Ton très solennel dans le quotidien francophone libanais « L’Orient Le Jour » qui titre « Le long martyre de l’indépendance » au lendemain de l’assassinat du ministre chrétien anti-syrien Pierre Gemayel. « Les terroristes ont changé de méthode, les balles dans la tête à bout portant au lieu de voitures piégées, mais leur but, sordide au possible, reste le même » note le journal qui voit dans cet attentat un moyen de « créer la discorde interne » au Liban.
Un crime qui ne surprend pas le quotidien libanais anglophone « The Daily Star » qui cite Samir Geagea, le chef des Forces libanaises (chrétiennes anti-syriennes), qui avait déclaré la semaine dernière qu’un ministre risquait de se faire assassiner par l’opposition (pro-syrienne) afin de renverser le gouvernement.
Selon le site internet MediArabe, des « partisans auraient saccagé des permanences du Parti nationaliste syrien (PNS) qui prône le rattachement du Liban à la Syrie pour former la Grande Syrie » à Bikfaya, village natal de Gemayel. Plusieurs manifestations de colère se sont déroulées également à Ashrafieh, où des portraits du général Aoun (chrétien devenu pro-syrien) ont été brûlés.
« La trace de la main d’Assad » titre, de son côté, le journal anglophone israélien « Jerusalem Post » pour qui le meurtre montre bien jusqu’où le président syrien, Bachar al-Assad, est prêt à aller « pour éviter une situation dans laquelle il serait tenu comme responsable personnellement pour l’assassinat » de Rafic Hariri, l’ancien Premier ministre libanais anti-syrien. « La plus grande crainte d’Assad est de subir le même destin que Saddam Hussein une fois son implication reconnue », estime le quotidien.
Une analyse proche de celle du journal de gauche britannique, « The Guardian » pour qui « cet assassinat intervient lors d’une période de haute tension politique ». « Gemayel et d’autres ministres venaient juste d’approuver la mise en place d’un tribunal international pour juger » les coupables du meurtre de Hariri.
« Avec la mort de Gemayel, le gouvernement [libanais] risque d’avoir trop peu de ministres pour pouvoir faire passer quelque mesure que ce soit, s’inquiète le « New York Times ». Si le gouvernement était amené à perdre un seul de ses ministres, il s’effondrerait automatiquement ».
Or, « les Etats-Unis sont vivement engagés dans la survie du gouvernement de Siniora [l’actuel Premier ministre libanais] qui a proposé à Washington de contrer l’influence iranienne dans la région », poursuit le journal de référence américain.
Le meurtre de Gemayel serait d’autant plus opposé aux intérêts de l’administration Bush que la suspicion qui pèse au-dessus de la Syrie « rend presque impossible le renvoi par Washington d’un ambassadeur à temps plein à Damas sans donner l’impression d’abandonner le gouvernement de Siniora ».
Quant au journal anglophone saoudien « Arab news » , il préfère donner la parole à différents civils résidents à Jeddah, en Arabie Saoudite. Si Fadi Saleem, un médecin syrien, voit dans le meurtre la main d’Israël, Samir Hamza, un Libanais qui vit dans la même ville, pointe un doigt accusateur vers Damas. « La Syrie doit arrêter d’interférer dans les affaires libanaises et le Hezbollah doit être désarmé car il reçoit ses ordres de l’Iran. Le Liban ne doit plus être un terrain de bataille où se règlent les contentieux des autres pays ».
A. Sulzer
Un crime qui ne surprend pas le quotidien libanais anglophone « The Daily Star » qui cite Samir Geagea, le chef des Forces libanaises (chrétiennes anti-syriennes), qui avait déclaré la semaine dernière qu’un ministre risquait de se faire assassiner par l’opposition (pro-syrienne) afin de renverser le gouvernement.
Selon le site internet MediArabe, des « partisans auraient saccagé des permanences du Parti nationaliste syrien (PNS) qui prône le rattachement du Liban à la Syrie pour former la Grande Syrie » à Bikfaya, village natal de Gemayel. Plusieurs manifestations de colère se sont déroulées également à Ashrafieh, où des portraits du général Aoun (chrétien devenu pro-syrien) ont été brûlés.
« La trace de la main d’Assad » titre, de son côté, le journal anglophone israélien « Jerusalem Post » pour qui le meurtre montre bien jusqu’où le président syrien, Bachar al-Assad, est prêt à aller « pour éviter une situation dans laquelle il serait tenu comme responsable personnellement pour l’assassinat » de Rafic Hariri, l’ancien Premier ministre libanais anti-syrien. « La plus grande crainte d’Assad est de subir le même destin que Saddam Hussein une fois son implication reconnue », estime le quotidien.
Une analyse proche de celle du journal de gauche britannique, « The Guardian » pour qui « cet assassinat intervient lors d’une période de haute tension politique ». « Gemayel et d’autres ministres venaient juste d’approuver la mise en place d’un tribunal international pour juger » les coupables du meurtre de Hariri.
« Avec la mort de Gemayel, le gouvernement [libanais] risque d’avoir trop peu de ministres pour pouvoir faire passer quelque mesure que ce soit, s’inquiète le « New York Times ». Si le gouvernement était amené à perdre un seul de ses ministres, il s’effondrerait automatiquement ».
Or, « les Etats-Unis sont vivement engagés dans la survie du gouvernement de Siniora [l’actuel Premier ministre libanais] qui a proposé à Washington de contrer l’influence iranienne dans la région », poursuit le journal de référence américain.
Le meurtre de Gemayel serait d’autant plus opposé aux intérêts de l’administration Bush que la suspicion qui pèse au-dessus de la Syrie « rend presque impossible le renvoi par Washington d’un ambassadeur à temps plein à Damas sans donner l’impression d’abandonner le gouvernement de Siniora ».
Quant au journal anglophone saoudien « Arab news » , il préfère donner la parole à différents civils résidents à Jeddah, en Arabie Saoudite. Si Fadi Saleem, un médecin syrien, voit dans le meurtre la main d’Israël, Samir Hamza, un Libanais qui vit dans la même ville, pointe un doigt accusateur vers Damas. « La Syrie doit arrêter d’interférer dans les affaires libanaises et le Hezbollah doit être désarmé car il reçoit ses ordres de l’Iran. Le Liban ne doit plus être un terrain de bataille où se règlent les contentieux des autres pays ».
A. Sulzer
6 commentaires:
@youyou : bon ben j'ai pas grand chose à dire de plus que ce que j'ai écrit sur les notes précédentes. Je vois que les médias et autres s'en donnent a coeur joie sur la Syrie, ce qui doit d'oublier la responsabilité, au moins morale, de certains Libanais qui ont espéré à voix haute la déstabilisation du gouvernement ces dernières semaines.
@youyou: alors panda, ou est-ce que tu es passé ? je m'inquiète moi !
Bonjourrrrrrrrr...semaine cahrgée sur le plan boulot avec plusieurs gardes de 24 heures...c'est pour ça que je suis un peu silencieux :s
Là je vais me coucher...je fini la garde de jeudi ;) et demain je le suis encore...bonne nuit!!
Bonne nuit mon Youriiiiiiiiiiii !!!!!!!!!!!! :-)
Fais un gros dodo... fais de beaux rêves et tout et tout... :-)
A plouch Frérot Panda. :-)
ah lala youri ! y a des petits lutins qui te prennent toute ton attention à ce que je vois ! :)
courage panda !
fait gaffe tu va vouloir en avoir après ...dit pas qu'on te l'as pas dit!
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