13 juin 2007

Nouvel attentat à Beyrouth : un député tué

Une explosion a eu lieu dans le secteur musulman de la capitale, à proximité d'un club fréquenté par les officiers de l'armée, entraînant la mort de quatre autres personnes.

Un député de la majorité parlementaire antisyrienne, Walid Eido, a été tué, ainsi que quatre autres personnes mercredi 13 juin dans un attentat à l'explosif qui a provoqué un incendie, près du bord de mer à proximité de la région de Manara, selon la chaîne de télévision privée Future TV, appartenant à la famille Hariri, à la tête de ce parti. On dénombre également une dizaine de blessées, selon des sources policières et des secouristes.

Cet attentat s'est produit non loin d'un club fréquenté par les officiers de l'armée, a-t-on précisé de mêmes sources, dans le secteur de Beyrouth à majorité musulmane.

La charge était placée sous une voiture en stationnement, selon la police.
C'est la première fois qu'un attentat frappe la capitale en plein jour depuis la vague d'attentats contre des quartiers résidentiels et commerciaux qui a suivi l'engagement de l'armée libanaise dans des combats contre des islamistes au Liban nord.

Au total, neuf attentats et explosions ont secoué Beyrouth et ses environs depuis le 20 mai.
13/06/2007 - 17:57

08 juin 2007

Paris invite les forces libanaises à une réunion

Bernard Kouchner a proposé vendredi à "l'ensemble des forces politiques libanaises" une réunion informelle. Selon le ministère français des Affaires étrangères, cette réunion, qui pourrait avoir lieu fin juin en France, a pour but de "favoriser le rétablissement d'un dialogue entre les forces vives" du pays, face à la crise politique.

Au Liban, la majorité a accueilli favorablement cette initiative et l'opposition s'est montrée ouverte mais réservée.

"Nous n'avons rien contre participer à cette réunion mais l'invitation n'est pas porteuse de (grandes) espérances quant à l'émergence d'une solution", a indiqué une source haut placée de l'opposition.

Seul le Hezbollah, fer de lance de l'opposition libanaise, n'a pas encore réagi à la proposition française.

De son côté, le principal groupe de la coalition gouvernementale libanaise, Le Mouvement du Futur, a salué l'idée d'une rencontre à Paris. "Nous accepterons d'y participer une fois que nous aurons reçu l'invitation officielle", a déclaré un haut responsable du parti de Saad Hariri.
Le ministre des Affaires étrangères français, Bernard Kouchner, a pris vendredi l'initiative de cette rencontre afin "d'aider les Libanais à se retrouver entre eux dans un cadre convivial, dépassionné et qui permettra (...) de restaurer ce dialogue entre les différentes parties."
"Il ne s'agit en aucun cas de se substituer au dialogue interlibanais. Il ne s'agit pas non plus d'organiser une nouvelle conférence internationale", a insisté le ministère.
Au sujet de la date et du lieu prévu pour une telle réunion, le Quai d'Orsay a précisé "on évoque la fin de ce mois" (de juin) dans "un lieu que nous souhaitons garder discret."
Depuis le 20 mai, des affrontements, les plus graves sur la scène intérieure depuis la guerre civile libanaise de 1975-1990, ont éclaté à Nahr al Bared, l'un des douze camps de réfugiés palestiniens au Liban.
En deux semaines, les combats entre l'armée libanaise et des activistes proches des idées d'Al Qaïda ont fait au moins 105 morts, dont 40 militaires et au moins 20 civils.

01 juin 2007

Are Lebanon's dozing leaders finally ready to get to work?

Friday, June 01, 2007

After more than six months of reckless politicking and pouring fuel on the fires of instability, the ruling coalition in Lebanon has finally acknowledged the urgent need to address the governing crisis in this country. In a joint statement on Thursday, the leaders of the parties in the ruling coalition called on the opposition to engage in dialogue and form a national unity government.

This development is rather late in coming. The country's sleeping political class has allowed the power struggle to drag on for far too long, and has seemingly striven to make matters worse throughout. Instead of exchanging views and keeping their disagreements on a level that would not affect the lives of ordinary citizens, they have been relentless and venomous in their attacks, often escalating tensions to the point of peril. The two sides have been engaging in a reckless game of brinkmanship that has on several occasions stirred sectarian passions to a point of frenzy, pushing the country dangerously close to the brink of an abyss. Average Lebanese citizens have had no recourse other than to look on helplessly as their leaders shamelessly gamble with their destinies.

