"Au nom de Dieu, Le Miséricordieux, Le Tout Miséricordieux ! « Dis que rien ne nous arrivera, s’il n’est voulu par Dieu » Oh grand peuple iraquien ! Oh hommes valeureux de nos forces armées…Et vous nobles Iraquiennes ! Enfants de notre fière nation ! Et vous, hommes de foi et redoutables combattants de notre Résistance héroïque !
Me voici de nouveau sur le champ du Jihad et de la lutte, face à des épreuves plus difficiles et plus dures qu’auparavant, mais toujours animé par le même esprit auquel je vous ai habitué avant la révolution. Telle est la volonté divine !
Mes très chers,
La dure et pénible situation qui est la nôtre à tous et dans laquelle se trouve le grandissime Iraq est une nouvelle épreuve dans laquelle chacun se révèle tel qu’il est réellement et se présente à Dieu et à aux hommes selon sa véritable identité, aujourd’hui et demain quand tout ne sera qu’histoire.
C’est aussi la base sur laquelle se fonde tout succès pour les générations futures et sur laquelle s’affirme la volonté des hommes sincères et vient échouer celle des insignifiants. Les hommes qui ont fait appel à l’étranger contre les leurs, ont commis un acte aussi vil que le sont leurs âmes et dans notre pays il ne subsistera que ce qui est solide et durable : « L’écume s’en va au rebut, tandis que ce qui est utile aux hommes, demeure en terre » (Le Saint Coran).
Oh grand peuple iraquien ! Et vous hommes de notre Oumma et de l’humanité !
Beaucoup d’entre vous ont connu l’auteur de cette lettre et ont testé sa sincérité, son honnêteté, l’intérêt qu’il porte à son peuple, sa sagesse, sa vision et sa fermeté dans le règlement des problèmes ainsi que son intégrité morale par rapport aux deniers de l’ةtat et aux biens d’autrui.
Beaucoup d’entre vous ont constaté que cet homme vit les problèmes de son peuple dans sa conscience et dans tout son être, qu’il partage la peine de ses compatriotes et ne trouve de repos que lorsqu’il aura répondu à l’attente des plus démunis d’entre eux et qu’il ait relevé le niveau des plus pauvres : un homme croyant et sincère, dont le c½ur rassemble tout son peuple et toute sa Oumma, sans distinction d’aucune sorte entre les enfants du même peuple, hormis celle qui provient du mérite dans l’accomplissement du devoir.
Iraquiens ! Notre peuple et notre famille, nos nobles frères et soeurs de notre Oumma !
Vous avez tous connu votre frère et votre chef, tel que l’ont connu les siens : il n’a jamais baissé la tête devant les tyrans et les oppresseurs et demeure toujours une épée et un porte-drapeau, tel que le désirent les hommes sincères et pour enrager les oppresseurs.
N’est-ce pas ainsi que vous voulez que soit votre frère, votre fils et votre chef ? Bien sûr que oui ! Saddam Hussein doit être ainsi pour que son attitude réponde à votre attente et, si à Dieu ne plaise, il avait agi autrement, il ne se serait pas reconnu lui-même. Ainsi doit être l’attitude de celui qui assume votre direction et qui se veut le drapeau de la Oumma et son modèle, après Allah notre créateur omnipotent.
Me voilà offrant ma vie en sacrifice et, si Allah Le Miséricordieux l’accepte, Il fera monter mon âme où Il voudra, en compagnie des hommes sincères et des martyrs. Si par contre et selon Sa Volonté, Il surseoit à sa décision, alors nous ne sommes que ses créatures consentantes. C’est Lui qui nous a crées et à Lui nous sommes de retour et c’est à Lui que nous demandons justice et soutien contre les oppresseurs.
Mes frères…Grand peuple d’Iraq…
Je vous invite à demeurer fidèles aux idéaux qui ont fait de vous de vrais croyants, à être la lumière qui éclaire la civilisation et à maintenir votre pays, berceau du patriarche Abraham et d’autres prophètes, dans la fidélité aux idéaux qui vous ont toujours grandis, d’une manière incontestable et attestée, à travers l’histoire. En se sacrifiant pour la patrie et pour le peuple, en sacrifiant la vie de sa famille, grands et petits, depuis le départ, en offrant sa vie à l’Oumma et à ce grand peuple, généreux et fidèle, Saddam Hussein a continué dans cette voie, sans jamais y déroger.
