30 novembre 2006

Royal au Liban sous le signe de la "fidélité et de l'écoute".

Ségolène Royal se rend jeudi et vendredi au Liban pour une visite placée "sous le signe de la fidélité et de l'écoute".

"Dans la situation préoccupante que connaît aujourd'hui le Liban, je viens affirmer ma condamnation de tout assassinat politique, ma foi dans la démocratie et témoigner de mon amitié à l'ensemble des Libanais dans un réel désir d'écoute et d'ouverture", déclare la candidate présidentielle socialiste dans un communiqué publié quelques minutes avant son départ pour Beyrouth, première étape d'une tournée proche-orientale de cinq jours.

Cette visite, une semaine après l'assassinat du ministre de l'Industrie, Pierre Gemayel, "sera placée sous le signe de la fidélité, de l'écoute (...) pour un Liban indépendant et démocratique dans lequel tous les Libanais seraient citoyens à part entière", souligne la présidente de Poitou-Charentes, attendue dans la capitale libanaise en début d'après-midi.

Avant ce premier déplacement international hautement symbolique, la première femme à avoir une vraie chance d'accéder à l'Elysée explique qu'elle souhaite "prendre connaissance directement de la réalité libanaise" et "voir quel peut être le rôle de la France pour aider le Liban à sortir de la crise actuelle".

Pendant son séjour au Liban, jeudi et vendredi, Ségolène Royal doit rencontrer les principaux dirigeants du pays, notamment le président du Parlement, le dirigeant chiite Nabih Berri, et le leader druze et président du Parti socialiste progressiste, Walid Joumblatt.

VISITE AU SUD-LIBAN

Elle doit également s'entretenir en fin de journée jeudi avec le Premier ministre libanais, Fouad Siniora dont le gouvernement pro-occidental est sous la pression de l'opposition pro-syrienne, qui promet des manifestations monstres dans les 48 heures.

La candidate doit également présenter ses condoléances à la famille de Pierre Gemayel et rencontrer les soldats français de la Finul déployés au Sud-Liban. Il s'agit pour cette fille de colonel de "leur témoigner notre soutien et notre reconnaissance".

Fin octobre, le premier secrétaire du PS, son compagnon à la ville, François Hollande, l'avait précédée au Liban. Il s'était entretenu avec le chef de la Finul de l'époque, le Français Alain Pellegrini.

Six ans après la visite houleuse de Lionel Jospin sur le campus palestinien de Bir Zeit, Ségolène Royal est attendue samedi dans les territoires palestiniens.

Elle doit notamment rencontrer le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas. Une entrevue avec des représentants du gouvernement dirigé par le Hamas ne figure pas sur le programme officiel.

Ségolène Royal a répété à plusieurs reprises qu'il fallait "parler à tout le monde" dans la région afin de trouver des solutions à "l'interminable" conflit israélo-palestinien.

En Israël, la candidate socialiste rencontrera le Premier ministre, Ehud Olmert, la ministre des Affaires étrangères, Tzipi Livni ainsi que les dirigeants du Parti travailliste.

Blablablabla

26 novembre 2006

La raison d'un meurtre! Pourquoi Pierre Gemayel?

Les premières questions que je me suis posé quand ma mère m'a annoncée au téléphone l'assassinat de Pierre Gemayel mardi 21 ont été: Pourquoi? Pourquoi Pierre Gemayel? Pourquoi le 21? Pourquoi aussi ouvertement?

Bien évidemment nous n'aurons probablement jamais la preuve de quoi que ce soit mais les réponses semblent pourtant limpide.

Selon notre constitution les décisions au sein du gouvernement se prennent à la majorité des 2/3. Depuis la démission, il y a deux semaines, des ministres pro-syriens Hezbollah et Amal cette majorité des 2/3 est assurée par uniquement DEUX voix, 2 petites voix. L'une d'entre elle s'est éteinte le 21 Novembre avec Pierre. Ces deux voix sont primordiales, à elles seules elles permettent l'adoption par le gouvernement du tribunal international chargé de se prononcer sur l'assassinat du feu premier ministre Rafic Hariri et dont la création a été votée à l'ONU le 21/11/2006. Si ces deux voix se taisent le tribunal meurt aussitôt, l'une d'entre elle s'est éteinte le 21 Novembre avec Pierre. Si la majorité des 2/3 n'est plus assurée les meurtriers de Hariri mais aussi du Liban ne seront jamais jugés, l'une d'entre elle s'est éteinte le 21 Novembre avec Pierre. Par ce crime digne du Chicago des années 30 ils ne cherchaient pas uniquement à tuer l'étoile montante de la plus prestigieuse famille de la communauté chrétienne maronite du Liban, mais ce qu'ils voulaient surtout c'était tuer l'ESPOIR qu'avait les Libanais de voir la justice enfin rendue aux noms de toutes les victimes de nos guerres. Avec la mort de Pierre Gemayel, il ne reste plus qu'une voix qui nous séparait d'une nouvelle désillusion. Chacun des ministres survivants se savait désormais en sursis, menacé à chaque instant de subir le même sort. A ne pas en douter mardi soir des messages téléphoniques parfaitement explicite ont sûrement été adressé aux ministres à type de "vous avez vu? vous avez le choix!". Nos ministres ont tenus bons, ils ont votés la création du tribunal...merci.