Now suddenly the ruling coalition seems to have grasped the urgency of the situation and is calling upon members of the opposition to help them rule this country. But the chickens may have already come home to roost: It may already be too late to stave off the consequences of months of recklessness on the part of the political establishment. According to the Global Peace Index published this week, Lebanon already ranks among the bottom 10 states in the world in terms of peace and sustainability. And thanks to the actions - or rather inaction - of Lebanon's political class, this country could soon be vying for the spot at the bottom of the heap, where civil-war-torn Iraq is currently relegated. The report's sponsor correctly stated that the data ought to serve as a "wake-up call" for leaders around the globe.

Our own somnolent leaders will not be able to repair the damage they have done with a handful of nationalistic slogans. For more than six months, the two sides have been brandishing nothing but symbolic phrases such as "truth," "resistance," "justice," "national unity," "independence" and "sovereignty." The time for empty slogans has long passed; it is time for a plan of action. What we need now is a detailed plan to break the gridlock that has paralyzed government activity and strangled the economy. We need a specific plan of action for constitutional reform, drafting an electoral law and paying down the national debt. We need committees to actually start working on resolving the problems this country is facing.

Any exit to the political crisis will have to begin with a serious effort on the part of Speaker Nabih Berri and Prime Minister Fouad Siniora. The two leaders will have to meet and map out a course of action with haste, before this country is engulfed in the flames sparked by the irresponsible actions of its leaders.

Copyright (c) 2007 The Daily Star

27 mai 2007

Liban, une nouvelle fois victime des accords du Caire et de la couardise des autres pays arabes.

Mercredi 23 mai, plus de 10 000 des 30 000 réfugiés palestiniens du camp de Nahr El-Bared ont quitté les lieux après avoir passé trois jours entre les feux de Fatah Al-Islam et de l'armée libanaise. L'Orient-Le Jour a recueilli leurs témoignages

Ils ont fui à pied ou en voiture le camp de Nahr El-Bared pour se réfugier dans le camp voisin de Beddaoui, où des écoles et des mosquées ont été mises à leur disposition. Tout le long de la journée du mercredi 23 mai, le flot de réfugiés se rendant à Beddaoui ne s'est pas arrêté. Arrivés dans ce camp, situé à une dizaine de kilomètres de Nahr El-Bared, ils laissent éclater leur colère contre Fatah Al-Islam, les leaders palestiniens, l'armée et le gouvernement libanais, ainsi que tous les pays arabes. Nés dans des pays d'accueil, ballottés entre des camps, n'ayant que des cartes de réfugiés pour tout papier d'identité, pauvres parmi les pauvres mais tentant de vivre dignement malgré tout, les civils palestiniens ont appris avec le temps et après leurs amères expériences, accumulées depuis 1948, à ne plus s'en remettre qu'à Dieu.

Hier, les rues de Beddaoui – camp généralement calme et tranquille – grouillaient de monde. Il y avait des bus, relevant d'associations libanaises et palestiniennes et transportant des réfugiés qui faisaient la navette entre Nahr El-Bared et Beddaoui. Des hommes, des femmes et des enfants, portant pour tout bagage de petits baluchons ou des sacs en plastique, se promenaient comme pour découvrir l'endroit. Certains d'entre eux étaient encore à la recherche de parents et d'amis. Les civils du camp de Nahr El-Bared ne s'attendaient pas à ce que l'armée libanaise, qui n'a jamais riposté aux tirs de miliciens palestiniens depuis plus de trente ans, réagisse aux provocations de Fatah Al-Islam.

"C'est un complot contre nous. Le gouvernement Siniora et ses partisans veulent la guerre civile. Ils ont eux-mêmes créé Fatah Al-Islam pour déclencher la guerre et accuser les réfugiés palestiniens encore une fois d'être à la base d'événements au Liban. Ils font tout cela parce que nous soutenons le Hezbollah", indique Haytham. Les hommes qui l'entourent acquiescent. Hassan, lui, compare la situation de Nahr El-Bared à celle de Tall El-Zaatar [en juin 1976] "quand les Libanais nous avaient encerclés injustement et massacrés", dit-il. Walid renchérit : "C'est pire que les massacres de Sabra et Chatila [en septembre 1982]".