Malgré toutes les difficultés et les tempêtes qui ont secoué l’Iraq et moi-même, avant et après la révolution, Dieu n’a pas ôté la vie à Saddam Hussein. Si cette fois-ci, Il la Veut, cette vie n’est en fin de compte qu’une pousse à laquelle Il donna naissance et qu’Il a jusqu’ici protégée. Ce faisant, Il ennoblit une âme qui Lui est dévouée et qui accepte son sort, consentante, joyeuse et heureuse d’avoir accédé au martyr ! Patience donc, mes frères, à l’ombre de la Grandeur divine et de Sa protection et confiance dans notre créateur, notre soutien face aux oppresseurs.
Et souvenez-vous surtout que c’est Dieu qui vous a faits ainsi, multiples et divers, pour témoigner et servir de modèle aux autres, par votre bienveillance, votre capacité à pardonner et votre disposition à cohabiter dans la tolérance.
Souvenez-vous aussi que vous avez hérité d’un patrimoine glorieux et que cet édifice grandiose vous interpelle et vous met tous à l’épreuve. Certains d’entre vous sont restés fidèles à l’engagement envers la patrie, d’autres par contre, ont rejoint les dirigeants perses rancuniers, héritiers de la haine des Sassanides et d’autres encore ont trahi les leurs et leurs voisins et se sont retrouvés dans les rangs des forces de l’Otan, manipulées par l’ennemi sioniste qui a poussé la Maison blanche à commettre contre notre pays, une agression qui n’a rien à voir avec les valeurs humaines.
Souvenez-vous que ce que vous avez construit et édifié, vous l’avez fait sans haine ni animosité, mais au contraire sur la base de l’amitié, de la paix et de la foi. C’est pour cette raison que vous avez pu jouir, si longtemps et jusqu’à un passé récent, de la sécurité et de la dignité sous les couleurs de votre patrie et principalement depuis la glorieuse révolution de juillet 1968.
Patriotes et citoyens baignant dans la fraternité, vous avez réalisé la victoire dans les domaines de l’édification nationale et aussi sur les champs de bataille, sous les couleurs du glorieux Iraq. Vos ennemis, les envahisseurs et les Perses, ont réalisé que votre unité barrait la route à leur hégémonie et à leur volonté de faire de vous des esclaves. C’est ainsi qu’ils ont planté le clou de la haine et semé les graines de la discorde parmi vous, ce à quoi ont adhéré certains étrangers, porteurs néanmoins de la nationalité iraquienne, disciples de l’école des rancoeurs. Ils ont cru ainsi atteindre les patriotes sincères et affaiblir leur volonté de continuer ensemble, dans la même voie et sous la bannière de Allahou Akbar, bannière du peuple et de la patrie.
Mes frères, combattants et moujahiddine !
C’est à ceci que je vous invite maintenant. Je vous conjure de ne point laisser de place à la haine dans vos c½urs. La haine s’oppose à l’équité et empêche de rendre la justice. Elle aveugle les yeux et l’esprit, empêche la réflexion et interdit aux gens d’éviter les solutions extrêmes et de choisir la bonne et juste voie. La haine vous empêche de vous rendre compte des changements s’opérant chez ceux-là même qui se sont écartés de la voie juste, celle de notre peuple glorieux et de notre Oumma.
Je vous invite aussi, mes frères et mes s½urs, mes enfants et ceux de l’Iraq, mes frères de combat, de ne point porter de haine contre les peuples des ةtats qui nous ont agressés et de distinguer entre les hommes du pouvoir et les peuples. Certes, il faut condamner leur action et s’il faut combattre et lutter contre leurs méfaits, il ne faut pas les haïr en tant qu’hommes. Et si certains d’entre eux, à l’intérieur de l’Iraq ou à l’étranger, font amende honorable, alors il faut leur pardonner et ouvrir avec eux une nouvelle page, parce que Allah est Clément et aime les gens cléments. La fermeté est de règle, chaque fois que cela est nécessaire, mais pour qu’elle soit acceptée par le peuple et la nation, elle doit être exercée sur la base de la loi, juste et équitable et non sur la base des rancunes et des ambitions injustifiées.
Sachez mes frères qu’il y a, dans les nations qui nous ont agressés, des gens qui soutiennent votre combat contre les envahisseurs et certains se sont portés volontaires pour défendre les prisonniers, entre autres Saddam Hussein. D’autres ont tout fait pour dévoiler au monde les scandales des agresseurs et les ont dénoncés. Certains d’entre eux pleuraient à chaudes larmes et dignement quand est venu le moment de nous quitter, son devoir accompli.