Pourquoi le 21? Tout simplement parce que c'est la veille du 22. Toutes les cérémonies ont été annulées dans la minute.

Pourquoi ce meurtre a put être aujourd'hui perpétré en toute tranquillité alors que tout désigne ces auteurs, par ailleurs spécialiste des assassinats politiques? Avec la défaite que le Hezb a imposé à Israël il est devenu fort, très fort dans le jeu politique à Beyrouth et par la même la Syrie marque son grand retour dans le jeu intérieur libanais (tout en sachant que le Hezb est le principal allié de Damas au Liban). Malgré sa sortie par la petite porte en 2005 elle ne se résout pas à renoncer au Liban ou plus exactement à la Grande Syrie à la vue des intérêts économiques et politique colossaux qui sont en jeux. Elle nous considère comme partie intégrante de la Syrie, comme un morceau d'elle même qui lui aurait été retiré lors des partages coloniaux. Allez dans n'importe quel ministère syrien, au mur vous verrez une carte de la Grande Syrie, incluant le Liban. Humiliée par son retrait suite à l'assassinat de Hariri au printemps 2005, mise au banc des nations, faisant partie de l'axe du mal il y a encore quelques semaines elle marque ces dernières temps son grand retour en force. L'embourbement Américain en Iraq les rend très dépendant d'elle mais aussi de l'Iran sans lesquels ils ne pourront jamais s'en sortir. Blair appelait récemment la Syrie a participer aux efforts de paix aux Moyen Orient et en Iraq. Au Liban comme dans la région la Syrie se sent FORTE, en position d'à nouveau dicter sa loi, en toute impunité. Les USA, les Anglais ont besoins d'elle...Israël, de par ses aventures guerrières meurtrières et imbéciles, l'a renforcée...elle s'affiche avec l'Iran comme LA solution pour l'Iraq. Tout ça lui donne une certaine latitude, une marge de manoeuvre qui comme d'habitude va avoir des conséquences sur les libanais.

A la fin de ma réflexion surgit alors une autre question: serions-nous, encore une fois, en train d'être sacrifiés aux noms de causes qui nous sont étrangères???

Et encore une fois la réponse est limpide BIEN ÉVIDEMMENT!
Enfin...

25 novembre 2006

Faites du sport à Beyrouth!

Logo de la prochaine édition du Marathon de Beyrouth?

23 novembre 2006

Revue de presse: Hommage et accusations!

Ton très solennel dans le quotidien francophone libanais « L’Orient Le Jour » qui titre « Le long martyre de l’indépendance » au lendemain de l’assassinat du ministre chrétien anti-syrien Pierre Gemayel. « Les terroristes ont changé de méthode, les balles dans la tête à bout portant au lieu de voitures piégées, mais leur but, sordide au possible, reste le même » note le journal qui voit dans cet attentat un moyen de « créer la discorde interne » au Liban.

Un crime qui ne surprend pas le quotidien libanais anglophone « The Daily Star » qui cite Samir Geagea, le chef des Forces libanaises (chrétiennes anti-syriennes), qui avait déclaré la semaine dernière qu’un ministre risquait de se faire assassiner par l’opposition (pro-syrienne) afin de renverser le gouvernement.

Selon le site internet MediArabe, des « partisans auraient saccagé des permanences du Parti nationaliste syrien (PNS) qui prône le rattachement du Liban à la Syrie pour former la Grande Syrie » à Bikfaya, village natal de Gemayel. Plusieurs manifestations de colère se sont déroulées également à Ashrafieh, où des portraits du général Aoun (chrétien devenu pro-syrien) ont été brûlés.

« La trace de la main d’Assad » titre, de son côté, le journal anglophone israélien « Jerusalem Post » pour qui le meurtre montre bien jusqu’où le président syrien, Bachar al-Assad, est prêt à aller « pour éviter une situation dans laquelle il serait tenu comme responsable personnellement pour l’assassinat » de Rafic Hariri, l’ancien Premier ministre libanais anti-syrien. « La plus grande crainte d’Assad est de subir le même destin que Saddam Hussein une fois son implication reconnue », estime le quotidien.

