Bernard Kouchner a proposé vendredi à "l'ensemble des forces politiques libanaises" une réunion informelle. Selon le ministère français des Affaires étrangères, cette réunion, qui pourrait avoir lieu fin juin en France, a pour but de "favoriser le rétablissement d'un dialogue entre les forces vives" du pays, face à la crise politique.
Au Liban, la majorité a accueilli favorablement cette initiative et l'opposition s'est montrée ouverte mais réservée.
"Nous n'avons rien contre participer à cette réunion mais l'invitation n'est pas porteuse de (grandes) espérances quant à l'émergence d'une solution", a indiqué une source haut placée de l'opposition.
Seul le Hezbollah, fer de lance de l'opposition libanaise, n'a pas encore réagi à la proposition française.
De son côté, le principal groupe de la coalition gouvernementale libanaise, Le Mouvement du Futur, a salué l'idée d'une rencontre à Paris. "Nous accepterons d'y participer une fois que nous aurons reçu l'invitation officielle", a déclaré un haut responsable du parti de Saad Hariri.
Le ministre des Affaires étrangères français, Bernard Kouchner, a pris vendredi l'initiative de cette rencontre afin "d'aider les Libanais à se retrouver entre eux dans un cadre convivial, dépassionné et qui permettra (...) de restaurer ce dialogue entre les différentes parties."
"Il ne s'agit en aucun cas de se substituer au dialogue interlibanais. Il ne s'agit pas non plus d'organiser une nouvelle conférence internationale", a insisté le ministère.
Au sujet de la date et du lieu prévu pour une telle réunion, le Quai d'Orsay a précisé "on évoque la fin de ce mois" (de juin) dans "un lieu que nous souhaitons garder discret."
Depuis le 20 mai, des affrontements, les plus graves sur la scène intérieure depuis la guerre civile libanaise de 1975-1990, ont éclaté à Nahr al Bared, l'un des douze camps de réfugiés palestiniens au Liban.
En deux semaines, les combats entre l'armée libanaise et des activistes proches des idées d'Al Qaïda ont fait au moins 105 morts, dont 40 militaires et au moins 20 civils.
Au Liban, la majorité a accueilli favorablement cette initiative et l'opposition s'est montrée ouverte mais réservée.
"Nous n'avons rien contre participer à cette réunion mais l'invitation n'est pas porteuse de (grandes) espérances quant à l'émergence d'une solution", a indiqué une source haut placée de l'opposition.
Seul le Hezbollah, fer de lance de l'opposition libanaise, n'a pas encore réagi à la proposition française.
De son côté, le principal groupe de la coalition gouvernementale libanaise, Le Mouvement du Futur, a salué l'idée d'une rencontre à Paris. "Nous accepterons d'y participer une fois que nous aurons reçu l'invitation officielle", a déclaré un haut responsable du parti de Saad Hariri.
Le ministre des Affaires étrangères français, Bernard Kouchner, a pris vendredi l'initiative de cette rencontre afin "d'aider les Libanais à se retrouver entre eux dans un cadre convivial, dépassionné et qui permettra (...) de restaurer ce dialogue entre les différentes parties."
"Il ne s'agit en aucun cas de se substituer au dialogue interlibanais. Il ne s'agit pas non plus d'organiser une nouvelle conférence internationale", a insisté le ministère.
Au sujet de la date et du lieu prévu pour une telle réunion, le Quai d'Orsay a précisé "on évoque la fin de ce mois" (de juin) dans "un lieu que nous souhaitons garder discret."
Depuis le 20 mai, des affrontements, les plus graves sur la scène intérieure depuis la guerre civile libanaise de 1975-1990, ont éclaté à Nahr al Bared, l'un des douze camps de réfugiés palestiniens au Liban.
En deux semaines, les combats entre l'armée libanaise et des activistes proches des idées d'Al Qaïda ont fait au moins 105 morts, dont 40 militaires et au moins 20 civils.
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"Nous accepterons d'y participer une fois que nous aurons reçu l'invitation officielle" comme quoi personne n'y croit kouchner ministre de sarko ...
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