C’est à cela que je vous invite : à demeurer un peuple uni, digne de confiance, amical avec la Oumma et l’humanité entière, honnête avec soi et les autres ! Saddam Hussein Président de la République et Commandant en chef des forces armées combattantes.
Signé par lui-même
N.B
J’ai écrit cette lettre suite à ce que m’ont rapporté les avocats que « le prétendu tribunal pour les grands crimes » que les envahisseurs ont crée, ainsi que le gouvernement, allaient donner à ceux qu’ils appellent « les accusés », l’occasion d’une prétendue dernière déclaration. Mais ce tribunal infâme, ainsi que son président Raouf, ne nous ont pas donné l’occasion de faire cette dernière déclaration. Il a prononcé son verdict sans même les attendus et a simplement lu, en notre présence, l’acte d’accusation, conformément aux ordres des envahisseurs. C’est ce dont j’ai voulu informer notre peuple, notre Oumma et l’opinion publique.
Signé Saddam Hussein"
Me voici de nouveau sur le champ du Jihad et de la lutte, face à des épreuves plus difficiles et plus dures qu’auparavant, mais toujours animé par le même esprit auquel je vous ai habitué avant la révolution. Telle est la volonté divine !
Mes très chers,
La dure et pénible situation qui est la nôtre à tous et dans laquelle se trouve le grandissime Iraq est une nouvelle épreuve dans laquelle chacun se révèle tel qu’il est réellement et se présente à Dieu et à aux hommes selon sa véritable identité, aujourd’hui et demain quand tout ne sera qu’histoire.
C’est aussi la base sur laquelle se fonde tout succès pour les générations futures et sur laquelle s’affirme la volonté des hommes sincères et vient échouer celle des insignifiants. Les hommes qui ont fait appel à l’étranger contre les leurs, ont commis un acte aussi vil que le sont leurs âmes et dans notre pays il ne subsistera que ce qui est solide et durable : « L’écume s’en va au rebut, tandis que ce qui est utile aux hommes, demeure en terre » (Le Saint Coran).
Oh grand peuple iraquien ! Et vous hommes de notre Oumma et de l’humanité !
Beaucoup d’entre vous ont connu l’auteur de cette lettre et ont testé sa sincérité, son honnêteté, l’intérêt qu’il porte à son peuple, sa sagesse, sa vision et sa fermeté dans le règlement des problèmes ainsi que son intégrité morale par rapport aux deniers de l’ةtat et aux biens d’autrui.
Beaucoup d’entre vous ont constaté que cet homme vit les problèmes de son peuple dans sa conscience et dans tout son être, qu’il partage la peine de ses compatriotes et ne trouve de repos que lorsqu’il aura répondu à l’attente des plus démunis d’entre eux et qu’il ait relevé le niveau des plus pauvres : un homme croyant et sincère, dont le c½ur rassemble tout son peuple et toute sa Oumma, sans distinction d’aucune sorte entre les enfants du même peuple, hormis celle qui provient du mérite dans l’accomplissement du devoir.
Iraquiens ! Notre peuple et notre famille, nos nobles frères et soeurs de notre Oumma !
Vous avez tous connu votre frère et votre chef, tel que l’ont connu les siens : il n’a jamais baissé la tête devant les tyrans et les oppresseurs et demeure toujours une épée et un porte-drapeau, tel que le désirent les hommes sincères et pour enrager les oppresseurs.
N’est-ce pas ainsi que vous voulez que soit votre frère, votre fils et votre chef ? Bien sûr que oui ! Saddam Hussein doit être ainsi pour que son attitude réponde à votre attente et, si à Dieu ne plaise, il avait agi autrement, il ne se serait pas reconnu lui-même. Ainsi doit être l’attitude de celui qui assume votre direction et qui se veut le drapeau de la Oumma et son modèle, après Allah notre créateur omnipotent.
Me voilà offrant ma vie en sacrifice et, si Allah Le Miséricordieux l’accepte, Il fera monter mon âme où Il voudra, en compagnie des hommes sincères et des martyrs. Si par contre et selon Sa Volonté, Il surseoit à sa décision, alors nous ne sommes que ses créatures consentantes. C’est Lui qui nous a crées et à Lui nous sommes de retour et c’est à Lui que nous demandons justice et soutien contre les oppresseurs.