Une analyse proche de celle du journal de gauche britannique, « The Guardian » pour qui « cet assassinat intervient lors d’une période de haute tension politique ». « Gemayel et d’autres ministres venaient juste d’approuver la mise en place d’un tribunal international pour juger » les coupables du meurtre de Hariri.

« Avec la mort de Gemayel, le gouvernement [libanais] risque d’avoir trop peu de ministres pour pouvoir faire passer quelque mesure que ce soit, s’inquiète le « New York Times ». Si le gouvernement était amené à perdre un seul de ses ministres, il s’effondrerait automatiquement ».
Or, « les Etats-Unis sont vivement engagés dans la survie du gouvernement de Siniora [l’actuel Premier ministre libanais] qui a proposé à Washington de contrer l’influence iranienne dans la région », poursuit le journal de référence américain.
Le meurtre de Gemayel serait d’autant plus opposé aux intérêts de l’administration Bush que la suspicion qui pèse au-dessus de la Syrie « rend presque impossible le renvoi par Washington d’un ambassadeur à temps plein à Damas sans donner l’impression d’abandonner le gouvernement de Siniora ».

Quant au journal anglophone saoudien « Arab news » , il préfère donner la parole à différents civils résidents à Jeddah, en Arabie Saoudite. Si Fadi Saleem, un médecin syrien, voit dans le meurtre la main d’Israël, Samir Hamza, un Libanais qui vit dans la même ville, pointe un doigt accusateur vers Damas. « La Syrie doit arrêter d’interférer dans les affaires libanaises et le Hezbollah doit être désarmé car il reçoit ses ordres de l’Iran. Le Liban ne doit plus être un terrain de bataille où se règlent les contentieux des autres pays ».

A. Sulzer

22 novembre 2006

Amine Gemayel appelle au calme

L'ancien Président de la République et père du ministre défunt a lancé un appel au calme et à la prière devant l'hôpital où repose la dépouille mortelle de son fils assassiné dans l'après-midi.

Devant les caméras massées devant l'hôpital Saint-Joseph où a été transportée la dépouille mortelle de son fils âgé de 34 ans, l'ancien président de la République Amine Gemayel à la mine déconfite a appelé "au calme" tout en souhaitant que la nuit soit consacrée à la prière. « Je souhaite que cette nuit soit consacrée à la prière et à la réflexion sur le sens du martyre et sur les façons de protéger notre pays, loin des réactions affectives et des accusations, et loin des désirs de vengeance. »"

Hier, en sa qualité de chef supérieur des Kataëb il présidait la réunion hebdomadaire du bureau politique de son parti. Une des phrases de son discours sur la crise politique actuelle sonne tragiquement aujourd'hui: "Nous souhaitons simplement que le feuilleton des assassinats s’arrête et que le Liban cesse d’être utilisé comme une scène régionale ".

Les obsèques religieuses du ministre Pierre Amine Gemayel qui sera inhumé dans le village de Bickfaya, auront lieu jeudi à 13H00 en la cathédrale Saint-Georges des Maronites de Beyrouth. Un deuil national de trois jours sera observé à partir de mercredi.

Quelques heures après le crime, des partisans du parti Kataeb avait manifesté leur colère en brûlant des pneus dans des secteurs chrétiens, entraînant le déploiement en masse de l'armée libanaise.

Source:

21 novembre 2006

L'Onu entérine le tribunal international

L'ONU vient d'entériner le tribunal international chargé de juger les assassins de feu Rafic Harriri, assassiné dans un spectaculaire attentat à Beyrouth, le 14 février 2005..

Le ministre Pierre Gemayel assassiné!

Attaqué dans une zone chrétienne au nord de Beyrouth, le ministre libanais de l'Industrie Pierre Gemayel a été victime d'un attentat mardi 21/11/2006 dans l'après-midi. Attaqué par des hommes armées en pleine rue, le leader chrétien anti-syrien a été conduit aussitôt à l'hôpital de Dora avant de succomber à ses blessures. Les sources des service de sécurité libanais confirment sa mort.

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Le ministre libanais antisyrien de l’Industrie, Pierre Gemayel, a été assassiné par des hommes armés dans la banlieue nord de Beyrouth mardi. Evacué vers un hôpital, il a succombé à ses blessures.

Chrétien maronite âgé de 34 ans, Pierre Gemayel était le fils de l'ancien président Amine Gemayel et le neveu du président assassiné en 1982, Bechir Gemayel. Il était opposé à l'influence exercée au Liban par la Syrie, tenue responsable par de nombreux Libanais de l'assassinat, en février 2005, de l'ancien premier ministre Rafic Hariri. Le fils de ce dernier, Saad Hariri, chef de la majorité parlementaire antisyrienne, tenait une conférence de presse au moment de l'attentat mardi. Il a accusé sans la nommer la Syrie. "Ils font ce qu'ils ont promis de faire, ils veulent assassiner tout homme libre au Liban", a-t-il affirmé.