Hassan, Walid, Haytham et les autres conviennent qu'Ariel Sharon [l'ancien Premier ministre israélien] est plus juste et plus clément que Fouad Siniora. Ils accusent "l'armée libanaise d'utiliser les armes des Américains et des Israéliens", affirment que "l'armée de l'Etat hébreu, contrairement à l'armée libanaise, n'a jamais tué des innocents car elle n'effectue que des bombardements ciblés". L'un d'eux lance encore : "De toute façon, le Liban n'a jamais été indépendant."

Mais le camp de Nahr El-Bared n'abrite-t-il pas des terroristes de Fatah Al-Islam, qui ont tendu des embuscades à l'armée, tuant et égorgeant une vingtaine de soldats dimanche dernier ? Un bon nombre de réfugiés reconnaît que le camp de Nahr El-Bared a été l'otage de Fatah Al-Islam, qu'ils s'attendaient à des accrochages entre le groupe terroriste et l'armée libanaise mais n'avaient jamais imaginé que les combats seraient d'une telle intensité.

Mayssour, qui fait beaucoup plus que ses 56 ans, tient à raconter l'histoire de son fils Ahmad, 24 ans, "victime de Fatah Al-Islam". Le 3 mai dernier, il a reçu une balle perdue à la tête lors d'un accrochage entre un membre de Fatah Al-Islam et un autre milicien du camp. Ahmad a perdu la mémoire et l'usage de la parole. Il est aussi devenu hémiplégique. "L'armée libanaise a agi trop tard. Il fallait qu'elle prenne ce genre de mesures il y a des mois. Les combattants de Fatah Al-Islam sont des criminels, des terroristes, des bouchers. Cela fait plus de six mois, depuis qu'ils sont apparus à Nahr El-Bared, que nous vivons dans la terreur. On ne peut rien contre eux. Ce sont des gens qui n'ont rien à perdre. Ils ont aussi beaucoup d'argent…", dit-il. Il affirme encore que lundi matin, en pleins combats, des gens de Fatah Al-Islam ont égorgé un civil palestinien qu'ils ont soupçonné d'avoir des contacts avec l'armée libanaise.

Mayssour raconte encore que le camp de Nahr El-Bared abritait avant le début des combats plus de 700 terroristes de Fatah Al-Islam. "Ils sont de diverses nationalités. Beaucoup d'entre eux sont libanais. Mais il y a aussi des Palestiniens, des Syriens, des Irakiens, des Jordaniens, des Yéménites et des Tunisiens", dit-il, ajoutant que "l'armée libanaise n'arrivera pas au bout de ses peines, même si elle détruit entièrement le camp."

Patricia Khoder dans L'Orient Le Jour

21 mai 2007

Pardonnez notre racisme

Le 15 mai, un chauffeur de taxi palestinien a été égorgé par son passager, un Juif français récemment émigré en Israël. Le journaliste Goël Pinto qui a lui-même grandi en France, interpelle, dans les colonnes de Ha'Aretz, la communauté juive de France après ce crime raciste.

Julien Soufir, le meurtrier de Taysir Karaki, un Palestinien de Beit Hanina âgé de 35 ans et père de cinq enfants, a agi seul. Mais le terreau sur lequel a poussé ce terroriste Juif français mérite néanmoins l'attention. Durant la campagne présidentielle française, nombreux ont été les Juifs français à expliquer leur soutien à Nicolas Sarkozy par la poigne de fer dont il avait fait preuve lors des émeutes des banlieues en 2005, ainsi que par le fait qu'il ait attribué l'assassinat d'Ilan Halimi [jeune homme français de religion juive kidnappé, torturé et tué en région parisienne] en janvier-février 2006 à des mobiles antisémites.

On estime aujourd'hui à 600 000 le nombre de Juifs en France. Contrairement aux descendants des immigrants musulmans, beaucoup exercent de hautes responsabilités et bénéficient du respect et de la protection des autorités. Dans un pays qui prône l'effacement des identités religieuses au bénéfice d'une identité universelle et républicaine, les Juifs jouent sur deux tableaux. D'un côté, ils sont intégrés à la société française ; de l'autre, ils continuent de manifester une grande loyauté envers l'Etat d'Israël et en particulier envers ses gouvernements de droite.

