le gouvernement, allaient donner à ceux qu’ils appellent « les accusés », l’occasion d’une prétendue dernière déclaration. Mais ce tribunal infâme, ainsi que son président Raouf, ne nous ont pas donné l’occasion de faire cette dernière déclaration. Il a prononcé son verdict sans même les attendus et a simplement lu, en notre présence, l’acte d’accusation, conformément aux ordres des envahisseurs. C’est ce dont j’ai voulu informer notre peuple, notre Oumma et l’opinion publique.

Signé Saddam Hussein"

Ce texte est tout de même l'expression la plus éclatante de l'hypocrisie ultime de cet homme. C'est ce même type qui a été à le tête de l'Iraq avec le Baath, en prônant la laïcité et en jouant sur l'opposition avec la théocratie voisine et ennemi qu'était (qu'est encore?) l'Iran. Et au moment de sa mort, pour partir en martyr, le voila se plaçant comme l'ultime défenseur de la Oumma, du Jihad, citant le Coran et parlant des Moudjahiddines! C'est pathétique!

Enfin, voilà, allez have a good day et Enjoy :)

Merci Adib et Arab pour le texte.

01 janvier 2007

I just call, to say...

BONNE ANNEE et HAPPY 3EID ;)

Pour bien commencer l'année une petite chanson:

Carambar! - Jérémie Kisling

Enfin, voilà, allez have a good day et Enjoy :)