Pierre Gemayel est le premier homme politique anti-syrien à être assassiné depuis Guebran Toueni, tué par l'explosion d'une voiture piégée, le 12 décembre 2005.

MAIS MERDE A LA FIN!!!!!!!!!!

20 novembre 2006

Histoires de garde Acte 2...

Jeudi dernier, encore une nuit de garde, sauf que ce soir elle est exceptionnellement calme. Je vais donc me coucher à 3h30 du matin, en me disant que volez 2 ou 3 heures de sommeil n'est pas si mal. Mais je suis réveillé vers 04h30 par mon bip, l'infirmière m'annonce que deux patients attendent...là elle pouffe en précisant que les deux sont là pour le même motif et que ça ne va pas me plaire. Bon, allez on se motive moi, j'y vais avec le sourire le plus engageant que j'ai en stock à 4h30 du mat. Je prend mes dossiers et je lis "Motif: Douleurs fessières"...formidable non? ÇA c'est un motif de consultation en urgences! Bon je passe sur le premier troll que je vois, un machin de 5 ans râleur, capricieux et aussi sain que moi...rien à faire là en somme.

Le second patient est une pitchoune de deux ans et demie. Je rentre dans les box, première impression "Ouuuuuuuuu elle est très belle ta maman jeune amie!"...passons, je me présente, me lave les mains et me dirige vers mini-machine. Et c'est là que cette jeune fille sauve ma soirée: je lui tapote l'épaule en lui disant "bon chouchou, là je vais écouter tes poumons"...là dessus elle me répond d'une voix stridente "mais tu arrêtes de t'essuyer sur moi ouiiiiiiiiiiiiii"...j'EXPLOSE de rire! Je me re-concentre, je l'examine...je pose mon diagnostic, mademoiselle est atteinte d'une rien-nite...du vent quoi, n'importe quoi, nawak etc ...Au vu de l'intelligence physique de sa tendre mère et de son humour décapant je décide de rester aimable et de ne pas les emplafonné pour m'avoir réveiller. Dans ma série restons sympas tout de même, et pendant que je complète mon dossier, je demande au bout de chou de me lire un peu l'histoire de Bambi qu'elle a à la main...réponse cinglante: "Mais t'es bête toi, j'ai 2ans et demi, je sais pas lire!" Enorme non? En tout cas moi elle m'a bien fait rigoler.

Enfin, voilà, allez have a good day et Enjoy :)

18 novembre 2006

L'ISLAM et les musulmans en France.

Bonjour tout le monde! Aujourd'hui j'ai (encore une fois) envie de partager avec vous deux épisodes de l'excellente émission 2000 ans d'Histoire, sur France Inter, animée par Patrice GELINET. Les deux épisodes du jour sont consacrés à une histoire de l'islam en France.

Avec:

Mohammed Arkoun: Professeur émérite d'histoire de la pensée islamique, directeur scientifique de la revue Arabica.

Jean Flori: Directeur de recherche au CNRS et au Centre d'Etudes supérieures de civilisation médiévale. Spécialiste de l'histoire de l'histoire de la chevalerie et des croisades.

Jacques Frémeaux: Professeur d'histoire à la Sorbonne, spécialiste de l'histoire de l'Outre-Mer et du monde arabe.

A écouter avec un plaisir certain!

1ère partie:
Télécharger ici

« Egyptiens, on vous dira que je viens pour détruire votre religion ; c’est un mensonge. Répondez que je respecte Dieu, son prophète et le glorieux Coran. » Bonaparte en 1798

Il y a près de 13 siècles, après avoir traversé les Pyrénées, une armée de musulmans d’Espagne, traversait l’Aquitaine en direction de Tours. Après avoir saccagé et pillé plusieurs villes, les cavaliers berbères de l’émir Abd el-Rahman étaient arrêtés au nord de Poitiers, le 25 octobre 732, par l’armée franque de Charles Martel. Cette bataille au cours de laquelle Abd al Rahman fut tué, arrêtait l’expansion d’une religion qui, en quelques années à peine, s’était étendue des rives de l’Indus jusqu’au pied des Pyrénées. C’était aussi le début de la très longue histoire de l’islam et des musulmans en France. Une histoire qui commençait à la fin du VIII° siècle entre deux religions et deux peuples et qui ne savaient rien les uns des autres. Quand, après Charles Martel et Pépin le Bref, Charlemagne, reprenait le combat contre ceux qu’on appelait alors les Sarazins.