L'activisme de nombreux Juifs français et le racisme antimusulman que certains d'entre eux expriment ne sont pas des faits nouveaux. Je me rappelle un office du shabbat dans une synagogue parisienne. J'avais 12 ans, c'était l'époque de la guerre du Liban [en 1982]. Le rabbin récitait une prière pour l'Etat d'Israël et ses soldats. Les fidèles s'étaient alors mis à crier des slogans tels que "Sharon, rentre-leur dedans !" et "Sharon, bute-les !" Le rabbin n'a fait aucun effort pour les calmer.

En France, aucun Juif n'oserait s'en prendre à un musulman. Avant d'assassiner un Arabe, Julien Soufir a émigré en Israël. Ce ne sont pas les Arabes qui manquent en France, mais beaucoup de Juifs préfèrent se draper dans l'habit de victime, et il est vrai que les incidents antijuifs les y ont aidés. Cette victimisation pousse les autorités françaises à apporter aux Juifs un large soutien, essentiellement à cause du sentiment de culpabilité né du régime de Vichy.

L'heure est venue pour l'Etat d'Israël de placer un miroir devant les Juifs de France. Le Premier ministre Ehoud Olmert et la présidente intérimaire Dalia Itzik devraient rendre visite à la famille de la victime palestinienne et lui demander pardon, au nom de l'Etat d'Israël et du peuple juif. Exactement comme le fit le roi Hussein après l'assassinat de sept adolescentes israéliennes en Jordanie, en 1997. Et exactement comme le firent le président français Jacques Chirac, son épouse Bernadette et le Premier ministre Dominique de Villepin, après l'assassinat d'Ilan Halimi, lorsqu'ils participèrent à une cérémonie en sa mémoire dans une synagogue de Paris.

Il serait opportun que les dirigeants de la communauté juive de France, à commencer par le grand rabbin Joseph Sitruk, se rendent à la grande mosquée de Paris et demandent pardon. Pardon pour l'assassin, mais aussi pour le racisme antimusulman qui s'est développé dans cette communauté et qui est un des facteurs principaux de la dégradation des rapports entre juifs et musulmans en France.
Goël Pinto
Ha'Aretz traduit dans Courrier International

29 avril 2007

Ils sont partout!!!!! .... ahhhh ces Libanais!

Et enfin 4 millions au Liban :)

Enfin, voilà, have a nice day et enjoy!

26 avril 2007

Présidentielles 2007


Bientôt dans les mairies?

Enfin, voilà, have a nice day et enjoy!

23 avril 2007

Un panda nourri au porno!

Opération : relancer la vie sexuelle de Chuang Chuang et Lin Hui. Un zoo thaïlandais qui assiste, impuissant, à l'inaction de son couple de pandas va montrer le mois prochain au mâle des vidéos "pornos" pour encourager les plantigrades à s'accoupler en captivité.


Les deux pandas se côtoient chastement depuis qu'ils sont arrivés au zoo de Chiang Mai, en provenance de Chine, en 2003. Timides, les plantigrades? Inexpérimentés, plutôt. "Ils ne savent pas comment s'accoupler alors il faut que nous montrions au mâle comment faire, avec des vidéos", a expliqué Prasertsak Buntrakoonpoontawee, responsable du projet.

Les deux mammifères seront séparés en décembre, mais de manière à pouvoir s'apercevoir occasionnellement l'un l'autre. Et le mâle, Chuang Chuang, six ans, assistera à des projections sur écran géant en période reproductrice. "Nous lui diffuserons la vidéo à un moment de confort et d'intimité optimal, peut-être après le dîner", a précisé Prasertsak, qui dit espérer que Chuang Chuang imiterait ce qu'il a vu avec Lin Hui. On croise les doigts. (AFP)

Enfin, voilà, have a nice day et enjoy!

Aliiiiiiiiiiive, it's aliiiiiiiiiiiiiiiiive!

Chers amis,

Comme, vous l'avez déjà probablement remarqués, Doubts & Convictions a tourné au ralenti depuis près de 3 semaines. Mais j'espère pouvoir sortir de mon hibernation quasi forcée afin de revenir vous livrer mes billets et délires divers très très vite! Merci à tout ceux qui m'ont envoyés des mails inquiets à la vue de mon absence :)

Enfin, voilà, have a nice day et enjoy!