Mes frères…Grand peuple d’Iraq…
Je vous invite à demeurer fidèles aux idéaux qui ont fait de vous de vrais croyants, à être la lumière qui éclaire la civilisation et à maintenir votre pays, berceau du patriarche Abraham et d’autres prophètes, dans la fidélité aux idéaux qui vous ont toujours grandis, d’une manière incontestable et attestée, à travers l’histoire. En se sacrifiant pour la patrie et pour le peuple, en sacrifiant la vie de sa famille, grands et petits, depuis le départ, en offrant sa vie à l’Oumma et à ce grand peuple, généreux et fidèle, Saddam Hussein a continué dans cette voie, sans jamais y déroger.
Malgré toutes les difficultés et les tempêtes qui ont secoué l’Iraq et moi-même, avant et après la révolution, Dieu n’a pas ôté la vie à Saddam Hussein. Si cette fois-ci, Il la Veut, cette vie n’est en fin de compte qu’une pousse à laquelle Il donna naissance et qu’Il a jusqu’ici protégée. Ce faisant, Il ennoblit une âme qui Lui est dévouée et qui accepte son sort, consentante, joyeuse et heureuse d’avoir accédé au martyr ! Patience donc, mes frères, à l’ombre de la Grandeur divine et de Sa protection et confiance dans notre créateur, notre soutien face aux oppresseurs.
Et souvenez-vous surtout que c’est Dieu qui vous a faits ainsi, multiples et divers, pour témoigner et servir de modèle aux autres, par votre bienveillance, votre capacité à pardonner et votre disposition à cohabiter dans la tolérance.
Souvenez-vous aussi que vous avez hérité d’un patrimoine glorieux et que cet édifice grandiose vous interpelle et vous met tous à l’épreuve. Certains d’entre vous sont restés fidèles à l’engagement envers la patrie, d’autres par contre, ont rejoint les dirigeants perses rancuniers, héritiers de la haine des Sassanides et d’autres encore ont trahi les leurs et leurs voisins et se sont retrouvés dans les rangs des forces de l’Otan, manipulées par l’ennemi sioniste qui a poussé la Maison blanche à commettre contre notre pays, une agression qui n’a rien à voir avec les valeurs humaines.
Souvenez-vous que ce que vous avez construit et édifié, vous l’avez fait sans haine ni animosité, mais au contraire sur la base de l’amitié, de la paix et de la foi. C’est pour cette raison que vous avez pu jouir, si longtemps et jusqu’à un passé récent, de la sécurité et de la dignité sous les couleurs de votre patrie et principalement depuis la glorieuse révolution de juillet 1968.
Patriotes et citoyens baignant dans la fraternité, vous avez réalisé la victoire dans les domaines de l’édification nationale et aussi sur les champs de bataille, sous les couleurs du glorieux Iraq. Vos ennemis, les envahisseurs et les Perses, ont réalisé que votre unité barrait la route à leur hégémonie et à leur volonté de faire de vous des esclaves. C’est ainsi qu’ils ont planté le clou de la haine et semé les graines de la discorde parmi vous, ce à quoi ont adhéré certains étrangers, porteurs néanmoins de la nationalité iraquienne, disciples de l’école des rancoeurs. Ils ont cru ainsi atteindre les patriotes sincères et affaiblir leur volonté de continuer ensemble, dans la même voie et sous la bannière de Allahou Akbar, bannière du peuple et de la patrie.
Mes frères, combattants et moujahiddine !
C’est à ceci que je vous invite maintenant. Je vous conjure de ne point laisser de place à la haine dans vos c½urs. La haine s’oppose à l’équité et empêche de rendre la justice. Elle aveugle les yeux et l’esprit, empêche la réflexion et interdit aux gens d’éviter les solutions extrêmes et de choisir la bonne et juste voie. La haine vous empêche de vous rendre compte des changements s’opérant chez ceux-là même qui se sont écartés de la voie juste, celle de notre peuple glorieux et de notre Oumma.
Je vous invite aussi, mes frères et mes s½urs, mes enfants et ceux de l’Iraq, mes frères de combat, de ne point porter de haine contre les peuples des ةtats qui nous ont agressés et de distinguer entre les hommes du pouvoir et les peuples. Certes, il faut condamner leur action et s’il faut combattre et lutter contre leurs méfaits, il ne faut pas les haïr en tant qu’hommes. Et si certains d’entre eux, à l’intérieur de l’Iraq ou à l’étranger, font amende honorable, alors il faut leur pardonner et ouvrir avec eux une nouvelle page, parce que Allah est Clément et aime les gens cléments. La fermeté est de règle, chaque fois que cela est nécessaire, mais pour qu’elle soit acceptée par le peuple et la nation, elle doit être exercée sur la base de la loi, juste et équitable et non sur la base des rancunes et des ambitions injustifiées.