2ème partie:
Télécharger ici

En raison de leur nombre, de leurs traditions, de leur histoire et des années de présence française dans leur pays d’origine, en quelques décennies, les musulmans ont profondément transformé la société française. Mais malgré le temps qui passe, l’acquisition par la plupart d’entre eux de la nationalité française et l’accès de quelques uns, on vient de l’entendre, aux plus hautes responsabilités, les musulmans de France ont eu plus de mal que les autres à trouver leur place dans un pays ou il leur est difficile de s’intégrer. A cause de leur religion, de leur culture, et d’un passé mal digéré quand leur pays d’origine ou celui de leurs parents et grands-parents était une colonie française.

Enfin, voilà, allez have a good day et Enjoy :)

16 novembre 2006

La démocratie d'opinion Vs démocratie de représentation?

Mes amis, livrons nous ensemble a un petit exercice de style, nous allons faire voyager Ségolène Royale aux travers de certains épisodes marquant de la seconde partie du 20ème siècle.

18 juin 1940: Ségolène EST Charles de Gaulle. Après avoir écouté et étudié très sérieusement la démocratie participative grâce à sa feuille de choux "Désir d'avenir" Ségolène alias Charles de Gaulle décide de se rallier au Maréchal Pétain et au régime de Vichy.

Année 1954: Ségolène EST Mendes France. Ayant soudainement compris la vertue quasi magique de la démocratie participative, elle décide de poursuivre la guerre d'Indochine. Imaginez une seconde, pas de Platoon, pas d'Apocalyse now...tristesse.

Mai 1981: Ségolène EST François Mitterand. Elle se souvient de la phrase choc de sa campagne « Mon opinion est celle du peuple français » et elle prend alors la courageuse décision de maintenir la peine de mort.

Je ne parle pas de Simone Weil volontairement, ce sera une insulte au combat de cette femme hors du commun que de les comparer.

La/le président de la république doit MENER son peuple, elle/il doit donc faire preuve d'un véritable COURAGE POLITIQUE, elle/il doit être capable de prendre le peuple à rebours pas de suivre l'avis de la branche la plus bruyante des masses bêlantes...pourvus que les militants socialistes en tiennent compte ce soir.

Enfin, voilà, allez have a good day et Enjoy :)

14 novembre 2006

Re: "Where the Boys Are, at Least for Now, the Girls Pounce"

mmmm mon avis sur l'article ci-dessous alors...

Let's say que ce n'est PAS qu'un tissus d'inepties. ça donne une image plus que caricaturale de la femme libanaise, une image très péjorative. Mais c'est comme partout c'est la minorité beelante que l'on voit alors que la majorité constituant la "normalité", elle, passe inaperçue.

Donc ce qui est décrit dans cette article est vrai, mais ne décrit pas une réalité généralisable. Une partie de la jeunesse dorée (ou qui aspire à l'être VITE) se comporte en effet comme ça, c'est un fait.

Mais ce n'est pas un phénomène nouveau, il ne date pas du 1er Novembre. C'est un fait qui m'a toujours choqué au Liban. Il est vrai que j'ai droit à des regards ou alors à des discussions avec de charmantes jeunes filles dans les différentes boîtes/bars de la rue Monod qui confirment que ces demoiselles ne m'auraient pas regarder si en préalable mes cousines/copines ne m'avaient pas présentées comme "Youri, il est médecin, il vit à Paris".

C'est juste un cran au dessus de la caricature de toute mère méditerranéenne qui veut que "ma fille tu épouseras un médecin ou un avocat" ou "mon fils tu seras médecin ou avocat". Le cran au dessus étant "ma fille tu épouseras un médecin ou un avocat qui t'emmèneras loin de ce pays (de merde)".

Donc il reflète UNE réalité étriquée qui est celle de ces demoiselles à la recherche du prince charmant en Mercedes SL immatriculée Quatar.

Mais il fait aussi écho à une réalité plus large celle-ci, les jeunes libanais ne croient PLUS à l'avenir de leur pays. Plus du tout, et encore moi après le gag de cet été. Chanty how many people of you're porm are STILL in Lebanon? Combien de mes copains de classes sont encore au Liban? Combien de mes copains d'enfance y sont encore? Et parmi ceux qui restent combien RÊVENT de se barrer? Il y a une raison derrière tout ça, c'est nous ne croyons plus à l'avenir de notre pays. Il y a encore 1 an j'avais comme projet d'emmener au Liban une bande d'amis, je les bassine depuis des années avec ça, et en 2005 pour la première fois je me suis dis "c"est possible, c'est assez calme et safe"...BAM! 10 mois plus tard une nouvelle guerre, 12 mois plus tard je ne sais pas quand je pourrais les y emmener. Mais le pire c'est que je ne sais pas quand j'aurais à nouveau l'ENVIE de les y emmener, et ça c'est plus grave. Beaucoup plus grave.

