05:06 23.01.2007, dernière mise à jour 06:18
Deux partisans de l'opposition libanaise ont été blessés par balles alors qu'ils tentaient de bloquer une route au nord de Beyrouth. Cet incident est survenu au début d'une journée de grève générale décrétée par l'opposition. Les deux blessés ont indiqué être des partisans du leader chrétien Michel Aoun. Selon des témoins, ils tentaient de bloquer la route entre Jbeil et la petite ville côtière de Halate, plus au nord, lorsqu'ils ont été visés par ces tirs.
Ailleurs, notamment à Beyrouth, plusieurs grands axes routiers ont été bloqués par des partisans de l'opposition libanaise, au milieu de mesures de sécurité renforcées. Les manifestants ont notamment brûlé des pneus et déversé du sable et des cailloux au milieu de la chaussée, sur les grands axes de la capitale et dans d'autres régions.
L'armée, qui a déployé des blindés aux carrefours importants et des centaines de soldats, est intervenue dans certains cas, éteignant les feux et rouvrant la route à la circulation.
L'opposition a appelé à cette grève pour protester contre le gouvernement de Fouad Siniora, qui doit participer jeudi à Paris à une conférence d'aide économique pour le Liban. Le premier ministre, comme les autres leaders de la majorité parlementaire antisyrienne, a de son côté exhorté les Libanais à aller travailler normalement et à "ne pas céder aux menaces et aux pressions de l'opposition". Il a accusé l'opposition, emmenée par le puissant parti chiite Hezbollah, de chercher à "saboter" la conférence de Paris.
Cette conférence est destinée à apporter un ballon d'oxygène à l'économie libanaise, au moment où le pays est accablé par une dette publique de 41 milliards de dollars aggravée par l'offensive israélienne de l'été. Pour convaincre les donateurs, M. Siniora doit présenter à Paris un plan de réformes prévoyant notamment une hausse de la TVA et des privatisations.
Les manifestants ont mis le feu à des pneus sur les routes principales au nord et au sud de Beyrouth ainsi que sur le périphérique de la capitale libanaise, où des nuages de fumée noire pouvaient être vus dans le ciel.
Des soldats et les pompiers ont été appelés pour lever ces barrages routiers.
Toutefois, dans d'autres cas, alors des centaines de partisans de l'opposition ont investi les rues, les forces de sécurité restaient immobiles et observaient la foule.
La route conduisant à l'aéroport international de Beyrouth a été bloquée tout comme l'autoroute qui relie la capitale libanaise aux régions montagneuses ainsi que celle qui conduit à la capitale syrienne de Damas, rapporte la télévision du Hezbollah.
L'opposition libanaise dirigée par le Hezbollah chiite a appelé à la grève générale à compter de mardi prochain pour intensifier sa campagne destinée à faire chuter le gouvernement de Fouad Siniora.
Proche de l'opposition, la fédération des syndicats libanais, forte de 350.000 adhérents, a elle aussi appelé à la grève générale, contre les projets de hausses fiscales du gouvernement Siniora.
Deux partisans de l'opposition libanaise ont été blessés par balles alors qu'ils tentaient de bloquer une route au nord de Beyrouth. Cet incident est survenu au début d'une journée de grève générale décrétée par l'opposition. Les deux blessés ont indiqué être des partisans du leader chrétien Michel Aoun. Selon des témoins, ils tentaient de bloquer la route entre Jbeil et la petite ville côtière de Halate, plus au nord, lorsqu'ils ont été visés par ces tirs.
Ailleurs, notamment à Beyrouth, plusieurs grands axes routiers ont été bloqués par des partisans de l'opposition libanaise, au milieu de mesures de sécurité renforcées. Les manifestants ont notamment brûlé des pneus et déversé du sable et des cailloux au milieu de la chaussée, sur les grands axes de la capitale et dans d'autres régions.
L'armée, qui a déployé des blindés aux carrefours importants et des centaines de soldats, est intervenue dans certains cas, éteignant les feux et rouvrant la route à la circulation.
L'opposition a appelé à cette grève pour protester contre le gouvernement de Fouad Siniora, qui doit participer jeudi à Paris à une conférence d'aide économique pour le Liban. Le premier ministre, comme les autres leaders de la majorité parlementaire antisyrienne, a de son côté exhorté les Libanais à aller travailler normalement et à "ne pas céder aux menaces et aux pressions de l'opposition". Il a accusé l'opposition, emmenée par le puissant parti chiite Hezbollah, de chercher à "saboter" la conférence de Paris.
Cette conférence est destinée à apporter un ballon d'oxygène à l'économie libanaise, au moment où le pays est accablé par une dette publique de 41 milliards de dollars aggravée par l'offensive israélienne de l'été. Pour convaincre les donateurs, M. Siniora doit présenter à Paris un plan de réformes prévoyant notamment une hausse de la TVA et des privatisations.
L'opposition, favorable sur le principe à la conférence, est opposée aux réformes accusées d'accabler les classes populaires.
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Des manifestants ont commencé mardi matin à bloquer des routes en brûlant des pneus autour de Beyrouth et dans d'autres régions du Liban dans le cadre de l'appel à la grève générale lancé par l'opposition au gouvernement du Premier ministre Fouad Siniora.Les manifestants ont mis le feu à des pneus sur les routes principales au nord et au sud de Beyrouth ainsi que sur le périphérique de la capitale libanaise, où des nuages de fumée noire pouvaient être vus dans le ciel.
Des soldats et les pompiers ont été appelés pour lever ces barrages routiers.
Toutefois, dans d'autres cas, alors des centaines de partisans de l'opposition ont investi les rues, les forces de sécurité restaient immobiles et observaient la foule.
La route conduisant à l'aéroport international de Beyrouth a été bloquée tout comme l'autoroute qui relie la capitale libanaise aux régions montagneuses ainsi que celle qui conduit à la capitale syrienne de Damas, rapporte la télévision du Hezbollah.
L'opposition libanaise dirigée par le Hezbollah chiite a appelé à la grève générale à compter de mardi prochain pour intensifier sa campagne destinée à faire chuter le gouvernement de Fouad Siniora.
Proche de l'opposition, la fédération des syndicats libanais, forte de 350.000 adhérents, a elle aussi appelé à la grève générale, contre les projets de hausses fiscales du gouvernement Siniora.
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Tension maximale donc ce jour depuis le début des manifestations, journée à surveiller de près à la vue du potentiel ENORME de versement dans la violence à la moindre bourde de la part des FSI, de l'armée ou encore des manifestants du CPL, mais aussi des gens bloqués par centaines de milliers qui sont (vue les images que je regarde) déjà TRES excédés.
Wait and see....
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1 commentaire:
Bonjour, je ne trouve pas votre adresse mail, je suis journaliste et je cherche à vous joindre pour un entretien. Mon mail jpierre.jourdan@laposte.net
Merci
JP
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