24 mars 2007

Des larmes de sang...

Encore une petite histoire d'hôpital, mais cette fois elle est toute différente. J'ai reçus ce soir le petit M. 3 ans 1/2...a son âge il a déjà passé 2 ans en famille d'accueil, il a été rendu à maman il y a 3 mois...aujourd'hui il avait des bleus partout (bleus de dates différentes), un oeil au beurre noir, un paupière déchirée...il pleurait des larmes de sang...c'est effrayant à voir..."ça va mon grand, tu sais pourquoi tu es là?" "Oui, maman tape..." il a 3 ans 1/2, il se comporte comme un enfant de 9 ans, il est calme, silencieux...il a l'habitude d'être ignoré cet enfant...je suis sorti de sa chambre les larmes aux yeux avec une envie de taper, de hurler...et surtout de vomir!

16 mars 2007

Le conflit Israélo-Palestinien..en jeux vidéos???

C'est en tout cas l'idée de ImpactGames. Cette boite a développée un jeu vidéo de stratégie ne temps réel autour du conflit moyen oriental. Incarnez le président de l'autorité palestinienne, le premier ministre israélien; privilégiez la paix ou alors déchainer la violence...tous les scénarios sont possibles avec au bout soit une option à deux états et le prix noble de la paix...soit une nouvelle Intifada et une guerre régionale. C'est marrant comme concept, je crois que je vais l'acheter, c'est 20 USD.

Le fond alimentaire mondial (UN) a développé un concept similaire où vous incarnez une équipe de la FAO qui intervient dans un pays imaginaire...

Le jeux vidéos citoyen...et bien pourquoi pas? :) en tout cas moi ça me va!

PS: c'est mon 200 ème post!!!! 1 an et 200 posts...Happy Birthday Doubts and Convictions!

13 mars 2007

Free HUGS! Campagne INPES 2007!



C'est la vidéo de la dernière campagne de l'INPES pour lutter contre la discrimination et la stigmatisation des patients VIH. Cette vidéo est tout simplement SUPERBE!

Le principe est simple : écrire « Free hugs » (câlins gratuits) sur une pancarte, descendre dans la rue et attendre que les gens viennent vers vous et vous serrent dans leurs bras.

C’est ce geste symbolique fraternel, véritable phénomène émergeant aux quatre coins de la planète qui est mis en scène pour la première fois en France dans les deux films de l’INPES (40 secondes et 1 minute).

Ces films à mi-chemin entre le clip et le « happening » de rue seront diffusés du 11 au 21 mars sur les chaînes de télévision hertziennes et les principales chaînes du câble pour inciter le plus grand nombre à faire de même en répétant ce geste dans la rue. Preuve s’il en fallait du succès de ce phénomène, plus de 300 personnes (non castées) passant simplement dans la rue ont été “étreintes” pendant les deux jours qu’a duré le tournage du spot.

Enfin voilà, HUGS quoi!

Edit: La musique c'est "All the Same" de Sick Puppies - extrait (album "Sick Puppies", 2006)

Doubts and convictions bonus track 1!

Il y a quelques jours je vous ai raconté l'histoire de mon petit A de façon brêve...j'avais écrit deux versions du post. Je cède à la mode des bonus sur les DVD et autres versions longues pour vous faire profiter de la version longue/"director`s cut" de ce post.

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Avec un enthousiasme certain, je me dirige ce 31 janvier 2007 vers le service des urgences pédiatriques de l’hôpital d’E. afin de prendre ma garde et ainsi libérer mon confrère. Le début de mon récit peu sembler un peu sarcastique mais je dois avouer prendre un plaisir non dissimulé à cette expérience particulière que sont les urgences pédiatriques. Mon enthousiasme habituel est par contre bridé par le fait que cette garde soit la 4e en 8 jours…Foncièrement je commençai à peiner…