Enfin, voilà, allez have a good day et Enjoy :)

13 novembre 2006

Where the Boys Are, at Least for Now, the Girls Pounce

By KATHERINE ZOEPF
Published: November 2, 2006 - New York Times

BEIRUT, Lebanon, Nov. 1 — This is a city of nightclubs, but the nightlife is something else these days, and not just because of the feverish edge sharpened by the war last summer.

By 8 p.m., women in their 20s and early 30s are prowling in packs of five and six, casting meaningful glances at any and all passing men. In the bars the women dance for hours — often on top of the bar — and legs, midriffs, bare shoulders and barely covered bosoms are offered for public admiration.
Samir Khalaf, a professor of sociology at the American University of Beirut, said the scene astonished his American colleagues. “They are just shocked,” he said. “ ‘This is Lebanon, the Middle East?’ they say. They can’t stop talking about all the belly buttons, about all these highly eroticized bodies. You see it everywhere here, this combination of consumerism and postmodernism and female competition.”
For a few weeks twice a year, after Ramadan and before Christmas, thousands of Lebanon’s young men return from jobs abroad — and run smack into one of the world’s most aggressive cultures of female display. Young women of means have spent weeks primping and planning how to sift through as many men as possible in the short time available. The austere month of Ramadan ended a week ago.
The country’s high rate of unemployment pushes the young men to seek work elsewhere, sometimes in Western countries like France and Canada, but mainly in the United Arab Emirates, Saudi Arabia and the other oil states on the Persian Gulf. The women, inhibited by family pressures, are generally left behind.
“The demographic reality is truly alarming,” Professor Khalaf said. “There are no jobs for university graduates, and with the boys leaving, the sex ratios are simply out of control. It is now almost five to one: five young girls for every young man. When men my sons’ age come back to Lebanon, they can’t keep the girls from leaping at them.”
For the men, who return with deep pockets and high spirits, the holiday welcome is gratifying.
“In Doha it is completely impossible, because you can’t talk to women in the gulf,” said Wisam Hamdan, 35, back from Qatar, where he manages hairdressing salons. “But Lebanese girls are very friendly. I am hoping to meet lots of girls, and then I will pick one.”
The other night Roula Hallak, 27, was wandering the bars of Gemmayzeh, an eastern Beirut neighborhood, with a troupe of six meticulously dressed and made-up girlfriends.
“I’m not looking, but she is, and so is she,” Ms. Hallak said, poking two of them, who giggled and declined to give their names. “It’s so hard to meet the perfect guy this way, but there are so many out in Beirut at this time of year. You go out and you look and you’re always hoping.”
According to Professor Khalaf, Lebanese Christians have been migrating for economic reasons since Ottoman times. But as the nation’s economic crisis has deepened, the exodus has come to include young men from all religious groups and across the socio-economic spectrum, as well as a tiny but growing number of young women.
Over the last two decades, the Persian Gulf has become the economic pole, and its pull has only grown stronger since the monthlong war this summer between Israel and the Hezbollah militia in Lebanon. With the political situation here still so uncertain, investment and work opportunities are growing even scarcer, and the gender imbalance worsens.
For young women here, dressing fashionably is a competitive game; stare-down contests between young women in restaurants and malls are common, particularly, say the girls, when one of the women is accompanied by an attractive Lebanese man.
Kareen Yazbek, a Beirut psychologist, says that the lack of available men is a constant theme in her discussions with young women recovering from depression and drug addiction.
“Throughout my practice, the main issue that comes up with many young women is that they can’t find anyone to be with or to marry,” Ms. Yazbek said. “Among college-age girls it’s not such a problem, but after graduation there’s a big change as the men start seeking work outside of Lebanon.”
“The social pressures on young women are just huge,” Ms. Yazbek continued. “The focus is more and more on being beautiful, on pleasing other people. The competition is intense, conformity is a big thing, and everyone, rich and poor, gets plastic surgery. You can go to parts of Beirut where almost every young woman has the same little nose.”
And the big prize, all seem to agree, is the attention of one of the visiting native sons.
“The guys that remain in Lebanon are the stupid ones!” exclaimed Nayiri Kalayjian, 19, who was hitting the bars on Monot Street, in central Beirut, with three girlfriends.
“We’re too good for them,” she said. “The ones who remain in Lebanon are the ones with closed mentalities, the ones who just want a virgin girl. You start to feel that the men who stay in Lebanon are the ones with no ambition in their work, and so you wonder, why are they still here?”