Sachez mes frères qu’il y a, dans les nations qui nous ont agressés, des gens qui soutiennent votre combat contre les envahisseurs et certains se sont portés volontaires pour défendre les prisonniers, entre autres Saddam Hussein. D’autres ont tout fait pour dévoiler au monde les scandales des agresseurs et les ont dénoncés. Certains d’entre eux pleuraient à chaudes larmes et dignement quand est venu le moment de nous quitter, son devoir accompli.
C’est à cela que je vous invite : à demeurer un peuple uni, digne de confiance, amical avec la Oumma et l’humanité entière, honnête avec soi et les autres ! Saddam Hussein Président de la République et Commandant en chef des forces armées combattantes.
Signé par lui-même
N.B
J’ai écrit cette lettre suite à ce que m’ont rapporté les avocats que « le prétendu tribunal pour les grands crimes » que les envahisseurs ont crée, ainsi que le gouvernement, allaient donner à ceux qu’ils appellent « les accusés », l’occasion d’une prétendue dernière déclaration. Mais ce tribunal infâme, ainsi que son président Raouf, ne nous ont pas donné l’occasion de faire cette dernière déclaration. Il a prononcé son verdict sans même les attendus et a simplement lu, en notre présence, l’acte d’accusation, conformément aux ordres des envahisseurs. C’est ce dont j’ai voulu informer notre peuple, notre Oumma et l’opinion publique.
Signé Saddam Hussein"
Ce texte est tout de même l'expression la plus éclatante de l'hypocrisie ultime de cet homme. C'est ce même type qui a été à le tête de l'Iraq avec le Baath, en prônant la laïcité et en jouant sur l'opposition avec la théocratie voisine et ennemi qu'était (qu'est encore?) l'Iran. Et au moment de sa mort, pour partir en martyr, le voila se plaçant comme l'ultime défenseur de la Oumma, du Jihad, citant le Coran et parlant des Moudjahiddines! C'est pathétique!
Enfin, voilà, allez have a good day et Enjoy :)
Enfin, voilà, allez have a good day et Enjoy :)
Merci Adib et Arab pour le texte.
6 commentaires:
@youyou : j'avoue que cette lettre est impressionnante.
Effectivement j'ai noté comme toi la place presque exclusive de la religion dans cette lettre, ce qui est assez paradoxal quand on sait que les dictateurs du monde "arabe" réduisent et instrumentalisent la religion pour éviter qu'elle ne leur fasse de l'ombre.
J'ai noté aussi quelques allusions à l'histoire de l'Iraq, disons une vague histoire réinterprétée à la sauce nationaliste et un peu creuse donc.
Je me suis demandé alors à quoi sert cette lettre. Elle ne dit pas grand chose au fond... elle a l'air d'être intemporelle... il n'y aucune référence réelle à ce qu'est le monde d'aujourd'hui, au développement humain, industriel, culturel, ... cette lettre est comme un OVNI émergeant du passé vers un ailleurs improbable.
Le seul point un tant soit peu explicite, positif et regardant vers l'avenir, c'est cette demande que fait Saddam Hussein aux Iraqiens de ne pas avoir de haine aveugle à l'égard des étrangers.
En revanche, il ne dit rien vraiment aux Iraqiens qui puisse toucher leur quotidien, il ne dit rien qui concerne réellement leur avenir, qui pourrait les aider à se se rapprocher les uns des autres en dépit de leur éclatement communautaire, ...