Le début de cette garde est donc comme toutes les autres avec son lot de bobologies, gastros, otites et autres rhinites. Le seul souci majeur était que je disposais d’1 lit d’hospitalisation, et encore ce lit n’était pas un lit officiel, mais bien le lit « on pousse les murs ». De façon quasi concomitante, je reçois deux enfants avec une gastro-entérite, fort fort déshydratés que j’ai dû garder après expansion volumique (en sus d’une rehydratation IV, il va de soit) et « hospitaliser » sous forme de lits portes virtuels dans 2 de mes 4 box d’urgences…La nuit continue à s’écouler avec une possibilité de travailler dans 2 box sur les 4 quand je reçois un petit garçon, A. , 2 ans. À l’arrivée il est déshydraté, il a perdu 3 kg en 4 jours, il urine beaucoup et bois beaucoup selon ses parents…Voilà, pour faire court au total il est en acidocétose comme mode de découverte d’un DID. La partie médicale ne m’affole pas outre mesure et est gérée. Par contre ma difficulté majeure à été lors de l’annonce du diagnostic à la famille. Je me suis senti désemparé, perdu, aussi affecté que les parents…j’ai été frappé par le diagnostic quand j’annonçais aux parents…


Nous nous installons dans un bureau tranquille … je me lance … Quelle que soit la façon de tourner les choses la conclusion reste indubitablement la même « Monsieur, Madame, votre fils de 2 ans a une maladie qu’il va avoir TOUTE SA VIE » … Pas évident à faire comprendre et même à admettre en tant que soignant. Dans un premier temps ça ressemble à la chronique d’un constat d’échec annoncé« je sais ce qu’il a madame, on sait équilibrer sa maladie mais on ne va pas/peu pas la faire disparaître». Et puis je n’annonce pas ça à un adulte qui a déjà vécu des choses et qui va devoir s’adapter, j’annonce ça à un enfant qui va le reste de sa vie ne pas pouvoir faire comme les autres : le gouter chez ton copain ? oui mais alors tu va manger ce que je vais te donner, Oui tu peux allez en balade mais prend ton pain, ton sucre, ton appareil à dextro, ton ampoule de glucagon etc etc… sympa pour un enfant…J’explique la maladie aux parents, je prends mon temps avec eux, il est hors de question de faire ça à la va vite. Et c’est à ce moment-là que le papa m’annonce qu’il se sait depuis près de 5 jours qu’il est lui-même diabétique, cette fois de type II … Ils ont été admirables.


Depuis mon petit A. est resté 3 semaines avec nous et est rentré chez lui, je l’ai revu ce matin pour sa consultation hebdomadaire pour bien affiner les derniers réglages de sa pompe. Ces consultations n’ont lieu qu’avec moi, A. est devenu mon petit protégé, je m’y suis attaché. La maman a d’ailleurs bien vu que je lui avais fait la tête le jour où elle était venue avec le carnet de surveillance SANS A. ! Non mais quelle idée saugrenue! Il est d’ailleurs rigolo d’entendre la maman raconter qu’à la maison il met les lunettes de maman sur son front (comme je fais la majorité du temps) et regarde ses parents en disant « youyou » (surnom dont les enfants m’affublent également).


Enfin, voilà, have a nice day et enjoy!

11 mars 2007

Attaque virale sur la blogosphère!

Mes amis, c'est un moment d'une extrême gravité que nous vivons aujourd'hui. La blogospère est soumise à une attaque virale de la plus grade importance au moment même où je vous parle...si si je vous assure...regardez:
Bon, c'est n'importe quoi, ok, mais tout de même ça m'amuse pas mal moi :)

06 mars 2007

Mother, I'm in the clock!

Dans la série histoires d'hôpital, sur ma garde d'hier soir nous avons reçus une jeune fille de 12 ans, roumaine ne parlant pas un mot de français qui nous avait été adressée par le Samu. On me présente la jeune fille comme ayant mal au ventre depuis quelques jours avec un peu de fièvre sans autres points d'appel que son bobo au ventre (oui oui, mon langage s'adapte à mon environnement :p ). Pour d'obscures raisons que la morale réprouve ou en tout cas que la logique semble écartée d'entrée de jeux ma collège du camion qui fait du bruit lui fait un TV, un toucher vaginal quoi...qu'elle trouve modifié...bon...en partant de ce constat et du fait que le petiote soit réglée de façon irrégulière mais qu'elle soit réglée tout de même on lui fait une échographie------surprise!Bonjour bébé de 3 mois...le visage de la petite s'illumine, celui de sa soeur s'assombris et nous explique dans un français approximatif plus proche du chti mi que toute langue compréhensible de moi "on fait comment pour avorter"...et maintenant? On fait quoi?

Enfin voilà, have a nice day et enjoy ;)