Enfin, voilà, allez have a good day et Enjoy :)

10 novembre 2006

Bang Bang...

C’est une histoire un peu bizarre aujourd’hui que je m’en vais vous conter mes amis. C’est l’histoire d’une jeune fille de 12 ans qui se présente aux urgences parce qu’elle avait mal au ventre de façon modérée depuis quelques jours. Pour le moment rien de bien innovant sachant que pour un nombre non négligeable de patients les urgences font office de médecin traitant…enfin passons sur cette aberration totale. Donc cette jeune fille à mal au ventre, la douleur est insidieuse et traînante depuis quelques jours, dans la région péri-ombilicale, à droite. Après l’avoir examiné et éliminé un certain nombre de diagnostic, mon co-interne décide alors de faire faire une « radio du ventre ». Je rentre au moment où il regarde cette radio avec le chef de service…je me fige une seconde puis lance en déconnant « oula ça ne m’étonne pas qu’elle ait mal la schtroumphette, on a l’impression qu’elle à une balle dans le ventre !!!». Elle avait en effet un « truc » dans le ventre qui ressemble comme deux gouttes d’eau à une balle de fusil. Toujours dubitatifs ils décident alors de faire une écho, qui elle confirme la présence d’un « corps étranger » intra-hépatique, soit dans le foie de la ptiote !

Après un nouvel interrogatoire minutieux le fin mot de l’histoire semble être le suivant : elle s’était retrouvée à l’âge de 6 ans au milieu d’une fusillade au Congo. Ayant été blessée au cou par une balle qui passait par là elle sera vite recousue, la blessure étant très superficielle. Mais il semble, au vu de l’image hépatique, que cette balle à traverser la peau pour rejoindre la circulation sanguine via la jugulaire et ainsi finir coincée dans le foie !!!! Dingue non ?

Enfin, voilà, allez have a good day et Enjoy :)

08 novembre 2006

Comment dit-on fasciste en hébreu ?

Le 21 janvier 2001, il a menacé, en cas d’attaque palestinienne, de « bombarder Beit Jala (un faubourg de Bethléem), Téhéran, Le Caire et le barrage d’Assouan ».

(Le Monde, 2 février 2001)

Le 7 octobre 2003, il a allongé la liste de ses cibles : « Nos ennemis dans la région doivent comprendre que l’Etat d’Israël est sur le point de perdre la raison. Faute de quoi, nous ne pourrons pas obtenir le calme ici. Cette effusion de sang chez nous doit s’arrêter. Si nous nous trouvons obligés de brûler tous les champs, outre Damas et Beyrouth, nous le ferons. »

(http://www.aad-online.org/2004/Fres...)

Le 7 juillet 2003, il répondait à une question de la radio Kol Israël sur le sort des milliers de prisonniers palestiniens :

« Il vaudrait mieux noyer ces prisonniers dans la mer Morte, si possible, puisque c’est le point le plus bas du monde. »

(http://www.walla.co.il)

Le 25 décembre 2004, il formulait sa solution du conflit israélo-palestinien : « Mon plan propose de placer la plupart des Arabes sous autorité palestinienne en excluant les villages arabes des territoires sous souveraineté israélienne. Parce que si on accepte la création d’un Etat palestinien sans trouver une solution aux Arabes israéliens, notamment les musulmans parmi eux qui habitent les villages du Triangle et qui se trouvent pour leur majorité sous l’influence de la section nord du mouvement islamiste, ce serait notre fin. »

(Interview avec Yaffa Goldstein, www.hazofe.co.il)

Interrogé par Le Figaro, il ajoutera ce commentaire : « C’est exactement ce qui s’est passé avec l’Alsace-Lorraine. »

(Le Figaro, le 22 mars 2006)

Le 23 octobre 2006, Yoav Stern, dans le quotidien Haaretz, signale que le président du Haut comité arabe israélien, M. Shuweiki Hatib, a qualifié le parti de cet homme politique, Israël Beitenu, de « parti fasciste » et appelé le premier ministre Ehud Olmert à cesser toute négociation visant à le faire entrer dans l’actuelle coalition gouvernementale. S’exprimant lors de la commémoration du cinquantième anniversaire du massacre de Kafr Kassem, M. Hatib a affirmé : « L’existence d’hommes politiques prônant le transfert (des Arabes d’Israël) doit être considéré comme un feu rouge pour la société israélienne. »

Peine perdue : déjà ministre sous M. Ariel Sharon, l’auteur de ces déclarations racistes et aventuristes, M. Avigdor Lieberman, devrait à nouveau, si la Knesset en décide ainsi, entrer dans le gouvernement israélien comme vice-Premier ministre chargé des « affaires stratégiques »

L’Union européenne avait boycotté l’Autriche pour moins que ça…

Enfin, voilà, allez have a good day et Enjoy :)

06 novembre 2006

Il était une "PREMIÈRE" fois!