En définitive, ce message semble bel et bien appartenir au passé... comme s'il était déconnecté de la réalité de la vie en Iraq et dans le monde en général. C'est la lettre d'un fantôme vivant... et désormais mort.
je ne sais pas trop comment interpréter cette lettre. Essayait-il de convaincre les autres, ou de se convaincre lui-même qu'il était un grand homme ? puis que dire de cette lettre écrite alors que l'homme en question était à deux doigts de son exécution ? le paradoxe est frappant dans ses propos quand on prend un peu de recul, et on aurait presque envie de dire "quel culot quand même !" mais les circonstances de la rédaction de cette lettre rendent le contenu encore plus troublant et surprenant quelque part. A koi celà lui servait-il? il y croyait vraiment? c'est dingue !
koik'il en soit, son exécution a tourné à la farce et au lynchage, on avait l'impression d'assister à une scène du moyen âge. était-on obligé d'en arriver là pour prouver que même les pires dictateurs peuvent être punis ? et ce jour là en plus ? pkoi se rabaisse-t-on autant pour faire valoir le droit !
sinon--> ipanda : ah lala youri c'est désespérant tout ça, je ne trouve plus de commentaires à faire sur la musique ! c'est ... je ne sais pas koi dire ! :)
J'ai pas trop le temps ni l'envie d'analyser la lettre . En faite, je n'ai pas attendu cette lettre pour comprendre que le sadam du tribunal ou le sadam de l'échafaud n'est pas le sadam que l'on a toujours connu . Celui qui est paru sur la vidéo, c'est le sadam repenti, celui qui s'apprête à retrouver son créateur . Le sadam qui a écris cette lettre, c'est le prisonnier sous la garde d'américains, c'est celui qui donne à manger du pain aux oiseaux, c'est celui qui est résigné et qui questionne ses geoliers sur les raisons de leurs présence . C'est un sadam assagit, c'est un sadam qui à passé 3 années d'emprisonnement à lire le Coran . En voyant le résultat, je conseille vivement à nos dirigeants de s'en inspirer et de ne pas attendre trop longtemps .
Il y a un anneau qui vous manque, nous les musulmans que sa soit à un certain âge ou en raison d'un événement tragédique dans notre vie on fait un revers de réconciliation avec soi et avec dieur, c'est ce qu'on appelle le Regret et la Rédemption (al nadam wal Tawba), mais c'est seulement dieu qui est unique juge pour accepter ou refuser.
Donc c'est naturel que Sadam ait agit de la sorte.
Aucun mot de regret tout de même, par rapport au gazage des kurdes, ni à l'invasion du Koweït...drôle de repentance
Les puissances occidentales elles mêmes n'en avaient que faire du bombardement d'halabja . Tout était permis au sadam laïc, pourvu qu'il fasse barrage à l'iran islamique. Toutes les armes qu'il a utilisé elle venaient de l'occidant est c'est rumsfeld en personne qui recommendait de livrer telle ou telle arme pour qu'il puisse contenir l'iran . Et puis de l'autre côté vous avez le problème de l'iran gate ou les states livrent des armes à l'iran pour financer avec l'argent leurs coups bas en amérique centrale .
Sadam était devenu un pion gênant qu'ils devaient faire disparaître au plus tôt pour que ne soit plus évoquer leur complicité dans la guerre contre l'iran et ses conséquences . Sadam a utilisé les gaz à halabja parce qu'il ne pouvait pas ou ne voulait pas dégarnir le front faisant face aux iraniens pour aller envoyer au nord des soldats qui lui auraient fait cruellement défaut au sud et au centre . Il n'aurait jamais dû se battre contre l'iran mais avec la stupidité de nos dirigeants il faut s'attendre à tout. Aujourd'hui on attise la rivalité arabo-persanne en poussant l'arabie séoudite à jouer le rôle autrefois attribué à l'irak de sadam . Si cela continue comme ça, nous verrons bientôt que les sionistes pourront se rendre à la mecque sans rencontrer la moindre résistance tellement on aura nous même fait le vide devant eux en nous entretuant . Je suis contre la rivalité arabo-persanne, je suis contre la stupidité arabe, je ne veux pas qu'on reproduise les mêmes erreurs que dans le passé . Qui a détruit l'irak ? Qui à autorisé l'entrée des troupes américaines ? Qui a participé à l'attaque contre l'irak en 91 ?
L'arabie séoudite veut faire la même connerie qu'ibn séoud qui à collaboré avec les anglais pour chasser les turcs pour que de nouveaux occupants les anglais et les français prennent possession des territoires libérés par les arabes . Le résultat c'est aussi l'occupation de la palestine et ses conséquences actuelles . Qu'est ce qui font chier ces arabes d'êtres aussi cons . Va falloir les virer au plus vite avant qu'ils ne fassent la connerie de s'entretuer avec l'iran . Avec le conflit confessionel en irak, l'iran soutenant les uns et l'arabie soutenant les autres, on va droit à la catastrophe et c'est ce que sadam à voulu expliquer en recommandant de ne pas haïr mais de pardonner .
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