Jeudi 02/11/2006
06h30: réveil en catastrophe, c'est aujourd'hui...le stress monte, gentiment mais sûrement.
Aujourd'hui il y a "école"!
07h54: je monte dans le RER, du Paris Combo (voir iPanda) à fond dans les oreilles, le stress fait place à une excitation véritable.
08h10: crise de rire au téléphone, une amie allant au même endroit semble avoir certaines difficultés à prendre le bon RER, elle lutte depuis près de 35 minutes. Pas de surprise de ce côté là, elle est coutumière du fait
08h30: J'arrive, allez, courage c'est la grand bâtiment tout "rouge brique" en face.
08h35: On m'informe que le patron arrivera sous peu. En attendant je fais un tour dans les étages pour me présenter auprès des équipes: "Bonjour, je m'appelle Youri, je suis votre nouvel INTERNE!" . Ça fais bizarre de le dire, c'est vrai alors, ça a bien lieu!
08h40: Discussion avec le patron qui nous présente le fonctionnement du service et des différentes unités. Il est d'une gentiellese et d'une pédagogie rare.
09h à 10h30: Je me laisse tenter par les chants des sirènes de l'administration hospitalière. C'est un tel bonheur de remplir des papiers absurdes, en 32 exemplaires. Ou encore de courir dans tout l'hôpital pour récupérer une blouse propre tout en faisant semblant de s'intéresser au délire de persécution qui semble être le lot de tous les personnels de lingerie hospitalière quel que soit l'hôpital : "Gardez bien vos blouses; mais là je ne peux pas vous les donner, non pas avant Mardi...c'est l'hôpital, "ILS" veulent qu'on travaille moins pour pouvoir fermer l'hôpital, j'en suis sur!" En tout cas on sait où sont les 6% de personnel "Cotorep" de cet hôpital .
10h30:
Allez au boulot, une blouse à la propreté douteuse sur le dos je me dirige vers les urgences pédiatries. Le patron est déjà au boulot, c'est le premier jour, je vois deux patients avec lui puis, après une tape dans le dos il faut se lancer. Pour le moment pas de grand choc psychologique, c'est différèrent de la médecine adulte. C'est difficile, mais mes cours reviennent au fur à mesure. Et surtout pour le moment j'ai TOUJOURS été encadré. Je vais voir un nouveau patient, tout va bien; pour moi pas pour le bébé, ils ne sont pas venus par plaisir, enfin je ne crois pas...quoi que...mais je m'égare. Alors je vais donc voir ce bout de chou, je l'examine, discussion avec la maman. Je sors de la chambre, je planche sur mon dossier et je décide de faire un certain nombre d'examen complémentaire. Et c'est là, paradoxalement, qu'a lieu ce fameux "choc psychologique": en remplissant le bon d'imagerie, dans la partie "Médecin prescripteur " j'écris Y*******...

Enfin, voilà, allez have a good day et Enjoy :)

05 novembre 2006

Joyeux Anniver...

Joyeux Anniver-Père, Joyeux Anniver-Père, Joyeux Anniver-Pèèèèèèèèèèère... :-) Voilà, comme vous l’avez compris c’est l'anniversaire du papa Panda aujourd’hui, je t’embrasse fort père!

Enfin, voilà, allez have a good day et Enjoy :)

PS: désolé pour recette semaine “light” sur le blog mais il s’ait aussi de ma première semaine de travail, je vous raconte ça très vite :)

01 novembre 2006

Hassan Nasrallah menace!

Hassan Nasrallah a menacé hier soir le gouvernement Libanais et le premier ministre Fouad Sanioura. Il fixe un ultimatum de 15 jours à la mise en place d'un gouvernement d'union nationale pour remplacer l'actuel qu'il accuse de pêle-mêle de jouer le jeux de occidentaux, de vouloir désarmer le hezb et de ne plus représenter les Libanais. Si sous 15 jours donc, ce gouvernement est toujours en place le hezb organisera des manifestations et divers évènements où il fera descendre les "libanais" dans la rue.

Là dessus l'ambassadeur d'Iran au Liban a dit qu'il fallait "appuyer la résistance au Liban et lutter contre les projets d'hégémonie américano sioniste."

Et enfin Nasrallah, a accusé mardi la majorité antisyrienne de vouloir faire du Liban un autre Irak en cherchant à transformer la Finul en force d'"occupation".
Sources: France info - AFP - SANA
Enfin, voilà, allez have a good day et Enjoy :)
PS: pour SANA je déconne ;)